A LA UNE
Notre système de protection sociale et de prélèvements sur les ménages, hérité de couches successives de réformes partielles, est devenu injuste et incohérent. Et rien n’a fondamentalement changé ces dernières années sur ce plan car la réforme de l’imposition des revenus a été la grande oubliée du quinquennat de François Hollande. Notre système de prélèvement est en effet profondément injuste, car, pour nos concitoyens les plus modestes, l’imposition des revenus, composée de l’impôt sur le revenu (IR) et de la CSG, n’est pas progressive et commence à un taux très élevé, celui de la CSG (8 %). Dans aucun autre pays démocratique on entre dans l’imposition des revenus à un taux de prélèvement aussi élevé.
Benoît Hamon a annoncé que sa mesure phare du revenu universel coûterait moins cher à la France, 35 milliards d'euros. Une redéfinition du projet qui n'est pas "moins ambitieux" selon Julia Cagé, économiste, membre de l'équipe de campagne.
JEROME GUEDJ
Marianne - Journal de bord d'un socialiste, Le blog de Jérôme Guedj
LES SONDAGES
RTL - Présidentielle 2017 : Macron vire en tête au 1er tour, selon un sondage
Le candidat du mouvement "En Marche !" est également donné large vainqueur au second tour, devant Marine Le Pen.
Un sondage Odoxa pour franceinfo révèle vendredi qu'une majorité de Français approuve le choix de certains cadres du PS de soutenir Emmanuel Macron au détriment de Benoît Hamon, jugé "sympathique" mais moins crédible.
Le Monde - « Les rapports de force de la présidentielle se dessinent »
Nicolas Chapuis, chef du service politique du « Monde », a répondu à vos questions sur la dernière vague de l’enquête électorale du Centre de recherches politiques de Sciences po.
L'Express - Présidentielle: Macron aussi populaire que Hamon à gauchePour la première fois depuis le début de la campagne, un sondage place l'ancien ministre de l'Economie au même niveau d'opinions favorables que le candidat socialiste chez les sympathisants de gauche.
LE REVENU UNIVERSEL
Depuis la rentrée 2016, la candidat gagne en crédibilité ce qu'il perd en radicalité.
Le candidat du Parti socialiste a voulu relancer sa campagne avec l'"Emission politique", le 9 mars sur France 2. En point d'orgue, encore une fois, le revenu universel. Ou plutôt des précisions qui ont pris à nouveau des airs de nouvelle version amoindrie.
OFCE - Revenu universel : l’état du débat
Par Guillaume Allègre et Henri Sterdyniak
Dans une situation de maintien d’un niveau élevé de chômage et de pauvreté, d’extension de la précarité du travail, de crainte de disparition des emplois du fait de l’automatisation, le projet de revenu universel s’est installé dans le débat économique et social en France comme dans d’autres pays développés. Il s’agirait de verser à toute personne résidante dans le pays une allocation mensuelle sans aucune condition de ressources, d’activité, de contrepartie. Dans le cadre de sa mission d’animation et d’éclairage du débat économique, l’OFCE a organisé, le 13 octobre 2016, une journée d’étude à laquelle ont été conviés des chercheurs qui avaient travaillé sur ce projet, pour le développer, le soutenir ou le critiquer. Un e-book rassemble la plupart des contributions qui ont été présentées et discutées durant cette journée, parfois revues compte-tenu des enseignements de la discussion.
Le Monde - Les décodeurs : Où en est le revenu universel selon Benoît Hamon ?
Le candidat du PS à la présidentielle doit préciser les contours de sa mesure phare lors de « L’Emission politique » de jeudi.
Libé - Revenu universel : pour mieux intégrer les salariés, le candidat retravaille sa mesure phare
Benoît Hamon modifie sa proposition, vilipendée pour son coût, afin de la rendre plus crédible et d’y intégrer les travailleurs pauvres. Quitte à en dénaturer la philosophie.
