Invité: Olivier Faure - Parlement hebdo (03/02... par publicsenat
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Invité: Olivier Faure - Parlement hebdo (03/02/2017)
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L'actualité des socialistes du 27 janvier au 2 février
A LA UNE
Le Monde - Fabien Escalona : « Le défi de Hamon, asseoir sa domination sur le Parti socialiste »
Politiste et spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse les enjeux de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste.
Politiste et chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse la percée de Benoît Hamon à la primaire socialiste, dimanche 29 janvier, et ses enjeux pour le Parti socialiste (PS) et pour la gauche. Il estime notamment que « Hamon a réussi à incarner une forme de réhabilitation des valeurs de la gauche ».LYONTout le monde n’a pas succombé à la Macron- mania à Lyon. Deux camps s’affrontent désormais chez les socialistes.Le maire de Lyon, soutien historique d’Emmanuel Macron, a embarqué dans l’aventure bon nombre de ses amis politiques lyonnais. Il y a là trois députés investis par le Parti socialiste (Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine, Hubert Julien-Laferrière), le premier adjoint Georges Képénékian, ou encore David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement et, surtout, premier secrétaire fédéral du parti à la rose. Autre prise, quelques jours plus tard, Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon.Malgré un appel au boycott lancé par une partie des socialistes lyonnais, la gauche s'est rendue aux urnes. Et a offert une large victoire à Benoît Hamon.À Lyon, fief macroniste, les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes dimanche. De longues et patientes files se sont étirées devant les bureaux de vote, améliorant de près d'un quart la participation du 22 janvier. Le député socialiste Yves Blein, organisateur de la primaire dans le Rhône, depuis que le secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld, a pris fait et cause pour Emmanuel Macron, n'a pas caché sa satisfaction devant les chiffres de la mobilisation. « Sur Lyon, la participation est en hausse de 23 % et 24 % par rapport au premier tour », se félicite-t-il. « J'ai toujours pensé qu'il y avait des appels qui n'étaient pas utiles. Quand les gens ont envie d'aller voter, eh bien, ils votent. »Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon va résonner comme un coup de clairon pour tous les membres du PS du Rhône qui soutiennent déjà le candidat En Marche. Pourtant, d'irréductibles socialistes résistent toujours à l'appel de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances et soutiennent encore le candidat du PS, Benoît Hamon. Hamon ou Macron ? Qui soutient qui ? Petit tour d'horizon des candidats investis par le PS dans le Rhône.Nathalie Perrin-Gilbert a lancé ce jeudi sa campagne dans la 2e circonscription du Rhône. Etaient présentes Isabelle Attard, une députée citoyenne du Calvados, et la candidate à la présidentielle Charlotte Marchandise, mais l’occasion a surtout permis d’écouter les propositions des militants.Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.SONDAGES.... L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.Depuis notre dernier point sondage, la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et l’affaire Penelope à droite ont totalement rebattu les cartes… y compris auprès de l'électorat jeune.A deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, la nouvelle étude Elabe(*) pour Les Echos, publiée ce 1er février, jette un pavé dans la marre. A droite François Fillon dégringole, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui trouve en Benoît Hamon un sérieux concurrent sur ces terres…
La primaire de gauche est en revanche fatale à Manuel Valls qui intègre le flop 5. François Hollande perd, quant à lui, deux points.
L'enquête a été réalisée avant le second tour de la primaire de la gauche. Mais même avant sa très nette victoire, Benoît Hamon avait séduit au-delà de son camp, si l'on regarde la vague de février du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé. Le député des Yvelines est ainsi devenu la personnalité politique préférée des Français.
HAMONLe Monde - Benoît Hamon, un candidat encore en rodage
Le candidat du Parti socialiste s’est rendu, vendredi 3 février, en Moselle. Après sa victoire à la primaire à gauche, le 29 janvier, il doit désormais passer du rêve à la réalité.
