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  • Le meilleur de 2018/2019 - Non Fiction - Les intellectuels entre histoire, espoir et délire prophétique

    La saga des intellectuels français est une somme : en 1196 pages (en deux volumes) , il pose bien-sûr de très nombreuses questions et promet maints effets, à la fois du côté de l’histoire et du côté de la philosophie . Elles renvoient essentiellement à la conception de l’histoire du présent, de l’histoire culturelle, de l’histoire des intellectuels, ainsi qu’à l’analyse nécessaire de la posture des intellectuels devant leur histoire – pour ne pas parler de la manière dont les intellectuels sont pris pour objets à partir de leur histoire récente.

    Sur ce plan il faut admettre, avec François Dosse, que la notion d’intellectuel – peu théorisée dans son extension et sa compréhension – a d’abord été très valorisée avant d’être péjorée (et d’ailleurs on ne voit poindre son emploi au féminin qu’au fur et à mesure du déroulement de cette histoire). Quant à l’histoire des intellectuels, François Dosse en avait déjà abondamment justifié les cadres dans ses publications antérieures, consacrées à Cornelius Castoriadis, Gilles Deleuze et Félix Guattari, Paul Ricoeur, Michel de Certeau et bien d’autres. Le point de départ de cette histoire est donc le moment inaugural de l’Après-Guerre, qui ouvre une période d’ébullition à laquelle la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’horizon communiste mettront fin plus ou moins brutalement (1989).

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  • PS - Rapport Delevoye : sans clarté sur les choix essentiels, la réforme Delevoye est un jeu de dupes

    Les orientations présentées ce jeudi 18 juillet par le Haut-commissaire à la réforme des retraites affichent des intentions mais renvoient la discussion sur les points cruciaux au lendemain des municipales, à l’instar de ce qui se fit sur l’assurance chômage dont les détails désastreux ne furent dévoilés qu’une fois les Européennes passées.

    Comment être confiant, alors même que l’engagement de maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, n’est retenu qu’au prix d’un tour de passe-passe avec un nouvel âge du taux plein dit « âge pivot » qui pénalisera lourdement celles et ceux qui partiront avant 64 ans ? Et ces 64 ans ne sont évoqués qu’à titre indicatif puisque cet âge pourra reculer en fonction de l’espérance de vie moyenne. Le résultat, chacun peut l’anticiper : ce sera la pénalisation au premier chef des seniors au chômage en les obligeant à choisir entre la décote de leur pension ou l’attente au-delà d’un âge « raisonnable ».

    Comment percevoir cette réforme comme juste alors que la pénibilité n’est pas même évoquée pour distinguer les carrières ? La prise en compte de la pénibilité, instaurée sous le dernier quinquennat, a été remise en cause par l’actuelle majorité et aucun système n’est venu la remplacer pour réduire, à la retraite, les inégalités de destins.

    Enfin, comment ne pas être inquiet quand le système présenté crée une forte incertitude sur le revenu futur des retraité•e•s en faisant entièrement dépendre le montant des pensions futures d’un point dont la valeur changerait sur simple injonction de Bercy ?

    Sans les arbitrages essentiels, sans recul du gouvernement sur le départ à 64 ans à taux plein, sans prise en compte de la pénibilité, sans assurances sur les modes de fixation du montant du point, dans le flou sur les droits acquis et sur les modes de transition d’un système à l’autre, ce n’est pas une discussion qui s’engage mais un jeu de dupes !

    Après deux années où les retraités, les précaires, les chômeurs, ont été la cible du gouvernement, nous appelons le gouvernement à tout mettre sur la table afin que s’engage un débat démocratique et transparent.

  • Les signes des difficultés sérieuses de l'économie chinoise [Alexandre Mirlicourtois]

    Le chiffre officiel de la croissance chinoise n’impressionne plus depuis longtemps. C’est pourquoi, pour cerner l’état de la conjoncture, il est préférable de se fier à d’autres indicateurs. Et ils vont dans le sens d’un sérieux coup de frein. [...]

  • Fondation Jean Jaurès - "Tellement proches" : bande-annonce du film d'Isabelle Wekstein-Steg

    Dans le cadre d'un partenariat entre la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation européenne d'études progressistes, Cartooning for Peace et l'association Luttons contre les préjugés, une rencontre s'est tenue en décembre 2018 en France entre élèves israéliens, français, marocains et palestiniens. Ils avaient alors découvert les hauts lieux de la culture et des institutions de l'Hexagone et avaient débattu avec différentes personnalités telles que le dessinateur de presse Plantu, l'ancien président de la République française François Hollande et le directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein. Un film d'Isabelle Wekstein-Steg, "Tellement proches", retrace ces rencontres ; il a été projeté en avant-première en juin 2019.

  • Le Monde - Donald Trump et le racisme : une arme politique dangereuse

    Un an avant la prochaine présidentielle américaine, Donald Trump multiplie les sorties racistes. D’abord, une série de Tweet, dans lesquels le président américain attaque plusieurs élues démocrates issues de minorités, comme Alexandria Ocasio-Cortez, de New York, Ilhan Omar, du Minnesota, Ayanna Pressley, du Massachusetts, ou encore Rashida Tlaib, du Michigan.

    Tollé dans l’opposition démocrate, qui vote alors dans la foulée une résolution symbolique condamnant « les commentaires racistes » du président. Ce qui n’empêche pas Donald Trump de poursuivre ses outrances lors d’un meeting, faisant huer ses adversaires par le public.

    Mais que cherche exactement à faire le président américain avec ces saillies ? Cela dit-il quelque chose de l’atmosphère qui règne aujourd’hui aux Etats-Unis ? Et si ces déclarations peuvent éventuellement plaire à une partie de son électorat, est-ce réellement un bon calcul en vue de la présidentielle de 2020, sachant que Donald Trump reste l’un des présidents les plus impopulaires qu’a connus le pays ? Eléments de réponse avec Corentin Sellin, historien spécialiste des Etats-Unis.