Sous la sémantique, la politique. Avant son grand oral de jeudi soir à l’Emission politique de France 2, Benoît Hamon met la dernière main à une nouvelle mouture de son revenu universel d’existence, qui sera assortie d’un cadrage budgétaire maison. En plus des jeunes de 18 à 25 ans et des bénéficiaires du RSA, la mesure qui a fait son succès à la primaire sera finalement élargie dès sa création, au 1er janvier 2018, aux bas salaires. Cela permet d’inclure les travailleurs dans le dispositif - une «étape 1 bis» - mais en le dénaturant un peu. Car ce complément de salaire, qui permettrait d’offrir un 13e mois aux travailleurs les plus fragiles, ne sera plus le même pour tous : l’impact sur les bas salaires sera progressif, ils ne toucheront pas les 600 euros promis aux jeunes dès la première étape.
Alternatives Economiques - Comment donner de l’ampleur au revenu universel de Benoît Hamon
La proposition de revenu universel version Hamon est-elle en train de prendre de l’ampleur ou, au contraire, de s’éteindre, au profit d’une mesure se rapprochant au fond d’un RSA activité modernisé ? C’est la question qu’on peut se poser à lire l’entretien donné par Julia Cagé, économiste proche du candidat, au quotidien Les Echos du mardi 7 mars. Plaide en faveur du premier terme de l’alternative le fait que la première étape déjà annoncée n’est pas remise en cause – revalorisation du RSA socle et création d’une allocation d’autonomie pour les 18-25 ans – et se voit complétée par une sorte de prime d’activité centrée sur les bas salaires, une manière de contrer les propositions d’Emmanuel Macron qui veut augmenter les très bas salaires via la réduction de certaines cotisations sociales. En revanche, le reste de l’entretien donne à réfléchir. Si on ne peut qu’approuver Julia Cagé quand elle dit que le bilan de la révolution numérique en termes d’emploi n’est écrit nulle part, – contredisant au passage les propos parfois trop déterministes de Benoît Hamon sur le sujet –, elle ajoute que « cela n’aurait pas de sens de donner à Liliane Bettencourt 600 euros pour les lui reprendre de l’autre main par une hausse d’impôts ».
LES ROBOTS
France Info - Taxer les robots : cinq questions sur la promesse de Benoît Hamon
Avec le revenu universel, c’est l’une des propositions clés du candidat socialiste à l’élection présidentielle. Pourquoi taxer les robots ? Qui seraient les gagnants et perdants d’une telle mesure ? Décryptage.
C'est une idée pour le moins emblématique, et qui ne manque pas de faire parler d'elle. S'il est élu président de la République, Benoît Hamon propose de taxer les machines qui remplacent les hommes dans les entreprises. Franceinfo passe cette proposition au décrypteur.
Tribune de Genève - Et si on taxait les robots...
Fiscalité - L’idée fait débat. En Suisse, le professeur de droit fiscal Xavier Oberson la défend.
En France, la proposition figure en bonne place dans le programme du candidat socialiste Benoît Hamon. En Suisse, le professeur de droit fiscal Xavier Oberson y réfléchit depuis près d’un an. Et plus il y réfléchit, plus il est convaincu: d’une façon ou d’une autre, il faudra taxer les robots. L’idée, bien sûr, nécessiterait beaucoup de discussions mêlant l’économie, l’éthique et la politique. Une utopie? Selon Xavier Oberson, on n’échappera à cet énorme remue-méninges. Il présentera ses recherches ce mardi, lors de la leçon d’ouverture du semestre de printemps 2017 de l’Université de Genève. Interview.
LAICITE
Le Figaro, Par Fatiha Boudjalat - Journée de la femme : la grande hypocrisie du féminisme occidental
A l'occasion de la « journée internationale pour les droits des femmes », Fatiha Boudjalat interpelle ceux qui présentent les femmes voilées comme des figures du féminisme.
Fatiha Boudjahlat est cofondatrice de Viv(r)e la République, et secrétaire Nationale du MRC en charge de l'Education.
Soyons fous… parlons des droits des femmes… le lendemain de la journée internationale des droits des femmes. Il s'agit de rappeler l'urgence et l'actualité du combat des femmes pour leur émancipation individuelle et collective, pour leur égalité en droits et en dignité. Et pourtant fleurissent des images de femmes voilées comme des figures du féminisme. L'offensive passe par le dévoiement du féminisme. Il y aurait donc des féminismes, au moins deux, un occidental, propre aux femmes blanches, et un pour les femmes en orient et pour les femmes orientales d'ici. Ce féminisme-ci s'accommoderait parfaitement du voilement.
