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  • Hamon tacle ses adversaires et leurs "séries de meetings"

    Benoît Hamon s’en est pris à ses concurrents à l’élection présidentielle, ce vendredi à Rennes, en Ille-et-Vilaine. "Ils s’adressent au peuple à travers des foules indistinctes mais moi j’aime le rapport aux gens", a lancé le vainqueur de la primaire à gauche avant d’assurer que "le rapport au peuple français ne pouvait pas se résumer à une série de meetings tous aussi réussis soient-ils."

  • Ni Dieu ni maitre - Une histoire de l'anarchisme (1/2) - ARTE

    Du manifeste fondateur de Proudhon (1840) à la chute de Barcelone (1939), cette fresque documentaire fait revivre la richesse foisonnante d'un mouvement multiforme, montrant combien l'anarchisme continue d'irriguer tout le champ des luttes sociales et politiques. Premier volet : La volupté de la destruction (1840-1914).

    Pourquoi l'anarchisme est-il perçu aujourd'hui comme marginal ? Comment expliquer que, alors que ses combats et ses mots d'ordre libertaires et égalitaires ont largement contribué à écrire l'histoire des luttes sociales et des révolutions, et qu'ils résonnent aujourd'hui avec une force nouvelle, ses origines aient été à ce point oubliées ? Cette passionnante fresque documentaire, qui retrace pour la première fois les débats et les événements clés de l'histoire de l'anarchisme sur un siècle, de 1840 à la Seconde Guerre mondiale, élucide en partie le paradoxe. D'une part, les pouvoirs que les anarchistes ont toujours défiés, parfois la bombe à la main, sont largement parvenus, par la répression et la propagande, à museler ou discréditer leur pensée. D'autre part, la diversité étonnante d'un mouvement d'envergure mondiale, mais qui a refusé avec constance tout embrigadement derrière un chef ou une doctrine, a contribué à occulter, dans la mémoire collective, son rôle pionnier dans les conquêtes sociales, de la journée de huit heures à l'émancipation des femmes. De Paris à Chicago, de Tokyo à Mexico, de Saint-Pétersbourg à Barcelone, Tancrède Ramonet redonne vie à cette richesse foisonnante, à travers l'évocation de ses principales figures, le récit d'une dizaine de spécialistes et à de très belles archives.
    1. La volupté de la destruction (1840-1914)
    Qu'est-ce que la propriété ? C'est avec ce manifeste fondateur qu'en 1840 l'ouvrier typographe Pierre-Joseph Proudhon jette les bases d'une solution anarchiste à la misère terrible qui se développe depuis le début du siècle dans les grands bassins industriels. En 1864, lors du Congrès de la Ière Internationale des travailleurs à Londres, les anarchistes sont largement majoritaires. Bakounine voit dans la dictature du prolétariat proposée par Marx "la menace d'une effrayante bureaucratie rouge". De la Commune de Paris, en 1871, à la grève générale de 1906, de l'émergence des Bourses du travail à celle des grandes organisations syndicales, des premiers votes féminins aux communautés de vie alternative, de l'éducation populaire à la mise en place d'écoles libertaires, le mouvement anarchiste suscite des expériences révolutionnaires inédites et se révèle l'un des principaux promoteurs des grandes avancées sociales. De Ravachol à Bonnot, de l'assassinat de Sadi Carnot (1894) à celui d'Umberto Ier d'Italie (1900), ce premier épisode rappelle aussi que la "propagande par le fait" que choisissent certains anarchistes inaugure un terrorisme international qui cible avec succès les sommets de l'État, mais contirbue à forger sa légende noire.

    Documentaire de Tancrède Ramonet (France, 2013, 1h12mn) ARTE F

  • La Vie des Idées - ¿ Que podemos ? Un parti en puissance

    La vitalité de Podemos fait figure d’exception en Europe. Le mouvement espagnol peut-il survivre à son institutionnalisation ? Son positionnement au-dessus du clivage droite-gauche reste-t-il d’actualité ? À ces questions, les militants du jeune parti offrent des réponses parfois contradictoires.

    En trois ans, Podemos a connu une croissance fulgurante. Le projet d’un mouvement politique anti-austérité a été lancé le 17 janvier 2014 par un groupe d’universitaires et de militants qui se sont présentés aux élections européennes quelques mois plus tard. Il s’agissait, dans un contexte de forte crise économique, sociale et politique, de « convertir l’indignation en changement politique ». Les fondateurs de Podemos cherchaient ainsi à donner une traduction électorale au mouvement des Indignés qui a émergé en Espagne à partir du 15 mai 2011 (le « 15M »), en portant leurs revendications pour une « démocratie réelle » et plus de justice sociale à l’agenda institutionnel. Ils ont de cette manière contribué à l’exception espagnole, qui met au centre du débat public la lutte contre les inégalités et la corruption quand l’Europe se tourne vers l’extrême droite. Leur proposition a tout de suite reçu un écho considérable : des assemblées territoriales ou thématiques appelées « cercles » se sont multipliées à travers le pays, en s’appuyant sur la dynamique du 15M. Dans les urnes, Podemos a créé la surprise en remportant près de 8 % des suffrages aux élections européennes du 25 mai 2014.

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  • Fondation Jean Jaurès - Le gouvernement de Front populaire et l’économie 1936-2016 : la part du rêve – partie 2

    A l’occasion du 80e anniversaire du Front populaire, l'association « Maison Léon Blum »,
    HEC Paris, la Fondation Jean-Jaurès, le Musée de l’histoire vivante, l’Office universitaire de
    recherche socialiste et la société des amis de Léon Blum ont proposé une rencontre sur le bilan économique et social du front populaire. Retrouvez la seconde partie, « L’économique vaincu par la finance ? »

  • Le Figaro - Benoît Hamon: «L'adversité me mobilise»

    Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, nettement distancé dans les sondages, assure que "l'adversité (l)e mobilise" et mise sur "l'intelligence" des "électeurs de gauche" pour déjouer les pronostics, dans un entretien à Libération à paraître samedi. "L'adversité me mobilise. Je finis la campagne en très grande forme. L'emballement final commence", assure M. Hamon, placé dans toutes les enquêtes d'opinion en cinquième position, loin du carré de tête, à neuf jours du premier tour. "Que ce soit bien clair, je suis en campagne jusqu'au bout pour convaincre et éviter que les électeurs soient tentés de choisir un “bon candidat”, alors que l'enjeu est de choisir un bon président", a-t-il ajouté, en réfutant ainsi la thèse du “vote utile” pour contrer le Front national qui pourrait profiter à Emmanuel Macron, en meilleure position.

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