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  • Empreinte carbone : faux coupables et vrais pollueurs [Alexandre Mirlicourtois]

    Empreinte carbone de quoi s'agit-il ? Quels sont les chiffres ? L'empreinte carbone est une mesure des émissions de 6 gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane mais aussi protoxyde d'azote et trois gaz fluorés) liées à l'activité humaine et encadrés par le protocole de Kyoto. [...]

  • L'Aurore - Voir au-delà du voile, Gilles Clavreul

    Quelle mouche l’a donc piqué ? En déplacement à La Réunion – un déplacement tourné vers les sujets économiques et sociaux – Emmanuel Macron est longuement revenu, une fois encore, sur l’énième polémique sur le voile, déclenchée par la lamentable interpellation d’un élu d’extrême-droite à l’encontre d’une femme voilée assistant à une session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

    Une majorité de plus en plus agitée

    Retour en arrière : le discours très ferme prononcé après l’attentat de la préfecture de police, appelant à lutter sans faiblesse contre « l’hydre islamiste », manifestait une netteté nouvelle, tardive mais bienvenue, pour dénoncer non pas seulement le terrorisme qui tue, mais aussi l’islamisme qui enflamme les consciences et conditionne les esprits. Puis survient la « polémique Odoul », et les choses se compliquent d’un coup : non pas sur la dénonciation du comportement de l’édile, là-dessus le consensus est presque général ; mais sur le statut des mères accompagnatrices et, plus largement, sur le regard porté sur le voile par les acteurs politiques. Mais voilà que s’opposent, de nouveau, au sein de la majorité, la ligne libérale et accommodante défendue notamment par le député Aurélien Taché, et une ligne républicaine et ferme incarnée par Jean-Michel Blanquer qui, tout en rappelant le droit existant – les mères accompagnatrices sont de simples usagers du service public, elles peuvent user de leur liberté d’expression du moment qu’elles ne font pas de prosélytisme - affirme que le voile n’est « pas souhaitable » dans notre société. A partir de là, et comme nous l’avons dit depuis longtemps, apparaissent deux macronismes irréconciliables ; au point que le Premier ministre tente, sans grand succès, de calmer le jeu, en réaffirmant la volonté du gouvernement de lutter avec la dernière énergie contre « le communautarisme », tout en excluant que la majorité rejoigne la proposition de loi des Républicains interdisant les signes religieux des mères accompagnatrices. Las, cela ne suffit pas, et la polémique s’envenime au point que le ministre de l’Education demande des sanctions disciplinaires contre Aurélien Taché.

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  • Observatoire des inégalités - Chômage : les jeunes toujours aux premières loges

    Entre 1975 et 2018, le taux de chômage a été multiplié par quatre pour les 20-24 ans et par presque autant pour les 25-49 ans. Aujourd’hui, malgré quelques signes de reprise de l’emploi, les jeunes actifs ont deux fois plus de risque d’être au chômage que leurs aînés.

    En 2018, un jeune actif sur cinq (19,5 %) âgé de 20 à 24 ans est sans emploi. C’est quatre fois plus qu’il y a quarante ans. La majeure partie de l’augmentation du chômage des jeunes a eu lieu en dix ans, entre 1975 et 1985 : le taux passe alors de 5,3 % à 17,3 %. Les actifs de 25 à 49 ans sont beaucoup moins touchés. Leur taux de chômage est 2,3 fois moins élevé que celui des 20-24 ans. Celui des 50-64 ans reste le plus faible, même s’il a triplé (de 2,2 % à 6,6 %) depuis 1975. Si le taux est plus faible, à cet âge, la durée du chômage est très supérieure à celle des plus jeunes [1].

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  • Fondation Jean Jaurès - Brexit : casse-tête et casse-pipe

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, livre, dans sa cinquième contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, son analyse des derniers rebondissements du Brexit.

    Le Brexit n’en finit pas de finir. Et de repartir.

    We have a deal : un temps, l’accord est conclu. Puis, l’instant d’après, il est rejeté, laissant alors planer la menace du no deal, scénario que tous redoutent, à l’exception des Britanniques les plus europhobes, tel Nigel Farage. Les négociations se poursuivent pour aboutir à un nouvel accord, modifié, adapté, approprié… et rejeté, à nouveau.

    Tel est le feuilleton de ces dernières années, digne des plus mauvais soaps car systématiquement construits selon un canevas identique, qui ne surprend jamais.

    Le régime parlementaire britannique, référence en la matière et exemple de stabilité, en souffre.

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