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valls - Page 7

  • L'actualité des socialistes du 10 au 16 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Fondation Jean Jaurès - Gilles Finchelstein : Comprendre en deux graphiques le succès d’Emmanuel Macron

    I - Le positionnement relatif des candidats

    Il a été demandé aux Français d’attribuer une note sur une échelle allant de 0 à 10 pour positionner[1] sur une échelle gauche-droite chacun des candidats. C’est un exercice qui est couramment pratiqué et il est toujours frappant de constater la finesse de ces jugements construits à partir de ce que les Français perçoivent d’un responsable politique, de son parcours, de ses projets, de ses déclarations, de son attitude, de son style.

    Fondation Jean Jaurès,  Adrien Abecassis, Chloé Morin, Emmanuel Rivière - Qui sont les indécis ?

    Cette campagne présidentielle est marquée par une volatilité inédite des électorats. Nul ne saurait à ce stade prédire son issue. Mais il existe une méthode qui rend mieux compte des structures que les fluctuantes intentions de vote tout en analysant les dynamiques : ce qu’on appelle les « probabilités de vote ». Pour cette présidentielle, on distingue alors neuf électorats ayant des comportements de vote très différents : cinq sont solidement arrimés à un candidat et à un seul, quatre sont indécis.

    HAMON, LE PROGRAMME

    La Tribune - Programme économique d'Hamon : le pari de la relance par la consommation

    Le cadrage financier du programme de Benoit Hamon repose essentiellement sur un "choc" de la demande, via notamment les 35 milliards d'euros dévolus au revenu universel d'existence censés doper la consommation et permettre une forte croissance du PIB.

    L'Obs - Made in France, nationalisations... Benoît Hamon copie Montebourg

    Le candidat socialiste à la présidentielle, qui a présenté son projet final ce jeudi, reprend des propositions de ses adversaires de la primaire.

    A la peine dans les sondages, lâché par Manuel Valls, Benoît Hamon a précisé son projet électoral ce jeudi, trois jours avant son grand meeting à Bercy, et quatre jours avant le premier grand débat télévisé de la campagne. Une séquence cruciale pour se relancer, à un peu plus d'un mois du premier tour.

    Le Monde - Hamon prend le contre-pied du quinquennat

    Le candidat PS a présenté son programme jeudi. Il mise tout sur une relance par la demande, mais sans donner les moyens de financer ses promesses.

    C’est le premier étage de la fusée censée faire redécoller la campagne de Benoît Hamon. Avant son grand meeting à Bercy, dimanche, et le débat télévisé de la présidentielle programmé le lendemain, le candidat socialiste a présenté, jeudi 16 mars, son projet électoral.
     

    La grande réforme fiscale annoncée pendant la primaire n’est plus à son programme. La nouvelle mouture du revenu universel est censée remplacer cette mesure.

    A presqu'un mois du premier tour de l'élection présidentielle , Benoît Hamon continue d'amender sérieusement son projet. Une semaine après avoir raboté sa mesure phare de revenu universel , le candidat socialiste à l'Elysée a remisé ce jeudi la grande réforme fiscale qu'il avait promis durant la campagne de la primaire du PS, et qu'une partie des élus socialistes ont réclamé en vain lors du quinquennat Hollande.

    LE FN

    Libé - «Face au FN, la gauche a choisi la solution de facilité»

    Responsable de la cellule de lutte contre le Front national au Parti socialiste, Sarah Proust critique les stratégies adoptées par la gauche. Et affirme qu’il faut prendre ses électeurs au sérieux.

    Elue parisienne du Parti socialiste, Sarah Proust dirige avec la Fréjusienne Elsa Di Méo le groupe de travail de lutte contre le Front national au sein du PS. Elle vient de publier chez la Fondation Jean-Jaurès Apprendre de ses erreurs, un petit ouvrage qui revient sur vingt ans d’impasse stratégique de la gauche face à l’extrême droite.

