Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Passoires énergétiques : Nous avons proposé d’agir maintenant, la majorité LREM l’a refusé

    La France compte 7,5 millions de passoires énergétiques. Pour les personnes qui y vivent, cela constitue une situation inconfortable et un surcoût de la facture énergétique d’au moins 1000 euros par an.

    Outre cet aspect de pouvoir d’achat, cela nuit sévèrement à l’écologie puisque cela entraîne des émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être évitées. Rappelons que la totalité des bâtiments représentent le quart des émissions de gaz à effet de serre en France.

    Face à cette situation, nous, députés socialistes et apparentés, avons formulé deux propositions dans le débat sur la loi Climat Energie, sous forme d’amendements :

    • Interdire dès 2021 les passoires énergétiques à la location (bâtiments classés F et G) ou imposer à leur propriétaires des travaux de rénovation avant la mise en location ;
    • Accompagner financièrement ces propriétaires pour cette rénovation, via l’expérimentation d’un mécanisme d’avance de fonds, afin de dépasser l’écueil du reste à charge de propriétaires aux ressources limitées et des bailleurs sociaux.

    Ces deux propositions ont été rejetées par la majorité qui s’est contentée de voter une intention : fixer un objectif d’interdiction des passoires énergétiques à l’horizon 2028. C’est de la pure intention puisque le texte ne prévoit aucune sanction en cas de mise en vente ou en location d’une passoire énergétique après 2028. 

    Encore, une fois la majorité préfère la « com » à l’action en matière d’écologie.

  • Le meilleur de 2018/2019 - Le Figaro - «La psychiatrisation de l'adversaire ouvre les portes au totalitarisme»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national s'est plainte d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une exécution commise par Daech. Jean-Yves Camus regrette que le débat politique en soit réduit à des accusations de démence.


    Jean-Yves Camus est chercheur associé à l'IRIS et Directeur de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) à la Fondation Jean Jaurès.


    FIGAROVOX.- Marine Le Pen s'est énervée sur Twitter à la suite d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une décapitation de Daech sur Twitter. Quoi qu'on pense des idées qu'elle défend, n'est-ce pas décevant de déplacer la politique sur le champ psychiatrique?

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • La Vie des Idées - Qui se sent riche en France ?

    À propos de : Rapport 2019 sur les inégalités, Observatoire des inégalités, 2019.

    Dans son introduction au rapport 2019 de l’Observatoire des Inégalités, Louis Maurin reproche aux bourgeoisies économiques et culturelles de cacher leurs privilèges en incriminant qui les super-riches, qui les assistés. Le rapport est d’une grande richesse mais ce point de vue pose question.

    Le rapport 2019 de l’Observatoire des inégalités, organisme indépendant créé il y a une quinzaine d’années, conserve les qualités d’objectivité et d’accessibilité qui lui ont permis d’imposer le thème dans le débat public. Conformément à la coutume, Louis Maurin, qui dirige cet Observatoire, ouvre le rapport par une prise de position et c’est essentiellement sur celle-ci que le présent texte se concentre, car c’est elle qui a retenu l’attention médiatique et donné le « la » de cette livraison. Louis Maurin critique le discours et la représentation de la société qui exonèrent les « classes moyennes supérieures » de leur responsabilité pour stigmatiser tantôt les « super-riches », tantôt les « assistés » et les immigrés. Une contribution bienvenue au débat public, malgré sa tonalité moralisatrice. Les catégories dominantes, selon L. Maurin, se travestiraient en « classes moyennes supérieures » pour atténuer leur position.

    Lire la suite
    _________________
    _________________