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Actualités socialistes - Page 1194

  • Élection présidentielle: Arnaud Montebourg peut-il se passer de la primaire?

  • La Vie des Idées - Épistémologie du capitalisme À propos de : Robert Boyer, Économie politique des capitalismes. Théorie de la régulation et des crises, La Découverte

    Recensé : Robert Boyer, Économie politique des capitalismes. Théorie de la régulation et des crises, Paris, La Découverte, octobre 2015, 384 p., 25€.

    La parution du livre de Robert Boyer, Économie politique des capitalismes, est un événement important pour la réflexion économique [1]. Il résume les avancées de la théorie (ou « école ») de la régulation, qui se déploie depuis maintenant plusieurs décennies. Cette théorie, dont Robert Boyer est un des fondateurs, se veut une synthèse entre l’histoire économique, la pensée marxienne et la pensée keynésienne. Elle propose une approche originale du capitalisme, ne reposant pas sur une seule critique, mais sur une inquiétude : le capitalisme est instable, génère des déséquilibres économiques et sociaux, mais il est pourtant aujourd’hui le système économique dominant sur la planète. Quelles sont les instances de stabilisation, de médiation des conflits ou, en d’autres termes, de régulation des économies de marché ? Comment l’échec de ces mécanismes de stabilisation conduit-il à des crises ? Les différentes formes de déséquilibres économiques actuels (inégalités aux États-Unis, difficulté de rendre compatibles les économies en Europe, suraccumulation du capital en Chine, déstabilisation des pays émergents) montrent la pertinence de cette inquiétude et des recherches régulationnistes.

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  • La Vie des Idées - Quand la gauche était au pouvoir À propos de : Mathias Bernard, Les Années Mitterrand. Du changement socialiste au tournant libéral, Belin

    Le premier septennat de Mitterrand : grandes réalisations de la gauche au pouvoir ou fin des espérances collectives ? Politique de modernisation ou trahison du peuple ? Retour sur la décennie 1980, qui achève la « seconde révolution française ».

    Recensé : Mathias Bernard, Les Années Mitterrand. Du changement socialiste au tournant libéral, Paris, Belin, 2015, 349 p.

    C’est un sujet complexe, tant scientifiquement que politiquement, qu’étudie Mathias Bernard, historien spécialiste des phénomènes politiques contemporains. Le premier septennat de François Mitterrand constitue un objet d’étude marqué par une double spécificité. Il suscite un défrichement croissant de la part des historiens, facilité par l’ouverture des archives, le « refroidissement » des enjeux et le renouvellement des thématiques.

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  • France Inter - Faut-il plafonner les salaires ?

    Pour en parler le débat de midi reçoit :

    Henri Sterdyniak, Economiste à l’OFCE, membre des économistes atterrés, signataire de l’appel des 40 au CAC 40.

    Olivier Godechot, sociologue, est codirecteur du MaxPo, chercheur à l'Observatoire Sociologique du Changement et enseignant à Sciences Po

    Olivier Babeau, Porte-parole de la Fondation Concorde, professeur à l’université de Bordeaux

    Léonidas Kalogeropoulos, vice-président du mouvement patronal éthique, fondateur du cabinet Médiation et Arguments

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  • Qu’est-ce qu’être réaliste ? A propos de : John Bew, Realpolitik. A History, Oxford University Press.

    Les décideurs politiques sont souvent accusés de faire preuve de cynisme dans la conduite des affaires internationales. Pour d’autres, il s’agit seulement de « réalisme ». Mais que recouvre exactement ce terme ? Deux ouvrages récents reviennent sur la genèse des concepts Realpolitk et géopolitique et remettent en cause la dichotomie entre les valeurs et les intérêts.

    Recensés : - John Bew, Realpolitik. A History, Oxford, Oxford University Press, 2016 ;- Olivier Zajec, Nicholas John Spykman. L’invention de la géopolitique américaine, Paris, Presses de l’Université Paris Sorbonne, 2016.
     
    À en croire l’ancien Premier ministre François Fillon, la tragique guerre civile qui meurtrit la Syrie depuis 2011 aurait eu pour effet de faire apparaître au grand jour la radicale divergence entre l’appréhension poutinienne des relations internationales d’une part, et celle qui prévaudrait dans les chancelleries occidentales de l’autre. Alors que « l’Amérique et ses alliés européens se sont drapés dans une posture morale aussi irréprochable qu’inopérante » en refusant d’intervenir militairement contre les jihadistes au prétexte de ne pas renforcer le régime dictatorial de Bachar al-Assad, « une seule puissance a fait preuve de réalisme : la Russie » qui n’a pour sa part pas hésité à envoyer ses chasseurs pilonner les rebelles islamistes, quitte à faire de nombreuses victimes parmi les populations civiles. Sous la plume de l’homme politique français, la référence au « réalisme » russe est clairement connotée positivement, et contraste avec le dédain affiché à l’égard de la « posture » occidentale qui, pour être moralement « irréprochable » sur le papier, n’en serait pas moins totalement « inopérante » sur le terrain 
     
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  • Non Fiction - Il faut rouvrir le débat sur la RTT !

    Résumé : Accroissement du chômage, ralentissement de la croissance : les promoteurs de la réduction du temps de travail se remobilisent.  