    Fondation Jean Jaurès - Apprendre de ses erreurs. La gauche face au Front national

    Le Front national ne cesse de se renforcer. Face à lui, la gauche a-t-elle recouru aux bons outils pour le combattre, aux arguments les plus justes ? Non. Pour Sarah Proust, il est temps de l’admettre, de l’assumer et de changer de cap. Dans cet essai, elle analyse les erreurs – les errements ? – de la gauche, menant une réflexion lucide et sans tabou.

    L'Obs - "Le FN, parti de la banqueroute", par Henri Weber

    L’application du programme économique et social de Marine Le Pen plongerait notre pays et l’Europe dans un chaos profond. Voici pourquoi.

    Henri Weber est membre du Parti socialiste, ancien sénateur et ancien député européen. Il dessine pour l"Obs" le scénario du retour au franc..s et son impact désastreux sur le pays. 

    "L’application du programme économique et social de Marine Le Pen plongerait notre pays et l’Europe dans un chaos profond. Le premier engagement de ce programme est la sortie de l’euro et le retour au franc. Le second est une augmentation massive de notre dépense publique (118 milliards d’euros par an).

    L'EURO

    Libé - Tribune : Sortir de l’austérité sans sortir de l’euro… grâce à la monnaie fiscale complémentaire
    Par Thomas Coutrot , Dominique Plihon , Wojtek Kalinowski , Bruno Théret , Gaël Giraud , Vincent Gayon , Jean-Michel Servet , Jérôme Blanc , Marie Fare et Benjamin Lemoine
     
    Introduire des liquidités dans une économie en crise grâce à une monnaie complémentaire, adossée aux recettes fiscales à venir, permettrait d’imaginer d’autres politiques sans pour autant remettre en question la monnaie commune. Cela permettrait une stabilisation de la zone euro.
     
    LES LEGISLATIVES
     
    Europe 1 - Législatives : discussions en cours avec le PS sur des retraits EELV
     
    Les deux partis pourraient aboutir à un accord sur des retraits de candidats écologistes dans plusieurs dizaines de circonscriptions aux élections législatives de juin.

    Des discussions sont en cours entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts pour que les écologistes acceptent de retirer des candidats qu'ils envisageaient de présenter aux législatives contre des socialistes, ont indiqué lundi des sources concordantes.

    VALLS

    L'Obs - "Sectarisme" contre "trahison" : Valls et Hamon consomment leur rupture

    Benoît Hamon au JT de TF1 et Manuel Valls face à ses soutiens de l'Assemblée : mardi soir, les deux finalistes de la primaire socialiste ont entériné leur divorce.

    Il n'annonce pas (encore) son soutien à Emmanuel Macron mais Manuel Valls a, semble-t-il irrémédiablement, lâché mardi 14 mars le candidat investi par son camp - Benoît Hamon. En annonçant dans "Paris Match" puis face à ses soutiens réunis à l'Assemblée nationale qu'il n'apporterait à personne son parrainage d'élu, l'ancien Premier ministre prend une décision très symbolique, alors qu'Alain Juppé, il y a une semaine, avait déclaré apporter le sien à François Fillon pour enterrer la hache de guerre.

    LES AUTONOMES
     
    Le Vent se Lève - « Autonomisme » : misère de la politique contemporaine

    Un an après les mobilisations contre la Loi Travail et alors que la mouvance autonome semble repartie dans un dernier tour de piste à l’occasion des manifestations contre les violences policières, petite analyse des tenants et des aboutissants du phénomène.

    Fin d’après midi place de la République, samedi 18 février : les organisations et les familles à l’origine du rassemblement de soutien à Théo appellent à dissoudre la manifestation. Aussitôt un cortège se forme et commence à faire le tour de la place, invectivant les forces de l’ordre jusqu’à l’affrontement.

    EN CAMPAGNE

    Boursorama - En meeting à Nice, Benoît Hamon muscle son discours contre le FN

    NICE (Reuters) - Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, Benoît Hamon, a ciblé le Front National mercredi lors d'un meeting à Nice, dans une région Provence Alpes-Côte-d'Azur où la gauche n'a pas atteint le second tour aux dernières régionales.