A peine débarqué en gare de Metz, vendredi matin, Benoît Hamon est pris au pied de la lettre par les passants qui le reconnaissent. « Monsieur Hamon, si vous donnez les 750 euros, je dis chapeau ! », le hèle un homme dans le hall du bâtiment. « Monsieur Hamon, j’ai voté pour vous », lui lance un autre sur le parvis. « Merci, c’est cool », lui répond le candidat. « Oui, mais tenez vos promesses, hein ? », le presse son interlocuteur.Benjamin des candidats PS à la présidentielle sous la Ve République, le vainqueur de la primaire de gauche reste perçu, à 49 ans, comme un jeune en politique. Une idée renforcée par sa volonté de mettre les nouvelles générations au centre de son projet.
Le Lab - Investitures PS : Benoît Hamon refuse d'"offrir des têtes" à Jean-Luc Mélenchon
Benoît Hamon saura-t-il rassembler la gauche du PS derrière lui pour former un "accord de majorité" ? Si l’affaire ne devrait pas poser de problème pour Yannick Jadot (EELV), elle semble plus compliquée pour Jean-Luc Mélenchon.
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes", après que le candidat de La France insoumise lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.
Libé - Le projet de Hamon testé par la génération système D
Depuis la victoire de Benoît Hamon, certains observateurs et responsables politiques disent ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer pour que des «hommes et des femmes de gauche» fassent «le choix du passé», de «l’utopie», plutôt que celui du «réalisme» de la gauche qui gouverne, incarné par Manuel Valls. Alors, comme dans l’entre-deux-tours, les voilà qui pilonnent les propositions de Hamon, et les disqualifient parce qu’«utopistes».
Boursorama - Investitures PS: Hamon contre l'idée d'"offrir des têtes" à Mélenchon
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi soir ne pas vouloir "offrir des têtes", après que Jean-Luc Mélenchon lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.
A un internaute qui lui demandait s'il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s'est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l'unité de la gauche".
Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle s’est entretenu pendant environ une heure mercredi 1er février, à l’Elysée, avec le président de la République.
Benoît Hamon a expliqué, jeudi 2 février, qu’il entendait se « tourner vers l’avenir », à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec François Hollande. Le candidat du Parti socialiste a assuré que celle-ci ne constituait pas un « passage de témoin ». M. Hollande a reçu son ancien ministre pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l’Elysée.Libé - De Hollande à Mélenchon, Hamon doit rassembler sans ressembler
Le candidat socialiste tout juste désigné a rendez-vous jeudi à l'Elysée. Il peut s'appuyer sur de bons sondages pour réunir toutes les tendances de la gauche sans trahir ses promesses.
D’un côté, François Hollande, de l’autre Jean-Luc Mélenchon : Benoît Hamon se pose au centre du jeu. Quelques jours après sa large victoire à la primaire de la Belle Alliance populaire (58,7 %) et boosté par de premières intentions de vote très favorables – qui le placent au coude à coude avec Fillon et Macron pour la deuxième place en 2017 – il poursuit son petit tour des gauches avant son discours d’investiture de dimanche matin. Au programme : «rassembler» son camp et donner la parole à des intervenants extérieurs au PS.
Lyon Capitale - Région : des élus “vallsistes” apportent leur soutien à Benoît Hamon
Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.
Libé - A gauche, Benoît Hamon et Yannick Jadot toujours plus proches
Si aucune décision de ralliement à Benoît Hamon n'a été prise pour l'heure chez les Verts, ce dernier et le candidat EE-LV, dont les programmes convergent, se sont rencontrés ce mardi.
Mediapart - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé Par Olivier Tonneau
Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile? Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".
CHEVENEMENT
Libé - Jean-Pierre Chevènement : il faut «mener une lutte culturelle» contre le salafisme
Légiférer contre la mouvance rigoriste n’est pas la bonne méthode, selon le président de la Fondation pour l’islam de France, confiant sur la pérennité de son institution.
En fonction depuis deux mois, le président de la Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement, sait déjà où il va. «Il faut distinguer l’islam traditionnel et le salafisme», a plaidé Jean-Pierre Chevènement, intervenant jeudi devant une cinquantaine de décideurs, à l’Institut Diderot, un cercle de réflexion.
