Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon
Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.
Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche
Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.
Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.
On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.
Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon
Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.
Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.
Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey
PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.
Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?
Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.
Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS
La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.
Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.
Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»
A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.
PAUL ALLIES
Quand la V° se venge par Paul Alliès
Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.
MARTINE AUBRY
Vendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.
FIN DE CAMPAGNE
Les deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.
Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls,
ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.
Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.
Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.
Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés
Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.
Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.
HAMON