    "Si vous leur donnez le pouvoir par la démocratie, êtes-vous assurés qu'ils vous le rendront si vous arrêtez de voter pour eux ?", s'est-il interrogé devant 800 personnes dont la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, venue le soutenir à la tribune avec un discours également musclé contre le parti frontiste.

    Libé - Hamon à Valls : «En démocratie, le respect de la parole donnée, c’est important»

    Sur TF1, le candidat socialiste à la présidentielle a répondu au choix de l'ancien Premier ministre de ne pas lui apporter son parrainage.

    Benoît Hamon contre-attaque. S’invitant ce mardi soir au 20 heures de TF1 alors que Manuel Valls réunissait ses soutiens à l’Assemblée nationale au même moment, le candidat socialiste a pris l’ex-Premier ministre sur ses fondamentaux : celui du «respect de la parole donné» et de la lutte contre le Front National. Valls décide de ne pas lui accorder son parrainage alors qu’il avait jusqu’ici accepté les règles de la primaire organisée par le PS en janvier? La riposte de Hamon est rude : «En démocratie, le respect de la parole donné, c’est important.

    Reuters - Valls lâche Hamon et veut préparer une future majorité

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls ne parrainera pas le candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, et compte, avec des élus de sa sensibilité, empêcher un second tour Le Pen-Fillon et se préparer à participer à une future majorité présidentielle.

    L'Obs - Hamon donne des gages pour contenir l'exode des socialistes

    Paris (AFP) - Réécriture du revenu universel, discours plus consensuel sur le déficit et la dette publics, hommage au bilan de François Hollande... Benoît Hamon multiplie les gestes de bonne volonté en direction des socialistes, plus que jamais tiraillés entre soutien au vainqueur de la primaire et ralliement à Emmanuel Macron.

    Europe 1 - En Martinique, Benoît Hamon s'attaque aux "assassins d'aube" comme "Le Pen"

    En visite en Martinique, Benoît Hamon a largement cité le poète Aimé Césaire pour dénoncer les "assassins d'aube" parmi lesquels il cite Marine Le Pen.

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a dénoncé dimanche soir lors d'un meeting en Martinique les "assassins d'aube", que sont selon lui Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan, ou encore Marine Le Pen, dans une référence littéraire au poète Aimé Césaire.

    Le Parisien - Présidentielle : Hamon fait plancher son conseil citoyen

    Curiosité de la campagne Hamon, un conseil citoyen, qui s'est réuni hier pour la première fois et où des électeurs cogitent sur des propositions à remettre au candidat.

    « Faut-il être moins ambitieux dans les propositions pour être sûr de ne pas décevoir les gens ? » « On peut faire des propositions sur la politique extérieure ? » Les questions fusent, rue du Château-d'Eau, au QG parisien de Benoît Hamon.

    Le JDD - Hamon, une semaine et un projet pour éviter l'isolement

    Menacé par les ralliements à Emmanuel Macron, le socialiste Benoît Hamon n’a plus guère de temps pour se relancer. Le succès ou non de son grand meeting parisien, dimanche prochain, sera déterminant.

    Plus que dix jours pour décoller. Entre jeudi dernier – où, en vingt-quatre heures chrono, Benoît Hamon a publié un livre, reçu la visite du Premier ministre Bernard Cazeneuve, accordé un entretien au Monde puis participé à L'émission politique de France 2 – et dimanche prochain, où il tiendra son grand meeting à Paris, le vainqueur de la primaire joue gros. Les sondages stagnent ; les critiques de son camp pleuvent ; Emmanuel Macron engrange les ralliements. D'où un net changement de braquet.

    Le Monde - En Guadeloupe, Hamon salue « l’excellent bilan » de Hollande sur les outre-mer

    Le candidat socialiste a estimé samedi qu’« à peu près tous les engagements » pris vis-à-vis des outre-mer avaient été tenus pendant le quinquennat.

    Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle, Benoît Hamon, a salué, samedi 11 mars lors d’un meeting en Guadeloupe, « l’excellent bilan du quinquennat » de François Hollande sur les outre-mer, dont « à peu près tous les engagements ont été tenus ».
     
