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Point de vue - Page 18

  • PA Muet : Pourquoi je ne voterai pas la « Loi Macron »

    Si un projet de Loi méritait bien une discussion générale, c'est bien celui-ci. Car l'absence de discussion générale a esquivé la principale question qui devait être posée : cette accumulation de mesures a-t-elle un sens dans la conjoncture actuelle ?

    De mes travaux d'économiste, je tire la conviction « qu'en économie, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises mesures, tout dépend de l'environnement et de la conjoncture ». Une politique de réformes structurelles, qui pourrait être efficace en haut de cycle, me paraît totalement décalée dans le contexte d'effondrement de la demande et de quasi-déflation que connaissent notre pays et l'Europe. Non seulement cela n'aura pas d'effet sur la croissance, mais comme l'a rappelé en janvier le prix Nobel Joseph Stiglitz devant notre Assemblée, l'effet pourrait même être inverse : «le problème auquel sont confrontés la France, l'Europe et le monde est un déficit de demande globale. Ce n'est pas un problème d'offre. Ainsi, bon nombre de ces réformes structurelles pourraient aggraver le malaise de l'Europe, en augmentant l'écart entre l'offre et la demande, aggravant ainsi la menace actuelle de déflation en France. ». Une politique dont l'effet favorable éventuel transite par la baisse des prix résultant de la dérégulation ne me parait pas la politique la plus intelligente dans une situation de déflation ; c'est l'un des rares cas de figure où cette politique ne marche pas.

    Par ailleurs, s'agissant du travail du dimanche, je n'ai pas changé d'avis par rapport au débat que nous avons eu en 2009 et qui a vu l'ensemble du groupe socialiste s'opposer à son extension. Rien aujourd'hui n'a changé par rapport à ce que nous disions à l'époque sur la nécessité d'un temps collectif commun pour la vie associative, sportive, culturelle ... et sur l'inefficacité d'un déplacement de la consommation de la semaine au dimanche. En développant les grandes surfaces commerciales au détriment du commerce de centre-ville, cette extension remet de surcroît en cause la politique que j'ai conduite, comme adjoint au Maire de Lyon pour préserver le commerce de proximité. Enfin, voter ce texte serait accepter que l'Etat privatise l'aéroport de Lyon alors que presque partout en Europe, la puissance publique reste majoritaire dans le capital des sociétés aéroportuaires.

    Pour ces raisons je ne voterai pas la Loi Macron et m'abstiendrai.

  • P. Torreton : "Hollande, le président de gauche le moins intéressé par la culture"


    P. Torreton : "Hollande, le président de gauche... par franceinter

  • Pascal Lamy : "Un accord avec la Grèce est possible " par France Info


    Pascal Lamy : "Un accord avec la Grèce est... par FranceInfo

  • Paul Allliès - Une orientation alternative au congrès du Parti socialiste est possible

    La préparation du congrès du PS est donc ouverte depuis samedi où le Conseil National a validé le dépôt de 171 contributions thématiques et 27 contributions générales. Ces chiffres inhabituels témoignent à la fois de l'extension du domaine du débat mais aussi de la dispersion des sensibilités, en particulier de celles incarnant une possible alternative à l'actuelle direction.

    La question principale est de savoir si ces courants, souvent cristallisés depuis longtemps, sauront se dépasser pour présenter une motion unitaire le 11 avril prochain; autrement dit offrir un choix simple et clair,  alternatif à la coalition des "amis" de J.C.Cambadélis, M.Valls, F. Hollande.

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  • Libé - Loi Macron : prison pour les lanceurs d'alerte, syndicalistes et journalistes ?

    TRIBUNE

    En introduisant la notion de secret des affaires, la France deviendrait le premier pays européen à pénaliser la divulgation d’informations «à valeur économique».

    Lors des débats sur le projet de loi Macron, la notion de secret des affaires a été introduite à l’article 64. Cet amendement prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée au titre du secret des affaires d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. En introduisant cette disposition dans le projet de loi Macron, la France anticiperait – ce qui est exceptionnel - la transcription d’un projet de directive européenne, et deviendrait le premier pays européen à pénaliser la divulgation d’informations «à valeur économique».

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    Sophie Binet et Marie José Kotlicki, Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens CGT (UGICT-CGT)

    Stéphanie Gibaud et Hervé Falciani, Plateforme Internationale des Lanceurs d’Alerte (PILA)

    Emmanuel Vire, Syndicat National des Journalistes CGT

    Pierre Tartakowski, Ligue des Droits de l’Homme

    Vincent Brossel, Peuples Solidaires

    Laurence Blisson, Syndicat de la Magistrature 

    Florian Borg, Syndicat des Avocats de France 

    Laetitia Liebert, Sherpa

    John Christensen, directeur exécutif, Trans Justice Network

    Nick Mathiason, directeur, Illicit Finance Journalism Programme

    Fabrice Arfi, journaliste, Mediapart

  • Atlantico - Christian Paul : “Le PS devrait analyser pourquoi son homologue grec est aujourd’hui à 3%"

    Pour l'une des figures emblématiques des frondeurs, le groupe "dissident" au Parlement sera plus constructif en 2015, et commencera notamment par de multiples contre-propositions lors des débats qui porteront sur la loi Macron à partir du lundi 26 janvier.

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  • Marianne, Le groupe Contrefort - Après le 11 janvier : quel itinéraire jusqu’à République ?

    Contrefort est un groupe de réflexion de gauche qui "veut contribuer à mettre le “commun” au cœur des politiques publiques, en rupture avec le discours de l'identité et de la différence". Ses membres refusent ainsi l’analyse d’une "certaine gauche" qui explique que "la violence terroriste dans notre pays devrait être mise en regard, sinon en relation, avec la violence qui a été faite par la République française aux immigrés". "Ce n’est pas moins de République qu’il nous faut, écrivent-ils d'ailleurs, mais une République effective, qui ne se paie pas de mots".
     
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  • L'Express - Balas: "Syriza est sur la ligne officielle de la gauche européenne"

    Quelques socialistes, issus de l'aile gauche du PS, étaient présents lundi soir lors du meeting de soutien à Syriza, avec le Front de Gauche et EELV. Parmi eux, Guillaume Balas, secrétaire général du courant Un Monde d'Avance, revient pour L'Express sur le sens de ce soutien.
     
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  • Pour eux-mêmes, pour l'Europe, les Grecs doivent voter Syriza

    En portant Syriza au pouvoir, les Grecs obtiendront une réduction de dette bien plus importante qu'en renouvelant Samaras. Ils pourraient contribuer à changer la donne en Europe, au point de pousser l'Allemagne à sortir elle même de la zone euro. par Jean-Pierre Vesperini, Professeur agrégé des Facultés de droit et des sciences économiques

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  • Marianne - "Le Monde" lance une fatwa contre Syriza

    Il faut saluer la persévérance du Monde pour décrédibiliser Syriza, le parti de gauche alternative, à la veille des élections législatives grecques. C’est du travail de pro. Pour le journal de déférence aux marchés, l’enjeu se résume à un choix cornélien : soit Syriza perd et l’austérité continuera, soit il gagne et l’austérité devra continuer.

    Voilà. Ce n’est ni manichéen ni diabolique, comme il se doit pour un grand journal.

    Reprenons. Le 5 janvier, Le Monde titre : « Une éventuelle victoire de Syriza ne sortirait pas la Grèce d’une spirale de l’échec » (pourquoi voter alors ?). Le lendemain, c’est : « Grèce : Merkel et Hollande fixent les règles du jeu avant les élections » (bis repetita).

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