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L’Europe a-t-elle enterré le barrage de Sivens ?
L’Europe a ouvert une procédure judiciaire contre de la France pour non respect des directives européennes dans le dossier du barrage de Sivens. Arnaud Gossement, avocat spécialiste du droit de l'environnement, nous en dit davantage.
L’Europe a-t-elle enterré le barrage de Sivens ? par Europe1fr -
Jean Gadrey - On peut créer des millions d’emplois utiles dans une perspective durable (2)
Les trois pistes suivantes visent, à court et moyen terme, à freiner fortement les pertes d’emploi liées aux fermetures d’entreprises et aux licenciements « de crise », et à créer des emplois aidés, dont des emplois jeunes. Aujourd’hui, le mode de gestion des difficultés des entreprises en cas de freinage de l’activité ou de récession fait presque tout peser sur le travail afin de « sécuriser » le capital.
DROIT DE PREEMPTION ET REPRISE EN COOPERATIVE
A court terme et en particulier contre les fermetures d’entreprises, il faudrait reconnaître dans la loi un VRAI droit de préemption des salariés comme le propose l’association Ap2E dont je vous invite à visiter le site et en particulier à télécharger le diaporama que l’on y trouve. Le projet, remarquablement ficelé, concerne des entreprises SAINES qui cessent leur activité, ce qui fait beaucoup d’emplois à préserver chaque année, entre 100.000 et 200.000. Il a été soutenu publiquement au cours de la campagne présidentielle par presque tous les partis et candidats, y compris au centre et à droite. La reprise par les salariés se ferait en Société Coopérative et Participative ou Société Coopérative d’Intérêt Collectif avec un soutien aux salariés concernés.
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Jean-Marie Le Guen: «l'économie n'est plus la même que celle qui existait il y a 30 ans» par RFI
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Emmanuelle Devos : "Simone Veil est née pour le combat" par France Inter
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Elisabeth Badinter : "La loi Veil est l'une des plus importantes pour les femmes" par France Inter
Elisabeth Badinter : "La loi Veil est l'une des... par franceinter -
À quoi joue Emmanuel Macron ? par France Info
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André Vallini voit "plutôt Toulouse" comme capitale régionale par rtl.fr
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Jean Gadrey - On peut créer des millions d’emplois utiles dans une perspective durable (1)
Comment revenir à un taux de chômage (vraiment) faible ? Exercice impossible : « contre le chômage, on a tout essayé », citation célèbre. Je vais malgré tout m’y risquer, en cinq billets dont l’écriture a été motivée par des débats publics récents où j’ai été invité successivement par « Nouvelle Donne » dans les Flandres, par ATD Quart Monde et par AC ! (Agir contre le chômage). Ces débats ont conforté trois convictions qui étaient déjà les miennes.
D’abord, on peut créer des millions d’emplois de bonne qualité sans croissance dans les 10 à 20 ans qui viennent, et on peut trouver les financements sans alourdir la dette. Ensuite, ces créations répondent à des besoins sociaux et écologiques légitimes dont certains sont urgents et insatisfaits : il ne s’agit pas de créer de l’emploi pour créer de l’emploi. Enfin, et c’était particulièrement net dans les débats avec les chômeurs et précaires, l’immense majorité des gens privés d’emploi souhaite travailler (dans des conditions acceptables) et l’immense majorité de nos concitoyens reste attaché à l’objectif de plein emploi s’il s’agit d’emplois dignes.
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OFCE - Reprise avortée, Christophe Blot
24 novembre 2014
Ce texte renvoie à l’article « Le piège de la déflation : perspectives 2014-2015 pour l’économie mondiale » rédigé par Céline Antonin, Christophe Blot, Amel Falah, Sabine Le Bayon, Hervé Péléraux, Christine Rifflart et Xavier Timbeau.
Selon le communiqué d’Eurostat publié le 14 novembre 2014, la croissance du PIB de la zone euro s’élève à 0,2 % au troisième trimestre 2014. Dans le même temps, l’inflation s’est stabilisée en octobre au niveau très faible de 0,4 %. Bien que les perspectives d’une nouvelle récession soient écartées pour l’instant, le FMI évalue en effet la probabilité de récession dans la zone euro entre 35 et 40 %. Ces mauvais chiffres reflètent l’absence de reprise dans la zone euro et ne permettent donc pas une décrue rapide du chômage. Quels enseignements pouvons-nous en tirer ? A court terme, l’atonie de l’activité s’explique par trois facteurs qui ont pesé négativement sur la croissance. Tout d’abord, bien que moindre qu’en 2013, la consolidation budgétaire s’est poursuivie en 2014 dans un contexte où les multiplicateurs restent élevés. Ensuite, malgré la baisse des taux d’intérêt publics à long terme du fait de la fin des tensions sur les dettes souveraines, les conditions de financement appliquées aux ménages et aux entreprises de la zone euro se sont dégradées parce que les banques n’ont pas répercuté systématiquement la baisse des taux longs et parce que la moindre inflation induit un durcissement des conditions monétaires réelles. Enfin, l’euro s’est apprécié de plus de 10 % entre juillet 2012 et le début de l’année 2014. Bien que cette appréciation reflète la fin des tensions sur les marchés obligataires de la zone euro, elle a pénalisé les exportations. Au-delà de ces facteurs de court terme, les chiffres récents pourraient être les prémisses d’une longue phase de croissance modérée et d’inflation basse, voire de déflation dans la zone euro.
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Bernard Cazeneuve, invité de Guillaume Durand avec LCI