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  • PS - République, démocratie, droits et devoirs Résolution adoptée au Bureau National du 5 novembre 2019

    06 novembre 2019

    L’attentat perpétré il y a quelques jours à la mosquée de Bayonne est un acte odieux contre nos concitoyennes et concitoyens de confession musulmane et donc contre la République.

    La parole raciste à l’encontre des Françaises et Français de confession musulmane s’est libérée, facilitant les passages à l’acte. Des insultes quotidiennes à l’attentat de Bayonne, nos compatriotes sont la cible de l’extrême droite identitaire. Nous condamnons toutes celles et tous ceux qui arment par leurs discours la haine à leur encontre.

    Il appartient à la République toute entière de se dresser contre les paroles, les actes et les promoteurs de haine à l’encontre des musulmans.

    Pour autant, le Parti socialiste ne participera pas à la manifestation du 10 novembre.

    Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme «liberticides».

    Nous nous reconnaissons au contraire dans la France républicaine où la laïcité garantit la liberté de conscience et la liberté religieuse à chacune et chacun, comme le droit de critiquer les religions.

    Le combat contre la haine des musulmans doit être celui de la République toute entière, nous appelons l’ensemble des organisations républicaines à se retrouver pour porter ensemble ce combat.

  • Hôpital et l’autonomie : un plan d’urgence

    Ce mardi, les député.e.s socialistes présentaient leur plan d’urgence pour l’hôpital et l’autonomie dans le cadre de l’examen du PLFSS.

    Après une agora consacrée au sujet lors de CamPuS19, un bureau national consacré à la grève des urgentistes en présence de Hugo Huon, le président du collectif Inter-Urgences, la visite d’Olivier Faure à l’hôpital Lariboisière, plusieurs rencontre de travail, ce plan est l’aboutissement d’un travail de long terme.

    Depuis 2002, les efforts demandés à l’hôpital public, à ses agents, et aux Françaises et aux Français eux-mêmes ont été considérables.

    De 2012 à 2017, le déficit annuel de la Sécurité sociale est passé de plus de vingt milliards d’euros à moins de deux. Elle aurait dû être excédentaire dès cette année et désendettée dans cinq ans. Il ne s’agit donc plus de résorber un déficit mais d’investir dans nos hôpitaux et dans la prise en charge de la dépendance car nos services de santé brûlent et le gouvernement regarde ailleurs !

    Aujourd’hui, un point de rupture est franchi. ​Le mouvement social dans les services d’urgence et le malaise grandissant des personnels hospitaliers et des EHPAD nous alertent sur la dégradation des conditions de travail et de prise en charge des ​patients et patientes.

    Répondre à la crise, c’est l’objet de ce ​plan d’urgence pour l’hôpital public et l’autonomie​. Il s’agit de mesures immédiates pour desserrer la contrainte pesant sur l’hôpital public car les professionnels de santé l’assurent avec gravité : « la sécurité n’est plus assurée ».

    Demain : pour des états généraux de l’hôpital

    Ce plan d’urgence est l’acte premier, préalable à des états généraux de l’hôpital, que nous appelons de nos vœux, avec d’autres. L’hôpital public est notre patrimoine et notre bien commun. Aujourd’hui, c’est son fonctionnement global qui doit être interrogé pour apporter des solutions durables à la crise qu’il traverse. Nous souhaitons que ces états généraux associent de façon pluraliste les organisations syndicales, les personnels soignants, les parlementaires et les usagers autour de la ministre en charge de la Santé.

    Dès aujourd’hui : investir pour remettre l’hôpital debout et accompagner la perte d’autonomie

    Sans attendre, le présent plan propose les conditions pour restaurer des capacités d’investissement, en augmentant le budget de l’hôpital et de la dépendance et en prenant en compte la qualité de vie au travail. Plus que jamais, ce sont les personnels soignants et non-soignants des établissements hospitaliers et des EHPAD qui assurent à chacun d’entre nous santé et égale dignité face à la maladie comme au vieillissement. ​Ce plan, intégralement financé, assure l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale dès 2020 sans hausse des prélèvements.

    https://www.parti-socialiste.fr/wp-content/uploads/2019/10/Livret-plan-urgence.pdf

  • Témoignage de Nicolas - Session #2 convention citoyenne pour le climat

    Nicolas, tiré au sort pour participer à la convention citoyenne pour le climat.
    Il témoigne de la Session #2, du travail en groupe, de ses impressions et de ses attentes en tant que jeune citoyen.