HAMON/MONTEBOURGLes deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.
Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande.
VALLS
Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.
TAUBIRA
Le JDD - Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"
Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent".
PAUL ALLIES
Mediapart - Contre le pouvoir présidentiel, une nouvelle République, Par Edwy Plenel
Contributeur du Club de Mediapart depuis l'origine, Paul Alliès, président de la Convention pour la Sixième République (C6R), publie aux éditions Don Quichotte un livre issu de ses chroniques. Ce "rêve d'autre chose" est l'outil indispensable pour accompagner la refondation démocratique qu'appelle l'actuelle crise de régime. C'est pourquoi j'ai accepté de le préfacer. Préface que voici.REVENU UNIVERSELCynthia Fleury est philosophe. Accorder à chaque citoyen majeur sans condition, un revenu mensuel avoisinant les 700 euros, c’est la mesure que défendrait Cynthia Fleury si elle était présidente.
Pour elle, il s’agit de "repenser un nouvel acte de l’Etat Providence, comme il y a eu la Sécurité Sociale en son temps". "Cet acte, poursuit-elle, doit se fonder sur un rapport tout à fait différent au travail sachant qu’il y aura toujours du travail mais il n’y aura pas toujours d’emploi…"
Le blog de T.Piketty - Notre revenu universel est-il vraiment universel?
Suite à l’appel « Pour un revenu universel crédible et audacieux » lancé la semaine dernière par une dizaine de chercheurs (Antoine Bozio, Thomas Breda, Julia Cagé, Lucas Chancel, Elise Huillery, Camille Landais, Dominique Méda, Emmanuel Saez, Tancrède Voituriez), nous avons reçu de très nombreux encouragements, et aussi bien sûr des questions et des demandes d’éclaircissements. A commencer par celle-ci : le système de revenu universel que nous proposons est-il vraiment universel, dans la mesure où nous ne défendons pas l’idée d’une allocation mensuelle identique versée à chacun ? La question est légitime et je voudrais y répondre ici le plus clairement possible.
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RTL - Hamon-Montebourg, retour sur l'histoire de leur amitié
INTERVIEWS - Les deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.
Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande. À l'issue du premier tour, Arnaud Montebourg a pris la parole pour annoncer son soutien à Benoît Hamon : "Avec Benoît Hamon, nous avons combattu ensemble, dans le gouvernement, les politiques social-libérales, aujourd'hui désavouées par les électeurs de la primaire. Nous avons quitté le gouvernement ensemble et nous avons veillé ensemble malgré des désaccords à ce que nos prises de positions restent complémentaires et compatibles".
Lire la suite
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L'actualité des socialistes du 27 janvier au 2 février
A LA UNE
Le Monde - Fabien Escalona : « Le défi de Hamon, asseoir sa domination sur le Parti socialiste »
Politiste et spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse les enjeux de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste.
