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C’est la question que posait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2012 dans un article souvent cité depuis le 7 mai dernier, paru dans la revue Esprit en Mars 2011. Il n’est pas sans intérêt de la reposer après ces élections législatives, à l’aune des considérations de celui qui est devenu président de la République.On s’en tiendra à ses opinions sur la démocratie et les institutions. Elles se fondent sur un diagnostic critique de leurs mécanismes et de leurs effets, en particulier « une présidentialisation du régime particulièrement tangible à l’approche des élections ; le débat politique se cristallise autour des présidentielles et a du mal à prendre en dehors, tandis que les partis passent l’essentiel de leur temps à débattre de l’identité et de la pérennité du candidat qui, non seulement doit gagner les élections, mais de facto, emmener dans son sillage les parlementaires qui, désormais plus que naguère, dépendent de lui. (…) Le temps politique vit dans la préparation de ce spasme présidentiel autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse »......
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Que va devenir la gauche - C à vous - 13/06/2017
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Le Vent se lève - Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.
Emmanuel Macron prévoit de légiférer par ordonnances pour réformer en profondeur le droit du travail français. Ce nouveau projet intervient moins d’un an après l’entrée en vigueur des principales mesures prévues par la Loi El Khomri. Quelles sont les implications de cette première Loi Travail ?
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Slate - Législatives: les élites ne meurent jamais
Au soir du premier tour des élections législatives, une partie des élites est en passe de «dégager» pour de bon. La question est de savoir par qui et par quoi elle sera remplacée...
«Qu’ils s’en aillent tous!», s’était exclamé Jean-Luc Mélenchon en 2010. Et ils s’en allèrent –presque– tous, donnant sept ans plus tard son caractère prophétique au titre de l’essai du leader du Front de Gauche/France insoumise. Ce que ni Jean-Luc Mélenchon ni personne n’avait en revanche anticipé, c’est que ce «dégagisme», un terme qu’il a également contribué à populariser, s’exercerait aux dépens de toutes les forces politiques, partis ou formations contestataires inclus. Quand le «système» craque pour de bon, ce qui est arrivé ce dimanche 11 juin lors du premier tour des élections législatives, les électeurs-balayeurs ne font pas de tri sélectif et la frange «anti-système» est emportée dans le coup de balai final du grand ménage électoral.
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Jean Glavany sur la capacité d'incarnation d'Emmanuel Macron "Emmanuel Macron a plus incarné la République en un mois que Hollande en 5 ans"
Jean Glavany sur la capacité d'incarnation d... par franceinter -
PS - Le Parti socialiste s’inquiète de la possible disparition du Secrétariat général à l’aide aux victimes
Après avoir supprimé le secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé de l’aide aux victimes, le gouvernement Philippe semble envisager la disparition du secrétariat général, en le rattachant à un service du ministère de la Justice. Comme les associations de victimes, le Parti socialiste s’en émeut et s’en inquiète.
Si les socialistes ont créé cette structure interministérielle en février dernier, c’est pour mieux coordonner le suivi et l’accompagnement des victimes d’attentats terroristes, pour qu’il soit plus rapide, plus efficace et plus humain. La mise en place du secrétariat général à l’aide aux victimes répondait à une forte demande des associations. Les parlementaires de la commission d’enquête sur les moyens de l’Etat face au terrorisme s’en étaient fait l’écho.
Supprimer un dispositif moins de deux ans après les attentats les plus meurtriers qu’ait connu notre pays serait incompréhensible. Les victimes ont besoin d’une prise en charge et d’un accompagnement dans la durée. Nous appelons donc le gouvernement à clarifier ses intentions.
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Jean Glavany : "Ce n'est pas de gauche qu'on a manqué pendant le quinquennat [Hollande], mais de République"
Jean Glavany : "Ce n'est pas de gauche qu'on a... par franceinter -
Jean Glavany sur la stratégie de la République en Marche "Le nouveau parti de Macron est subtilement central et diablement efficace"
Jean Glavany sur la stratégie de la République... par franceinter -
Le "flou" de la politique d'Emmanuel Macron oppose N. Vallaud Belkacem et Bruno Bonnell