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  • Héritiers de l’avenir : Michel Charzat

    La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Michel Charzat, ancien député, ancien sénateur, ancien maire du 20e arrondissement de Paris, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.

    Michel Charzat revient sur son parcours militant, depuis sa participation à la campagne de François Mitterrand de 1965 à ses différents mandats parisiens. Il adhère à la SFIO en 1968, et milite notamment au CERES avec Georges Sarre à Paris. Il revient sur les dynamiques qui ont conduit au congrès de l'unité des socialistes à Épinay en juin 1971, et sur les mois qui ont suivi Cité Malesherbes, où il devient un jeune permanent, travaillant aux cotés de Georges Sarre en charge de la propagande et de l'animation du parti maintenant dirigé par François Mitterrand. Son témoignage permet de comprendre les ressorts du dynamisme qui accompagne le Parti socialiste durant ces années de reconstruction, de congrès en congrès. Il aborde ensuite sa fidélité à Jean-Pierre Chevènement, qui, avec d'autres membres de son courant Socialisme et République, s'interrompt au début des années 1990. Il est chargé par Pierre Mauroy de conduire les réflexions en vue de refonder la doctrine du Parti socialiste, réflexions qui aboutissent au congrès du Projet à l'Arche en décembre 1991.

  • OFCE - Offre et demande : dans les coulisses des confinements par Magali Dauvin et Raul Sampognaro

    La crise déclenchée par l’épidémie de la Covid-19 est unique dans l’histoire économique récente par la forme qu’elle a prise et par son ampleur. En avril 2020, la mise en place d’un confinement très sévère a fait chuter l’activité économique de près de 31 % en France. En novembre, après un semestre de vie avec le virus, la mise en place d’un deuxième confinement s’est traduite par une baisse de l’activité « de seulement » 7,5 %. Comme le rappelle Bénassy-Quéré (2021), dès le déclenchement de l’épidémie la compréhension des mécanismes de la crise a fait débat parmi les économistes. La simultanéité des chocs d’offre (salariés empêchés d’accéder à leur emploi ou ruptures des chaînes d’approvisionnement) et de demande finale (épargne de précaution, achats retardés pour éviter les interactions sociales) perturbent les outils d’analyse traditionnels. Par ailleurs, les différents chocs sont très hétérogènes entre les secteurs. Afin de répondre à une crise si spéciale, nous avons développé un nouvel outil, un modèle « mixte », permettant de prendre en compte ces spécificités, présenté dans une étude spéciale associée à la dernière prévision de l’OFCE et dont les fondements théoriques ont été détaillés dans Dauvin et Sampognaro (2021).

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  • Reporterre - André Gorz, cet écolo socialiste qui voulait libérer le temps

    Françoise Gollain ravive la brillante actualité de la pensée d’André Gorz pour une société écosocialiste. Aux impasses de la gauche réformiste et productiviste, elle rappelle que la baisse radicale du temps de travail et le revenu universel défendus par le penseur sont « des instruments vers l’expansion de l’autonomie » face au capitalisme.

    Françoise Gollain est docteure en sociologie et retraitée de l’enseignement supérieur. Elle vient de publier André Gorz & l’écosocialisme (2021, éd. Le Passager clandestin).

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  • Observatoire des inégalités - Crise sanitaire et inégalités : un premier bilan

    Analyses 2 juin 2021

    En quoi la crise sanitaire et économique déclenchée par la pandémie de Covid-19 est-elle inégalitaire ? Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, livre un premier bilan des effets de la crise en cours. Un dossier complet.

    La France est touchée par la crise la plus grave qu’elle ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale. En 2020, son activité économique a reculé de plus de 8 %. Comme toutes les crises, celle-ci frappe d’abord les moins protégés, ceux qui ont dû se confiner dans les logements les plus exigus, les enfants qui n’ont pas d’ordinateur à la maison, ni de parents diplômés pour les aider. Une partie de la population précaire, déjà fragile et inquiète, l’est encore plus aujourd’hui. Le chômage frappe d’abord les salariés en contrat court, surtout les moins qualifiés. Malgré les compensations mises en place par l’État, une partie des indépendants a aussi été fortement touchée.

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  • Ce silence - Le Billet de Sophia Aram

    Il y a plusieurs façons de contempler le vide. On peut se perdre dans le regard profond de Francis Lalanne par exemple, sinon, si vous n’avez pas le druide à portée de main, profitez de n’importe quelle réunion de famille, meeting, dîner, goûter, rassemblement… Pour prononcer les quatre lettres qui composent le prénom : Mila. Prononcer Mila et écouter le silence.