Politiste et chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse la percée de Benoît Hamon à la primaire socialiste, dimanche 29 janvier, et ses enjeux pour le Parti socialiste (PS) et pour la gauche. Il estime notamment que « Hamon a réussi à incarner une forme de réhabilitation des valeurs de la gauche ».LYONTout le monde n’a pas succombé à la Macron- mania à Lyon. Deux camps s’affrontent désormais chez les socialistes.Le maire de Lyon, soutien historique d’Emmanuel Macron, a embarqué dans l’aventure bon nombre de ses amis politiques lyonnais. Il y a là trois députés investis par le Parti socialiste (Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine, Hubert Julien-Laferrière), le premier adjoint Georges Képénékian, ou encore David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement et, surtout, premier secrétaire fédéral du parti à la rose. Autre prise, quelques jours plus tard, Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon.Malgré un appel au boycott lancé par une partie des socialistes lyonnais, la gauche s'est rendue aux urnes. Et a offert une large victoire à Benoît Hamon.À Lyon, fief macroniste, les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes dimanche. De longues et patientes files se sont étirées devant les bureaux de vote, améliorant de près d'un quart la participation du 22 janvier. Le député socialiste Yves Blein, organisateur de la primaire dans le Rhône, depuis que le secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld, a pris fait et cause pour Emmanuel Macron, n'a pas caché sa satisfaction devant les chiffres de la mobilisation. « Sur Lyon, la participation est en hausse de 23 % et 24 % par rapport au premier tour », se félicite-t-il. « J'ai toujours pensé qu'il y avait des appels qui n'étaient pas utiles. Quand les gens ont envie d'aller voter, eh bien, ils votent. »Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon va résonner comme un coup de clairon pour tous les membres du PS du Rhône qui soutiennent déjà le candidat En Marche. Pourtant, d'irréductibles socialistes résistent toujours à l'appel de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances et soutiennent encore le candidat du PS, Benoît Hamon. Hamon ou Macron ? Qui soutient qui ? Petit tour d'horizon des candidats investis par le PS dans le Rhône.Nathalie Perrin-Gilbert a lancé ce jeudi sa campagne dans la 2e circonscription du Rhône. Etaient présentes Isabelle Attard, une députée citoyenne du Calvados, et la candidate à la présidentielle Charlotte Marchandise, mais l’occasion a surtout permis d’écouter les propositions des militants.Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.SONDAGES.... L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.Depuis notre dernier point sondage, la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et l’affaire Penelope à droite ont totalement rebattu les cartes… y compris auprès de l'électorat jeune.A deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, la nouvelle étude Elabe(*) pour Les Echos, publiée ce 1er février, jette un pavé dans la marre. A droite François Fillon dégringole, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui trouve en Benoît Hamon un sérieux concurrent sur ces terres…
La primaire de gauche est en revanche fatale à Manuel Valls qui intègre le flop 5. François Hollande perd, quant à lui, deux points.
L'enquête a été réalisée avant le second tour de la primaire de la gauche. Mais même avant sa très nette victoire, Benoît Hamon avait séduit au-delà de son camp, si l'on regarde la vague de février du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé. Le député des Yvelines est ainsi devenu la personnalité politique préférée des Français.
HAMONLe Monde - Benoît Hamon, un candidat encore en rodage
Le candidat du Parti socialiste s’est rendu, vendredi 3 février, en Moselle. Après sa victoire à la primaire à gauche, le 29 janvier, il doit désormais passer du rêve à la réalité.
A peine débarqué en gare de Metz, vendredi matin, Benoît Hamon est pris au pied de la lettre par les passants qui le reconnaissent. « Monsieur Hamon, si vous donnez les 750 euros, je dis chapeau ! », le hèle un homme dans le hall du bâtiment. « Monsieur Hamon, j’ai voté pour vous », lui lance un autre sur le parvis. « Merci, c’est cool », lui répond le candidat. « Oui, mais tenez vos promesses, hein ? », le presse son interlocuteur.Benjamin des candidats PS à la présidentielle sous la Ve République, le vainqueur de la primaire de gauche reste perçu, à 49 ans, comme un jeune en politique. Une idée renforcée par sa volonté de mettre les nouvelles générations au centre de son projet.
Le Lab - Investitures PS : Benoît Hamon refuse d'"offrir des têtes" à Jean-Luc Mélenchon
Benoît Hamon saura-t-il rassembler la gauche du PS derrière lui pour former un "accord de majorité" ? Si l’affaire ne devrait pas poser de problème pour Yannick Jadot (EELV), elle semble plus compliquée pour Jean-Luc Mélenchon.
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes", après que le candidat de La France insoumise lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.
Libé - Le projet de Hamon testé par la génération système D
Depuis la victoire de Benoît Hamon, certains observateurs et responsables politiques disent ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer pour que des «hommes et des femmes de gauche» fassent «le choix du passé», de «l’utopie», plutôt que celui du «réalisme» de la gauche qui gouverne, incarné par Manuel Valls. Alors, comme dans l’entre-deux-tours, les voilà qui pilonnent les propositions de Hamon, et les disqualifient parce qu’«utopistes».