    Huffington Post - La semaine où le camp Hamon a passé ses nerfs sur Emmanuel Macron

    La tension est telle que plusieurs proches du candidat socialiste se sont exposés à des dérapages.

    Le ton clairement est monté d'un cran entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron. Cette semaine, le premier a multiplié les attaques sur le programme du second, affirmant entre autres que le candidat d'En Marche! était "un marche pied du Front national". La tension est telle que plusieurs de ses soutiens semblent avoir perdu leur sang-froid. Vendredi dans la matinée, c'est Vincent Peillon qui s'est illustré, évoquant l'histoire des chambres à gaz pour commenter les ralliements à l'ex-locataire de Bercy.

    Le JDD - Entre Hamon et Macron, la campagne se crispe

    A moins de 50 jours du premier tour de la présidentielle, les tensions apparaissent entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron. Vendredi, le mouvement En Marche a demandé "le retrait" de Vincent Peillon de la campagne du socialiste après une référence hasardeuse aux chambres à gaz. 

    MACRON

    L'Obs - Les Economistes atterrés jugent Macron : "L'économie en marche arrière"

    Dany Lang et Henri Sterdyniak, signataires du manifeste des Economistes atterrés, étrillent les propositions du leader d'En Marche !

    Dans une note de huit pages intitulée "Emmanuel Macron, l'économie en marche arrière", les Economistes atterrés ont passé à la loupe les propositions économiques du candidat Emmanuel Macron. Le résultat est sans appel : sous la plume de Dany Lang (université Paris-13) et Henry Sterdyniak, directeur du département Economie de la mondialisation de l'OFCE, ils étrillent le programme du leader d'En Marche!.

    Macron, l'économie en marche arrière

  • Le Lab : Présidentielle : le cinglant réquisitoire d’Arnaud Montebourg contre le manque de loyauté de Manuel Valls

    IL EST OU LE RESPECT ? - La campagne présidentielle de Benoît Hamon n’est pas un long fleuve tranquille. Surtout quand une partie de son camp se détourne de lui pour regarder vers Emmanuel Macron. Et après François de Rugy, candidat à la primaire de la Belle Alliance Populaire organisée par le PS, qui a choisi de soutenir le candidat d’En Marche, c’est au tour de Manuel Valls de prendre ses distances avec son engagement à soutenir le vainqueur de la primaire.

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  • L'Obs - "Sectarisme" contre "trahison" : Valls et Hamon consomment leur rupture

    Benoît Hamon au JT de TF1 et Manuel Valls face à ses soutiens de l'Assemblée : mardi soir, les deux finalistes de la primaire socialiste ont entériné leur divorce.

    Il n'annonce pas (encore) son soutien à Emmanuel Macron mais Manuel Valls a, semble-t-il irrémédiablement, lâché mardi 14 mars le candidat investi par son camp - Benoît Hamon. En annonçant dans "Paris Match" puis face à ses soutiens réunis à l'Assemblée nationale qu'il n'apporterait à personne son parrainage d'élu, l'ancien Premier ministre prend une décision très symbolique, alors qu'Alain Juppé, il y a une semaine, avait déclaré apporter le sien à François Fillon pour enterrer la hache de guerre.

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  • Libé - Hamon à Valls : «En démocratie, le respect de la parole donnée, c’est important»

    Sur TF1, le candidat socialiste à la présidentielle a répondu au choix de l'ancien Premier ministre de ne pas lui apporter son parrainage.

    Benoît Hamon contre-attaque. S’invitant ce mardi soir au 20 heures de TF1 alors que Manuel Valls réunissait ses soutiens à l’Assemblée nationale au même moment, le candidat socialiste a pris l’ex-Premier ministre sur ses fondamentaux : celui du «respect de la parole donné» et de la lutte contre le Front National. Valls décide de ne pas lui accorder son parrainage alors qu’il avait jusqu’ici accepté les règles de la primaire organisée par le PS en janvier? La riposte de Hamon est rude : «En démocratie, le respect de la parole donné, c’est important.

