Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, nettement distancé dans les sondages, assure que "l'adversité (l)e mobilise" et mise sur "l'intelligence" des "électeurs de gauche" pour déjouer les pronostics, dans un entretien à Libération à paraître samedi. "L'adversité me mobilise. Je finis la campagne en très grande forme. L'emballement final commence", assure M. Hamon, placé dans toutes les enquêtes d'opinion en cinquième position, loin du carré de tête, à neuf jours du premier tour. "Que ce soit bien clair, je suis en campagne jusqu'au bout pour convaincre et éviter que les électeurs soient tentés de choisir un “bon candidat”, alors que l'enjeu est de choisir un bon président", a-t-il ajouté, en réfutant ainsi la thèse du “vote utile” pour contrer le Front national qui pourrait profiter à Emmanuel Macron, en meilleure position.
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Commentaires
J.-L. Mélenchon a sans doute une bonne approche de la « phase transitoire du socialisme » (transition Politique, écologique, énergétique, sociale et économique) seulement, quoi qu'il en dise, son projet se heurtera toujours à l'Union européenne qui n'est certainement pas prête à se voire imposer ses vues... Contrairement à Thomas Piketty, Benoît Hamon et Yannick Jadot, Mélenchon n'a pas de programme écrit suffisamment solide comme l’est celui de l'Assemblée démocratique de la zone euro qui permettra de réunir pour voter, adopter par tous les chefs d'État avec leurs représentants bancaires liés aux multinationales, le but de définir une fiscalité européenne nouvelle qui permettra de taxer les multinationales en leur fixant une échelle d'impôt sur leurs bénéfices... Mélenchon et Coquerel, pas plus qu'Alexis Corbière ne disent mot à ce sujet, lorsque leur est posée l'habituelle question : « oui, mais concrètement, qu’est-ce que vous proposez, que faites-vous ? »