Boursorama - Investitures PS: Hamon contre l'idée d'"offrir des têtes" à Mélenchon
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi soir ne pas vouloir "offrir des têtes", après que Jean-Luc Mélenchon lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.
A un internaute qui lui demandait s'il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s'est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l'unité de la gauche".
Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle s’est entretenu pendant environ une heure mercredi 1er février, à l’Elysée, avec le président de la République.
Benoît Hamon a expliqué, jeudi 2 février, qu’il entendait se « tourner vers l’avenir », à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec François Hollande. Le candidat du Parti socialiste a assuré que celle-ci ne constituait pas un « passage de témoin ». M. Hollande a reçu son ancien ministre pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l’Elysée.Libé - De Hollande à Mélenchon, Hamon doit rassembler sans ressembler
Le candidat socialiste tout juste désigné a rendez-vous jeudi à l'Elysée. Il peut s'appuyer sur de bons sondages pour réunir toutes les tendances de la gauche sans trahir ses promesses.
D’un côté, François Hollande, de l’autre Jean-Luc Mélenchon : Benoît Hamon se pose au centre du jeu. Quelques jours après sa large victoire à la primaire de la Belle Alliance populaire (58,7 %) et boosté par de premières intentions de vote très favorables – qui le placent au coude à coude avec Fillon et Macron pour la deuxième place en 2017 – il poursuit son petit tour des gauches avant son discours d’investiture de dimanche matin. Au programme : «rassembler» son camp et donner la parole à des intervenants extérieurs au PS.
Lyon Capitale - Région : des élus “vallsistes” apportent leur soutien à Benoît Hamon
Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.
Libé - A gauche, Benoît Hamon et Yannick Jadot toujours plus proches
Si aucune décision de ralliement à Benoît Hamon n'a été prise pour l'heure chez les Verts, ce dernier et le candidat EE-LV, dont les programmes convergent, se sont rencontrés ce mardi.
Mediapart - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé Par Olivier Tonneau
Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile? Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".
CHEVENEMENT
Libé - Jean-Pierre Chevènement : il faut «mener une lutte culturelle» contre le salafisme
Légiférer contre la mouvance rigoriste n’est pas la bonne méthode, selon le président de la Fondation pour l’islam de France, confiant sur la pérennité de son institution.
En fonction depuis deux mois, le président de la Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement, sait déjà où il va. «Il faut distinguer l’islam traditionnel et le salafisme», a plaidé Jean-Pierre Chevènement, intervenant jeudi devant une cinquantaine de décideurs, à l’Institut Diderot, un cercle de réflexion.
HAMON/MONTEBOURGLes deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.
Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande.
VALLS
Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.
TAUBIRA
Le JDD - Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"
Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent".
PAUL ALLIES
Mediapart - Contre le pouvoir présidentiel, une nouvelle République, Par Edwy Plenel
Contributeur du Club de Mediapart depuis l'origine, Paul Alliès, président de la Convention pour la Sixième République (C6R), publie aux éditions Don Quichotte un livre issu de ses chroniques. Ce "rêve d'autre chose" est l'outil indispensable pour accompagner la refondation démocratique qu'appelle l'actuelle crise de régime. C'est pourquoi j'ai accepté de le préfacer. Préface que voici.REVENU UNIVERSELCynthia Fleury est philosophe. Accorder à chaque citoyen majeur sans condition, un revenu mensuel avoisinant les 700 euros, c’est la mesure que défendrait Cynthia Fleury si elle était présidente.
Pour elle, il s’agit de "repenser un nouvel acte de l’Etat Providence, comme il y a eu la Sécurité Sociale en son temps". "Cet acte, poursuit-elle, doit se fonder sur un rapport tout à fait différent au travail sachant qu’il y aura toujours du travail mais il n’y aura pas toujours d’emploi…"
Le blog de T.Piketty - Notre revenu universel est-il vraiment universel?