MACRON
La Tribune - Emmanuel Macron et la finance : plus qu'un problème personnel
Emmanuel Macron ne veut pas être réduit à "quatre années" de sa vie au cours de laquelle il était banquier d'affaires. Mais la vraie question est ailleurs : c'est celle de sa vision de l'économie.
C'est sans doute un signe des temps. Alors que François Fillon et Marine Le Pen ne cessent de viser « la presse du système », lors de sa conférence de presse de présentation de son programme électoral le 2 mars, Emmanuel Macron a fait publiquement la leçon à un journaliste de Mediapart. Il l'a accusé de « faire le lit du Front National » en le « réduisant à quatre années de sa vie », celle où le candidat d'En Marche ! était banquier d'affaires. Irrésistiblement, ce genre de recadrage d'un journaliste par un politique fait penser à une autre conférence de presse, celle où Donald Trump dénonçait les « Fake News Medias » (les « médias de fausses nouvelles »). Du moins, ces attaques n'étaient, alors, pas saluées par des applaudissements.
L'EMISSION POLITIQUE
France Info - Le vrai du faux. Retour sur l'Emission politique de Benoît Hamon
Le candidat socialiste était l'invité de France 2 ce jeudi 9 mars. Il a notamment parlé de revenu universel et débattu avec Laurent Wauquiez sur le voile intégral.
Retour sur deux passages de l'Emission politique de France 2 avec Benoît Hamon ce jeudi 9 mars.
Et notamment sur le revenu universel. Le candidat socialiste veut le mettre en place en plusieurs étapes. La première, c'est l'automatisation du RSA augmenté à 600 euros et élargi aux jeunes. Et Benoît Hamon l'a assuré ce jeudi soir, il n'a pas changé d'un pouce sur sa proposition
Le Monde - Pour Benoît Hamon, Emmanuel Macron prépare « une France ingouvernable »
Invité de « L’Emission politique » sur France 2, le prétendant socialiste à la présidentielle a renoncé à son idée d’un revenu universel pour tous les 18-25 ans.
A 45 jours du premier tour de l'élection présidentielle, le candidat socialiste était invité sur France 2, jeudi soir.
Un peu plus de deux heures pour convaincre. A 45 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Benoît Hamon était l'invité de "L'Emission politique" sur France 2, jeudi 9 mars. Son premier passage en décembre lui avait permis de lancer sa campagne dans la primaire de la gauche, qu'il a finalement remportée fin janvier. Mais depuis, le candidat patine, et ne décolle pas dans les intentions de vote. Jeudi soir, l'ancien ministre espérait donc se servir de l'émission pour relancer la dynamique de sa campagne.
France Inter - Le candidat Benoit Hamon à la recherche d’un nouveau souffle
Rassurer sur son programme, repousser Emmanuel Macron à droite de l'échiquier politique: Benoît Hamon tente la remise à flot d'une campagne dangereusement enlisée.
L'Express - Sur France 2, Hamon garde le cap, quitte à perdre des électeurs
En difficulté dans la campagne présidentielle, le candidat du Parti socialiste peine à imposer ses thèmes dans le débat politique. Ce qui lui avait permis de remporter la primaire organisée par son parti, en janvier dernier.
"François Mitterrand disait que le centre, c'est ni de gauche, ni de gauche." Cette phrase, Benoît Hamon ne l'a pas lâchée devant François Bayrou.
L'Obs - Benoît Hamon et Laurent Wauquiez s'écharpent sur le voile et l'islam
Face à Wauquiez, qui l'a accusé de mollesse face au communautarisme, Hamon s'est érigé en défenseur acharné de la loi de 1905.
Et Laurent Wauquiez réveilla Benoît Hamon... Il a fallu attendre jeudi soir la fin de l'émission politique et l'arrivée sur le plateau de France 2 du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour que le candidat socialiste hausse le ton.
EN CAMPAGNE
Boursier - Hamon installe un duel à distance avec Macron, par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Benoît Hamon a poursuivi vendredi, sur le terrain européen, le duel engagé avec Emmanuel Macron, qui s'est amusé de voir son adversaire à l'élection présidentielle lui faire de la "publicité".
Face à l'envolée d'Emmanuel Macron, la candidature de Benoît Hamon patine. Pour retrouver des couleurs, il doit oublier les petits arrangements et rester lui-même : un pur frondeur. Les Français, en ce moment, aiment ça.
