Droit de retrait ou ralliement à Emmanuel Macron, le vainqueur de la primaire fait face à des députés qui lui tournent le dos.
Benoît Hamon le savait : au lendemain de sa victoire à la primaire à gauche, l’un de ses premiers défis serait de faire face à la division de son propre camp. Dans l’entre-deux-tours bruissaient des rumeurs de défection massive de députés qui pourraient se tourner vers Emmanuel Macron. De départs massifs, il n’y a pas encore eu, mais, mardi 31 janvier, des élus socialistes de l’aile droite du PS ont annoncé leur intention de tourner le dos à la campagne.