Suite à l’appel « Pour un revenu universel crédible et audacieux » lancé la semaine dernière par une dizaine de chercheurs (Antoine Bozio, Thomas Breda, Julia Cagé, Lucas Chancel, Elise Huillery, Camille Landais, Dominique Méda, Emmanuel Saez, Tancrède Voituriez), nous avons reçu de très nombreux encouragements, et aussi bien sûr des questions et des demandes d’éclaircissements. A commencer par celle-ci : le système de revenu universel que nous proposons est-il vraiment universel, dans la mesure où nous ne défendons pas l’idée d’une allocation mensuelle identique versée à chacun ? La question est légitime et je voudrais y répondre ici le plus clairement possible.
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Marie-Noëlle Lienemann défend «le rassemblement des forces de gauche»
Marie-Noëlle Lienemann défend «le rassemblement... par rfiMarie-Noëlle Lienemann est l'Invitée du matin d'Arnaud Pontus. L’élection de Benoît Hamon à la primaire de la gauche change complètement la donne de l’élection présidentielle. La sénatrice socialiste lui a apporté son soutien pendant la primaire, elle évoque ce matin la reconstruction du PS autour de Benoît Hamon. A propos de ceux qui, à la droite du PS, contestent le programme de Benoit Hamon : « Ils ne représentent pas grand-chose. C’est les gens qui étaient à la droite de la droite du PS depuis des lustres. Qui se sont jamais comptés dans les Congrès parce qu’ils savaient qu’ils allaient se faire ratiboiser. […] Il faut se placer dans l’avenir et pas en regardant le bilan et le rétroviseur. Et donc il faut rassembler au maximum tous les socialistes et le faire dans une dynamique de rassemblement de la Gauche au plus large et des écologistes. […] C’est ce que ces gens-là refusent. Depuis des lustres ils refusent qu’on fasse des alliances avec le parti communiste et avec les amis de Jean-Luc Mélenchon. Eux ils sont des centristes – centre-gauche quand je suis sympathique à leur égard – mais globalement ils ne voulaient plus de la stratégie de rassemblement des forces de gauche, qui est la seule qui ait jamais permis à la gauche de gagner, la seule qui permet de transformer la société. »
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Hamon après sa rencontre avec Hollande : "On connaît les désaccords que nous avons pu avoir, mais l’essentiel est de me tourner vers l’avenir"
Hamon après sa rencontre avec Hollande : "On... par publicsenat -
Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"
Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent".
Désormais, Christiane Taubira veut avant tout s'adresser à la jeune génération. Celle qui fera l'avenir de la France. Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, l'ancienne ministre de la Justice échange avec Mehdi et Badrou, tous deux âgés de 24 ans, ex-chroniqueurs à France Inter et ex-journalistes au Bondy Blog, qui sortent leur deuxième ouvrage intitulé Minute (Seuil). Dédié à Adama Traoré, ce livre chronique les 60 secondes précédant l'annonce de la victoire de l'extrême droite à la présidentielle. "Quel est l'intérêt de m'adresser à la jeunesse si je ne l'accompagne pas? Je veux qu'elle fasse son expérience, mais je veux être à ses côtés", explique l'auteur de Murmures à la jeunesse.
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4 Vérités - Le patron des députés PS ne veut plus qu'un parlementaire embauche sa famille
Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée, est l'invité de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 1er février.
4 Vérités - Le patron des députés PS ne veut... par francetvinfo -
Paris Match - Sondage exclusif : Fillon décroche, Hamon décolle
Hamon ringardise Mélenchon
L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.
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Revue de presse, spéciale primaire
Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon
Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.
Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche
Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.
Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.
Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon
Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.
Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey
PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.
Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?
Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.
Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS
La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.
Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.
Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»
A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.
PAUL ALLIES
Quand la V° se venge par Paul Alliès
Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.MARTINE AUBRYVendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.
FIN DE CAMPAGNELes deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.
Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.
BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct
Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.
Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés
Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.
Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".
Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.
Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés
Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.
Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.HAMONLa Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM) Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.
Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position
Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.MONTEBOURGSon rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse.PSDepuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.
ECONOMIEAlternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.
Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.
C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.
LAICITE
L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest
"Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.
Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire
Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),
Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.
Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.
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Les Echos - Parti socialiste : Valls incite ses soutiens à rester "ensemble" plutôt que de rejoindre Macron
Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.
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