Capital - Critiqué au PS, Hamon se pose en "combattant" décidé à rassembler
PARIS (Reuters) - Déterminé à "tourner la page avec des recettes qui ont échoué", Benoît Hamon s'est présenté jeudi soir en "combattant" déterminé à rassembler sa famille politique malgré les doutes et les critiques d'une partie des socialistes sur sa campagne.
Dans l'Émission politique, sur France 2, le candidat à l'élection présidentielle a rappelé à ses détracteurs la "légitimité" tirée de sa victoire à la primaire organisée en janvier par le PS.
Le Figaro - Benoît Hamon enterre-t-il le revenu universel ?
Invité de France 2 dans «L'Émission politique», le candidat socialiste a mis en avant la première phase de sa mesure-phare: une extension du RSA aux jeunes et à une partie des travailleurs. Mais il s'est peu justifié sur son coût.
Ce jeudi, dans une interview au journal Le Monde puis dans «L'Émission politique» sur France 2, Benoît Hamon s'est défendu d'avoir revu à la baisse son projet de revenu universel. Le candidat socialiste a précisé qu'il s'était engagé lors de la primaire à mettre en œuvre dès 2018 une première phase du revenu universel.
Le Monde - Benoît Hamon veut renforcer la zone euro pour sauver l’Union européenne
Le candidat socialiste doit présenter, vendredi, son projet d’un nouveau traité pour tenter de sortir l’Union européenne de la situation de blocage qu’elle traverse.
MARSEILLE (Reuters) - Benoît Hamon a durci le ton de sa campagne envers le "candidat chimère" Emmanuel Macron, mardi lors d'une réunion publique à Marseille, fustigeant les socialistes qui envisagent un "vote utile" en faveur de l'ancien ministre de l'Economie pour faire barrage à Marine Le Pen.
Marianne - Inquiétude au PS : Benoît Hamon fait-il campagne pour l'Elysée… ou pour Solférino?
D'ex-frondeurs face à la fronde… La vie politique ne manque décidément pas d'ironie. Depuis le résultat de la primaire organisée par le PS, la révolte gronde dans les rangs socialistes. Le parti s'interroge, s'inquiète de cette étrange campagne menée depuis quelques semaines par Benoît Hamon, leur candidat officiel. On s'y demande même, de plus en plus, si l'ancien ministre de l'Education ne serait pas en train de leur faire un bébé dans le dos. "Le sentiment se répand de plus en plus qu'il y a une campagne officielle, très maladroite, pour 2017. Et une autre officieuse, partant du principe que 2017, c'est déjà foutu et qui prépare l'après, qui passe par la conquête du Parti par Benoît Hamon et ses amis", nous décrypte un député de province.
La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, proche de Manuel Valls, votera pour le candidat socialiste malgré ses divergences avec certaines de ses propositions.
Lundi, c'est dans son ministère qu'a eu lieu le déjeuner des proches de Manuel Valls autour de l’ex-Premier ministre. Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, apporte aujourd’hui son soutien au candidat socialiste, Benoît Hamon, mais lui demande plus de gestes en faveur du rassemblement et de «dire du bien de la France».
Numerama - Benoît Hamon relance le débat sur une redevance TV étendue à tous les écrans
Le candidat du Parti socialiste s'est montré ouvert à l'idée d'étendre la contribution à l'audiovisuel public à tous les écrans qui permettent de regarder la télévision, comme les smartphones ou les ordinateurs.
Le serpent de mer de la contribution à l’audiovisuel public étendue à tous les écrans s’invite dans la campagne présidentielle, et plus particulièrement dans le programme de Benoît Hamon. Invité jeudi 2 mars par l’Union des entreprises de conseil et achat média, le candidat du Parti socialiste a en effet glissé au détour de la conversation son souhait de réviser la redevance TV, rapporte BFM TV.
Franceinfo - Le décryptage éco. Quand la question de la dette divise à nouveaux les socialistes
A gauche, Manuel Valls a exprimé son inquiétude face à la campagne de Benoît Hamon, et c’est sur l’économie que les tensions sont les plus fortes entre les différentes sensibilités socialistes. Le décryptage de Vincent Giret.