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  • Le Monde - Manuel Valls ne parrainera pas Benoît Hamon

    L’ancien premier ministre, qui a démenti un soutien à Emmanuel Macron, réunit ses proches à l’Assemblée ce soir.

    Quelle place pour Manuel Valls dans la campagne présidentielle ? L’ancien premier ministre, discret depuis sa défaite face à Benoît Hamon lors de la primaire à gauche, fait quelques signes.

    « Je ne peux pas apporter mon parrainage à Benoît Hamon », a-t-il déclaré à Paris-Match dans un article paru mardi 14 mars. Dans le même temps, l’ex-chef du gouvernement a dû démentir un soutien à Emmanuel Macron, annoncé par Le Parisien.

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  • L'Obs - De Jaurès à Valls et Hamon : un siècle de controverses socialistes

    PASSÉ-PRÉSENT. Rassurons l'électeur de gauche, après la primaire : cette famille politique a toujours été minée par les divisions et les incertitudes doctrinales.

    Un cycle se termine", a dit Manuel Valls le soir de sa défaite à la primaire de la gauche – c’est-à-dire, ont expliqué les commentateurs, le cycle commencé en 1971 au congrès d’Epinay. Cette fin de période se transformera-t-elle en fin tout court pour une formation que l’on dit en panne idéologique, et menacée par un schisme entre gauche de gouvernement et gauche de proposition ?

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  • L'actualité des socialistes du 27 janvier au 2 février (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : L'INVESTITURE

    Libé - Investi par le PS, Hamon ne change pas de ligne

    Le vainqueur de la primaire a prononcé ce dimanche à Paris son premier discours de candidat. S’il a fait applaudir François Hollande et donné quitus à une partie du bilan du quinquennat, il n’a rien changé à ses propositions de campagne.

    L'Obs - Investi par le PS : le petit diviseur Hamon se fait grand rassembleur

    Officiellement investi ce dimanche à Paris, l'éternel minoritaire du PS a voulu démontrer qu'il était désormais en capacité de constituer une majorité.

    Le Figaro - Hamon espère surfer sur une dynamique positive

    Porté par des sondages à sa faveur, Benoît Hamon se garde d'incarner « l'homme providentiel ». Figure qu'il laisse à ses deux concurrents, Jean-Luc Mélenchon à sa gauche et Emmanuel Macron à sa droite.

    «Avec lui, la gauche est de retour!» Au micro, le jeune militant qui introduit Benoît Hamon pour son discours d'investiture, dimanche matin, s'emballe un peu. Il hurle presque. Les drapeaux volent dans les premiers rangs et les 2500 militants annoncés sont debout.

    Le Monde - Benoît Hamon insiste sur l’indispensable rassemblement d’une gauche éclatée

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire à gauche, l’ancien ministre de l’éducation a été officiellement investi dimanche à la Mutualité, à Paris.

    Il se lève, front plissé, inimitables sourcils circonflexes et long sourire amusé, alors que les 2 000 militants socialistes rassemblés à la maison de la Mutualité, à Paris, agitent des drapeaux multicolores et s’époumonent : « Benoît président, Benoît président ! » Le président de la haute autorité de la primaire, Thomas Clay, vient d’annoncer sans rire (mais il fait rire la salle) les « résultats définitifs » du scrutin des 22 et 29 janvier, avant de déclarer « officiellement » lancée la campagne du candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle.

    France Inter - Benoît Hamon officiellement investi, le PS commence à y croire

    Benoît Hamon a prononcé ce dimanche son discours d'investiture en vue de la présidentielle, s'adressant tour à tour aux ténors duPS, à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

    Sud Ouest - Benoît Hamon, un candidat qui bouscule les codes ?

    Parti avec l’intention de donner un coup de pied à "la vieille politique", Benoît Hamon cherche à sortir de l’institutionnel, quitte à donner dans l’autodérision

    Investi candidat dimanche par le PS, Benoît Hamon a adopté depuis son entrée en campagne un style décontracté mâtiné d’autodérision qu’il entend bien imposer comme sa vision – frondeuse – de la présidentialité.