  • Le commerce intra-européen toujours influencé par l'empire romain ! [Christian Chavagneux]

    Ils s'y sont mis à cinq tant la tâche était ardue mais le résultat est époustouflant. Le chercheur Matthias Flückiger et ses collèges démontrent que les routes commerciales établies il y deux mille ans sous l'Empire romain exercent encore une influence sur l'organisation de l'économie européenne d'aujourd'hui ! [...]

  • L'Obs - Nucléaire, énergies fossiles... On débriefe la convention climat avec quatre participants

    DEUXIEME SESSION. Ils sont médecin, tapissier, auxiliaire de vie… Ils vivent en Bretagne, dans le Var ou dans la Sarthe… « L’Obs » vous propose de suivre quatre des 150 Français tirés au sort pour participer à la convention citoyenne pour le climat.

    « Il faut faire attention à ce qu’on ne fasse pas du speed dating entre pélos sur des sujets ultra-importants. » Il est 13 heures, le dimanche 27 octobre. La deuxième session de la convention citoyenne pour le climat approche de sa fin et l’un des participants exprime son (léger) agacement. Tout au long du week-end, les 150 citoyens tirés au sort ont gambergé sur la notion de « justice sociale », mais aussi sur les thématiques qui leur ont été attribuées : logement, agriculture, transports, etc. Il y a eu des post-it, des tours de parole, des cartons de couleur levés en l’air pour signifier l’assentiment. Et, au final, beaucoup se demandent si l’objectif fixé − trouver des moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990 − est atteignable, surtout en seulement six sessions.

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  • Les Echos - Climat, retraites, pauvreté : les citoyens s'impliquent

    La Convention citoyenne sur le climat s'est réunie ce week-end. Ce n'est pas la seule politique publique sur laquelle le gouvernement en appelle à la participation des Français. Pour un exécutif désireux de renouer le fil avec la population, l'intérêt est évident. Mais pour les participants ? Récit.

    « Qu'est-ce que vous vendez ? » Quand Valérie, une infirmière de nuit de cinquante-quatre ans, est réveillée en septembre par un appel matinal, elle croit d'abord à du démarchage téléphonique. Lorsque son interlocuteur commence à lui parler de  la Convention climat , elle pense à « une grosse blague ». Elle vérifie sur Internet : il est bien prévu que 150 citoyens soient tirés au sort pour plancher sur le sujet. Après un délai de réflexion, elle accepte, comme on tente une « expérience humaine », par « curiosité », mais est décidée à débusquer « ce qui se cache derrière ».

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  • Thierry Pech présente les thèmes - Session #2 - Convention citoyenne climat

    Thierry Pech, co-président du Comité de gouvernance revient sur le choix et la pertinence des thèmes des groupes de travail de la Convention Citoyenne pour le climat.

  • Loïc Blondiaux présente la plateforme de la convention citoyenne

    Loïc Blondiaux, membre du Comité de gouvernance de la Convention Citoyenne pour le climat nous présente la plateforme pour contribuer aux débats de la convention.

  • PS - Réforme de l’assurance-chômage : la guerre aux chômeurs !

    Pourquoi ? Pourquoi le gouvernement a-t-il fait adopter cette réforme de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur ce vendredi 1er novembre, alors que celle-ci va frapper de plein fouet les plus fragiles de nos concitoyens ? Est-ce parce qu’il constate que la politique de l’offre, poursuivie au prix d’un « pognon de dingue » investi dans la transformation du CICE en allègement de cotisations sociales, ne produit pas le choc espéré sur l’emploi ? Est-ce parce que, malgré la suppression de l’ISF et la mise en place d’une « flat-tax » sur le capital, le ruissellement promis n’opère pas ? Que l’ « argent magique » déversé dans les poches des plus riches n’a pas produit de sursaut en terme d’investissement et d’emploi ?

