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Actualités socialistes - Page 1231

  • OFCE - Taxer les contrats courts : pourquoi et comment

    31 mai 2016

    Par Bruno Coquet

    Le marché du travail français est fortement appuyé sur l’assurance chômage, pour de nombreuses raisons : le chômage est élevé, les salariés paient très cher leur assurance, mais aussi parce que la réglementation couvrant bien les salariés titulaires de contrats précaires, certains employeurs sont incités à reporter sur l’assurance chômage les coûts de la flexibilité contractuelle, qui devraient être facturés aux clients ou imputés aux actionnaires.

    L’intervention de l’assurance chômage doit donc être ajustée afin de ne pas susciter de telles incitations, qui lui coûtent cher et accroissent le coût du travail. Pour ce faire c’est le coût du travail associé aux comportements coûteux pour l’assureur qui doit être augmenté, cependant que les taxes facturées aux employeurs faisant un usage raisonné des contrats courts devraient baisser.

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  • "La situation financière de la France est plus saine" Hélène Geoffroy (03/06/2016)


    "La situation financière de la France est plus... par radioclassique

  • Non Fiction : Le Front populaire : l'échappée belle, avec Jean Vigreux

    Jean Vigreux, historien, professeur à l'Université de Bourgogne, présente, pour les 80 ans de l'événement, une magistrale Histoire du Front populaire (Tallandier, 2016), qui constitue à la fois une synthèse accessible et une ouverture vers d'autres perspectives d'histoire culturelle et sociale.

    Nonfiction.fr : Au-delà de l’anniversaire du printemps 1936, pourquoi écrire aujourd’hui une nouvelle Histoire du Front populaire ? Sur quelles archives vous êtes-vous appuyé ?

    Jean Vigreux : Ecrire une histoire du Front populaire permet de travailler sur les mythes et les représentations de cet événement majeur car nous avons tous dans notre mémoire collective des images – presque des icônes – qui marquent cette période.

    Cela permet aussi de les déconstruire. Bien sûr, « y a de la joie », comme le chantait Charles Trenet, bien sûr, les grèves sont un moment d’espoir et de bals, mais en même temps, la société française est traversée par des tensions, des rivalités, des haines – n’oublions pas que Léon Blum a failli se faire lyncher par l’extrême droite. J’ai donc voulu montrer ces concordances et discordances, entre moments festifs et moments de tensions.

    A propos des archives, j’ai d’abord eu la chance de disposer des archives dites de Moscou, qui sont revenues, non pas seulement celles du Komintern et du monde communiste, mais aussi celles de la surveillance française qui avaient été saisies par les Allemands en 1940, ou même complaisamment données par le gouvernement de Vichy, et qui étaient parties, ce qui fait que l’on avait la fameuse série F7 des Archives nationales qui s’arrêtait au début des années 30. Cela est revenu aux Archives nationales et, dans le cadre d’un partenariat qu’on avait monté avec l’Agence nationale de la Recherche (qui s’appelait Paprik@2F), j’ai pu bénéficier de ces archives.

    Mais, au-delà de ces archives nationales, c’est aussi une approche par le local – ma conception du local est aussi celle de jeux d’échelles, montrant comment le local rencontre le national et l’international, comment l’un irrigue l’autre. C’est pourquoi j’ai voulu parler du Front populaire dans les provinces et dans les colonies, car il ne se résume pas à la capitale.

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  • Fondation Jean Jaurès - Innovation dans les transports publics : entretien avec Jacques Chauvineau, par Pierre Bauby

    Jacques Chauvineau, initiateur du TER et président de Opérateurs ferroviaires de proximité, évoque le développement du TER avec les enjeux de mobilité sur les territoires et les perspectives d’innovation des transports en commun et des services publics.

  • France Culture - Loi travail : la colère du sociologue Alain Touraine

    Grèves, blocages, bras-de-fer syndical… Le conflit social reste-t-il l'horizon indépassable de la contestation ? Une émission avec le sociologue Alain Touraine, spécialiste des mouvements sociaux et de l'action sociale.

    Le sociologue Alain Touraine, spécialiste des mouvements sociaux et de l'action sociale, est une voix unique dans le débat public et tout logiquement ce soir l'unique invité de "Dimanche et après ?".

    Beaucoup a été dit sur cette loi travail qui sème la zizanie, cette réforme de la discorde dont les Français ne veulent pas, passée en 49-3, approuvée par la CFDT, désapprouvée par la CGT et FO, dictée dit-on par un patronat qui aujourd’hui ne s’y retrouve même plus. Beaucoup a été écrit aussi sur ce conflit social amorcé la nuit debout avant d’occuper les rangs de l’hémicycle puis la rue. Les sociologues y voient une contestation "révélatrice des fractures françaises". Les experts en communication, la grande bataille de l’opinion. Les politologues, le dernier soubresaut "d’une majorité qui n’existe plus que sur le papier" (Pascal Perrineau) ou au contraire le dernier acte d’autorité d’un Président en quête de légitimité d’ici 2017.

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  • Ayrault : " Ça serait très bien" que la loi Travail soit adoptée sans 49.3


    Ayrault : " Ça serait très bien" que la loi... par FranceInfo

  • Fondation Jean Jaurès : Analyse de la crise politique au Brésil, par Carlos Milani

    le 24 mai 2016

    Pour l'Observatoire de l'Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, Carlos Milani, professeur de science politique à l’université de l’Etat de Rio de Janeiro, analyse la grave crise politique que connaît le Brésil et ses possibles conséquences.

  • Christophe Bouillaud - Des salauds en casquette… aux salauds en T-shirt.

    Le conflit autour de la « Loi travail » suit imperturbablement son cours depuis des mois, et comme tout conflit d’une certaine ampleur, il permet de clarifier les positions des uns et des autres.

    La récente sortie d’Emmanuel Macron face à deux syndicalistes sur leurs t-shirts qui ne lui font pas peur et les costumes qu’on doit s’acheter grâce à son travail n’a été que l’un de ces mots doux qui traduisent la réalité des luttes (de classe) dans la France (apaisée) d’aujourd’hui.

    Bien sûr les grévistes de la CGT sont des sortes de « voyous » ou de « terroristes » pour le responsable du MEDEF. Of course, le chômage de masse, c’est la faute de ce même syndicat, selon ce même homme qui parle d’or. Bien sûr une grève qui gêne quelque usager ou une personne qui veut travailler, c’est « une prise d’otage » pour la Ministre (socialiste!) du travail. Et naturellement, pour la même Ministre, la « majorité silencieuse » est du côté de sa réforme – nonobstant les sondages indiquant le contraire, mais il est vrai que, pour répondre à un sondage, il ne faut pas par définition rester silencieux, CQFD. (Quand on connait un peu l’histoire de ce terme de « majorité silencieuse », on se dit que soit la Ministre en question n’a aucune culture politique et utilise les mots du sens commun conservateur sans réfléchir à l’énormité ainsi proférée pour une personne s’inscrivant à gauche, soit que, décidément, elle se situe en réalité très à droite et sait très bien manier la rhétorique conservatrice.)

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  • Jean Pisani-Ferry: « Il y a en France un problème de passage de l’enseignement à l’emploi »

    Jean Pisani-Ferry, commissaire général à la stratégie et la prospective (France Stratégie), était ce mercredi l'invité du matin de RFI. Alors que le conflit social sur la loi travail se poursuit, France Stratégie publie une note sur les leviers en faveur de l’emploi. Il répond aux questions de Frédéric Rivière.


    Jean Pisani-Ferry: « Il y a en France un... par rfi