    Le Monde - Benoît Hamon investi par le PS après sa victoire à la primaire à gauche

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche à la Mutualité.

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche 5 février à la Mutualité par le Parti socialiste (PS) qui se prend à rêver d’accéder au second tour de la présidentielle, sans toutefois être totalement rassemblé.
     

    Sept jours après sa victoire triomphante à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon entre dans le vif du sujet. Pour lui, tout démarre réellement ce dimanche 5 février, jour de son investiture par le Parti socialiste. Le député des Yvelines, qui a placé le curseur à gauche pendant la primaire, contrastant ainsi avec la politique sociale-libérale de l'ancien premier ministre Manuel Valls, est dans une position loin d'être confortable. Le succès électoral du quadragénaire n'a pas suffi à rassembler les Éléphants, qui marchent en ordre dispersé.

    L'Obs - Convention d'investiture : le rite de passage de Benoît Hamon

    A la Mutualité, le vainqueur de la primaire de la "Belle alliance populaire" sera officiellement investi candidat à l'élection présidentielle. Devant les caciques du parti mais en l'absence des ténors du gouvernement...

    FABIEN ESCALONA

    Le Monde - Fabien Escalona : « Le défi de Hamon, asseoir sa domination sur le Parti socialiste »

    Politiste et spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse les enjeux de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste.

    Politiste et chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse la percée de Benoît Hamon à la primaire socialiste, dimanche 29 janvier, et ses enjeux pour le Parti socialiste (PS) et pour la gauche. Il estime notamment que « Hamon a réussi à incarner une forme de réhabilitation des valeurs de la gauche ».
     
    LYON
     
     
    Tout le monde n’a pas succombé à la Macron- mania à Lyon. Deux camps s’affrontent désormais chez les socialistes.
     
    Le maire de Lyon, soutien historique d’Emmanuel Macron, a embarqué dans l’aventure bon nombre de ses amis politiques lyonnais. Il y a là trois députés investis par le Parti socialiste (Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine, Hubert Julien-Laferrière), le premier adjoint Georges Képénékian, ou encore David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement et, surtout, premier secrétaire fédéral du parti à la rose. Autre prise, quelques jours plus tard, Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon.
     
     
    Malgré un appel au boycott lancé par une partie des socialistes lyonnais, la gauche s'est rendue aux urnes. Et a offert une large victoire à Benoît Hamon.
    À Lyon, fief macroniste, les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes dimanche. De longues et patientes files se sont étirées devant les bureaux de vote, améliorant de près d'un quart la participation du 22 janvier. Le député socialiste Yves Blein, organisateur de la primaire dans le Rhône, depuis que le secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld, a pris fait et cause pour Emmanuel Macron, n'a pas caché sa satisfaction devant les chiffres de la mobilisation. « Sur Lyon, la participation est en hausse de 23 % et 24 % par rapport au premier tour », se félicite-t-il. « J'ai toujours pensé qu'il y avait des appels qui n'étaient pas utiles. Quand les gens ont envie d'aller voter, eh bien, ils votent. »
     
     
    Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon va résonner comme un coup de clairon pour tous les membres du PS du Rhône qui soutiennent déjà le candidat En Marche. Pourtant, d'irréductibles socialistes résistent toujours à l'appel de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances et soutiennent encore le candidat du PS, Benoît Hamon. Hamon ou Macron ? Qui soutient qui ? Petit tour d'horizon des candidats investis par le PS dans le Rhône.
     
     
    Nathalie Perrin-Gilbert a lancé ce jeudi sa campagne dans la 2e circonscription du Rhône. Etaient présentes Isabelle Attard, une députée citoyenne du Calvados, et la candidate à la présidentielle Charlotte Marchandise, mais l’occasion a surtout permis d’écouter les propositions des militants.
     
     
    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.
     
    SONDAGES
     
     
    .... L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.
     
     
    Depuis notre dernier point sondage, la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et l’affaire Penelope à droite ont totalement rebattu les cartes… y compris auprès de l'électorat jeune.