    Même avec le renfort d’Albert Einstein, qui préconisait en 1933 de réduire le temps de travail, il sera compliqué de remettre au centre des discussions de politique économique la réduction du temps de travail, tant la droite et le patronat ont martelé, depuis les lois Aubry, à quel point celle-ci avait contribué à affaiblir notre économie.

    Un appel publié il y a quelques semaines par la revue Alternatives économiques a participé, modestement, à remettre la réduction du temps de travail sur le devant de la scène. La polémique déclenchée ces jours-ci à propos d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur les 35 heures, non publié, y contribue à son tour, de même qu’une note du think tank Ecolinks, datant de 2015 et publiée sur le site de la Fondation Jean Jaurès, qui préconise d’aller vers la semaine de 4 jours.

    Le livre de Pierre Larrouturou et de Dominique Méda, qui ont tous les deux déjà beaucoup œuvré en faveur de la réduction du temps de travail, s’inscrit dans le même mouvement, en nous rappelant les arguments en sa faveur pour remédier au chômage de masse que renforcent certaines évolutions récentes.

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  • Non Fiction - L’État, une nécessité affective (F.Lordon)

    Avec Imperium, l’économiste Frédéric Lordon, égérie du mouvement Nuit Debout, renoue avec l’essai philosophique et s’attache à se poser la question de ce qui constitue le ciment de nos communautés politiques. Cheminant main dans la main avec Spinoza, il revient sur la constitution des corps politiques qui consacrent le point d’équilibre - le nexus, dirait le philosophe opticien - où se coordonnent et se modèrent les forces antagonistes que sont la convergence et la divergence. Dans un effort de fidélité rigoureuse aux recherches de Spinoza, Frédéric Lordon s’applique à en décliner les catégories au gré de son questionnement sur ce qui définit les communautés politiques, au regard, avant tout, des affects de la multitude : réputés être à l’origine de la formation du pouvoir, ces affects constituants seraient ensuite captés par un appareil bureaucratique qu’on désigne ordinairement du nom d’Etat.

    Dépasser la dichotomie entre dominants et dominés

    Lordon entreprend donc un travail audacieux aspirant à prendre du recul sur ce qu’est le pouvoir, et sur ses effets sur les individus inscrits dans des corps politiques infraétatiques. La considération selon laquelle le pouvoir politique est confisqué par une élite politique (qu’elle soit bureaucratique ou militante) se trouve alors remise dans la perspective du débat primordial agitant la pensée de gauche. A savoir, la passion de l’horizontalité au détriment de la verticalité, perçue comme le facteur essentiel de la captation du pouvoir par une frange de la communauté. C’est pourquoi, l’auteur réifie le concept de « l’imperium » qui peut être défini comme étant la puissance de la multitude sur elle-même. C’est là que se trouve toute la puissance de l’ouvrage : il dépasse la simple dichotomie opposant dominants et dominés. La multitude sécrète son ordre, sa propre normalité, par l’affect de ses membres d’une part, par l’institutionnalisation de cet ordre au gré des époques d’autre part.

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  • Le Paris des barricades À propos de : Olivier Ihl, La Barricade renversée. Histoire d’une photographie, Paris 1848, Éditions du Croquant

    En analysant trois daguerréotypes représentant la rue du Faubourg-du-Temple les 25 et 26 juin 1848, l’historien Olivier Ihl dessine une « géographie barricadière » de Paris et retrace un moment d’histoire urbaine. Ces clichés donnent à voir la matérialisation d’une aventure collective au début de la Deuxième République.

    Recensé : Olivier Ihl, La Barricade renversée. Histoire d’une photographie, Paris 1848, Paris, Éditions du Croquant, 2016. 148 p., 15 €.
     
    Relatant les « batailles sanglantes » de l’été 1848, Maurice Agulhon remarque : « On a cent récits des journées de Juin. » [1] De nombreux écrits lui ont été précieux, en effet, pour revenir sur cette révolution « dépréciée », tout comme ils furent indispensables à Maurizio Gribaudi et à Michèle Riot-Sarcey qui, partis à la recherche de l’« esprit de 1848 » [2], souhaitaient remédier à l’amnésie de cette révolte. Pour pallier l’oubli de ces quatre jours de combat parisiens, ces derniers avaient également eu recours à toute une iconographie d’époque (dessins, lithographies, estampes, gravures et tableaux). C’est dans cette lignée que s’inscrit La Barricade renversée, court essai qui s’intéresse à trois daguerréotypes représentant la rue du Faubourg-du-Temple les 25 et 26 juin 1848, avant et après les attaques.
     
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  • Montebourg candidat à la primaire PS ? Laurent Baumel sur Europe 1


    Montebourg candidat à la primaire PS ? "Je... par Europe1fr

  • Primaire PS - "Montebourg est celui qui a le plus de visibilité", selon son soutien Laurent Baumel

    Le député PS d'Indre-et-Loire, Laurent Baumel, était l'invité de la Matinale Info ce mercredi 17 août. Il s'affiche comme une soutien d'Arnaud Montebourg comme candidat de la gauche à la présidentielle. Il estime qu'"il faut offrir une alternative aux Français" et que l'ancien ministre en a le pouvoir.
    Interrogé sur les multiples arrêtés anti-brukini, il souhaite "laisser la liberté de décision aux maires", et évaluer la situation localement.