    Toujours est-il qu’à la lumière de l’entrée en vigueur de cette réforme, l’acte 2 du quinquennat ressemble furieusement à l’acte 1. S’estimant probablement incapable d’offrir une solution politique au problème du chômage, voilà que le gouvernement a lâchement préféré s’en prendre directement aux chômeurs. Car c’est bien un matraquage en règle des demandeurs d’emploi qui s’annonce dès le 1er novembre, « une tuerie », pour reprendre les mots du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.

    Rappelons en effet que, selon la note d’impact de l’Unedic dévoilée le 24 septembre dernier, un chômeur sur deux verra, avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles de calcul des droits puis du nouveau barème d’indemnisation, son inscription refusée, ses droits rognés ou son indemnisation fortement diminuée. Une baisse de 27 % en moyenne qui pourra aller jusqu’à 50 % dans certains cas. Ce nouveau calcul des droits n’entrera toutefois en vigueur que le 1er avril, soit 10 jours après le second tour des élections municipales, ce qui tient probablement du plus parfait hasard !

    Le Parti socialiste condamne une nouvelle fois la violence que cette réforme représente pour les travailleurs les plus fragiles et les plus précaires de notre pays, ceux qui peinent à se maintenir durablement dans l’emploi. Désignés à la vindicte populaire comme responsables de leur triste sort, ce sont eux qui paieront le plus lourd tribut à cette réforme, alors que de nombreuses études montrent, au contraire, qu’une bonne indemnisation permet de maintenir l’intégration dans la société des personnes concernées et donc de retrouver plus facilement un emploi.

    Conscient des effets désastreux de sa réforme, le gouvernement a donc choisi de supprimer l’Observatoire national de la pauvreté ! Ne voulant traiter la fièvre, il a préféré casser le thermomètre. À l’heure où cette réforme va mécaniquement diminuer le nombre de chômeurs indemnisés, le Parti socialiste appelle enfin tous les observateurs à ne pas être dupes de cet artifice statistique et d’être extrêmement vigilants face aux chiffres qui ne manqueront pas d’être brandis par le gouvernement.

  • La vie des idées - Pourquoi l’hôpital n’est pas une entreprise

    À propos de : Pierre-André Juven, Frédéric Pierru, Fanny Vincent, La casse du siècle, Raisons d’agir

    Comment appréhender la crise hospitalière ? Un livre écrit à trois mains examine les effets des contraintes organisationnelles et budgétaires au sein de l’hôpital, à travers les réformes qui, depuis les années 1980, visent à y rationnaliser l’activité.

    Ce n’est pas d’un braquage qu’il s’agit dans ce livre sur « la casse du siècle » mais d’un grand gâchis : P. A. Juven, F. Pierru et F. Vincent utilisent un jeu de mot pour caractériser la situation de l’hôpital public français. Ils analysent les réformes de l’hôpital pour comprendre comment il pâtit aujourd’hui de deux crises bien différentes mais qui se recouvrent en partie. La première, organisationnelle et gestionnaire, prône le fameux « virage ambulatoire » et conduit à l’option « moins d’hôpital ». La seconde, budgétaire, dénoncée par les soignants, se penche sur les difficultés des professionnels de santé (débordements chroniques, accès aux soins qui n’est plus garanti pour les patients) et conduit à la revendication « plus de moyens ». L’objectif du livre est de « plaider simultanément pour une augmentation des moyens accordés à l’hôpital public et pour la nécessité de le délester de certaines tâches, à condition que le report vers la ville soit correctement financé et organisé, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas » (p. 15). Les enquêtes qualitatives menées par chacun des trois auteurs entremêlent l’analyse des deux crises évoquées, qui amènent l’hôpital à se centrer davantage sur des soins techniques et à perdre peu à peu sa dimension d’accueil historiquement universaliste.

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