    A deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, la nouvelle étude Elabe(*) pour Les Echos, publiée ce 1er février, jette un pavé dans la marre. A droite François Fillon dégringole, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui trouve en Benoît Hamon un sérieux concurrent sur ces terres…

    Huffington Post - Benoît Hamon supplante Emmanuel Macron comme personnalité politique préférée des Français [EXCLUSIF]

    La primaire de gauche est en revanche fatale à Manuel Valls qui intègre le flop 5. François Hollande perd, quant à lui, deux points.

    L'enquête a été réalisée avant le second tour de la primaire de la gauche. Mais même avant sa très nette victoire, Benoît Hamon avait séduit au-delà de son camp, si l'on regarde la vague de février du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé. Le député des Yvelines est ainsi devenu la personnalité politique préférée des Français.

    HAMON

    Le Monde - Benoît Hamon, un candidat encore en rodage

    Le candidat du Parti socialiste s’est rendu, vendredi 3 février, en Moselle. Après sa victoire à la primaire à gauche, le 29 janvier, il doit désormais passer du rêve à la réalité.

    A peine débarqué en gare de Metz, vendredi matin, Benoît Hamon est pris au pied de la lettre par les passants qui le reconnaissent. « Monsieur Hamon, si vous donnez les 750 euros, je dis chapeau ! », le hèle un homme dans le hall du bâtiment. « Monsieur Hamon, j’ai voté pour vous », lui lance un autre sur le parvis. « Merci, c’est cool », lui répond le candidat. « Oui, mais tenez vos promesses, hein ? », le presse son interlocuteur.
     

    Benjamin des candidats PS à la présidentielle sous la Ve République, le vainqueur de la primaire de gauche reste perçu, à 49 ans, comme un jeune en politique. Une idée renforcée par sa volonté de mettre les nouvelles générations au centre de son projet.

    Le Lab - Investitures PS : Benoît Hamon refuse d'"offrir des têtes" à Jean-Luc Mélenchon

    Benoît Hamon saura-t-il rassembler la gauche du PS derrière lui pour former un "accord de majorité" ? Si l’affaire ne devrait pas poser de problème pour Yannick Jadot (EELV), elle semble plus compliquée pour Jean-Luc Mélenchon.

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes", après que le candidat de La France insoumise lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    Libé - Le projet de Hamon testé par la génération système D

    Depuis la victoire de Benoît Hamon, certains observateurs et responsables politiques disent ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer pour que des «hommes et des femmes de gauche» fassent «le choix du passé», de «l’utopie», plutôt que celui du «réalisme» de la gauche qui gouverne, incarné par Manuel Valls. Alors, comme dans l’entre-deux-tours, les voilà qui pilonnent les propositions de Hamon, et les disqualifient parce qu’«utopistes».

    Boursorama - Investitures PS: Hamon contre l'idée d'"offrir des têtes" à Mélenchon

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi soir ne pas vouloir "offrir des têtes", après que Jean-Luc Mélenchon lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    A un internaute qui lui demandait s'il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s'est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l'unité de la gauche".

    Le Monde - Après son entretien avec François Hollande, Benoît Hamon entend se «tourner vers l’avenir»

    Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle s’est entretenu pendant environ une heure mercredi 1er février, à l’Elysée, avec le président de la République.

    Benoît Hamon a expliqué, jeudi 2 février, qu’il entendait se « tourner vers l’avenir », à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec François Hollande. Le candidat du Parti socialiste a assuré que celle-ci ne constituait pas un « passage de témoin ». M. Hollande a reçu son ancien ministre pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l’Elysée.

    Libé - De Hollande à Mélenchon, Hamon doit rassembler sans ressembler

    Le candidat socialiste tout juste désigné a rendez-vous jeudi à l'Elysée. Il peut s'appuyer sur de bons sondages pour réunir toutes les tendances de la gauche sans trahir ses promesses.

    D’un côté, François Hollande, de l’autre Jean-Luc Mélenchon : Benoît Hamon se pose au centre du jeu. Quelques jours après sa large victoire à la primaire de la Belle Alliance populaire (58,7 %) et boosté par de premières intentions de vote très favo­rables – qui le placent au coude à coude avec Fillon et Macron pour la deuxième place en 2017 – il poursuit son petit tour des gauches avant son discours d’investiture de dimanche matin. Au programme : «rassembler» son camp et donner la parole à des intervenants extérieurs au PS.

    Lyon Capitale - Région : des élus “vallsistes” apportent leur soutien à Benoît Hamon

    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.

    Libé - A gauche, Benoît Hamon et Yannick Jadot toujours plus proches

    Si aucune décision de ralliement à Benoît Hamon n'a été prise pour l'heure chez les Verts, ce dernier et le candidat EE-LV, dont les programmes convergent, se sont rencontrés ce mardi.

    Mediapart - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé Par Olivier Tonneau

    Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile? Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".

    CHEVENEMENT

    Libé - Jean-Pierre Chevènement : il faut «mener une lutte culturelle» contre le salafisme

    Légiférer contre la mouvance rigoriste n’est pas la bonne méthode, selon le président de la Fondation pour l’islam de France, confiant sur la pérennité de son institution.

    En fonction depuis deux mois, le président de la Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement, sait déjà où il va. «Il faut distinguer l’islam traditionnel et le salafisme», a plaidé Jean-Pierre Chevènement, intervenant jeudi devant une cinquantaine de décideurs, à l’Institut Diderot, un cercle de réflexion.

    HAMON/MONTEBOURG
     

    Les deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.

    Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande.

    VALLS

     
    Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.

    Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.

    TAUBIRA

    Le JDD - Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"

    Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent". 

    PAUL ALLIES

    Mediapart - Contre le pouvoir présidentiel, une nouvelle République, Par Edwy Plenel

    Contributeur du Club de Mediapart depuis l'origine, Paul Alliès, président de la Convention pour la Sixième République (C6R), publie aux éditions Don Quichotte un livre issu de ses chroniques. Ce "rêve d'autre chose" est l'outil indispensable pour accompagner la refondation démocratique qu'appelle l'actuelle crise de régime. C'est pourquoi j'ai accepté de le préfacer. Préface que voici.
     
    REVENU UNIVERSEL
     

    Cynthia Fleury est philosophe. Accorder à chaque citoyen majeur sans condition, un revenu mensuel avoisinant les 700 euros, c’est la mesure que défendrait Cynthia Fleury si elle était présidente.

    Pour elle, il s’agit de "repenser un nouvel acte de l’Etat Providence, comme il y a eu la Sécurité Sociale en son temps". "Cet acte, poursuit-elle, doit se fonder sur un rapport tout à fait différent au travail sachant qu’il y aura toujours du travail mais il n’y aura pas toujours d’emploi…"

    Le blog de T.Piketty - Notre revenu universel est-il vraiment universel?

    Suite à l’appel « Pour un revenu universel crédible et audacieux » lancé la semaine dernière par une dizaine de chercheurs (Antoine Bozio, Thomas Breda, Julia Cagé, Lucas Chancel, Elise Huillery, Camille Landais, Dominique Méda, Emmanuel Saez, Tancrède Voituriez), nous avons reçu de très nombreux encouragements, et aussi bien sûr des questions et des demandes d’éclaircissements. A commencer par celle-ci : le système de revenu universel que nous proposons est-il vraiment universel, dans la mesure où nous ne défendons pas l’idée d’une allocation mensuelle identique versée à chacun ? La question est légitime et je voudrais y répondre ici le plus clairement possible.

     
  • L'actualité des socialistes du 27 janvier au 2 février (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : L'INVESTITURE

    Libé - Investi par le PS, Hamon ne change pas de ligne

    Le vainqueur de la primaire a prononcé ce dimanche à Paris son premier discours de candidat. S’il a fait applaudir François Hollande et donné quitus à une partie du bilan du quinquennat, il n’a rien changé à ses propositions de campagne.

    L'Obs - Investi par le PS : le petit diviseur Hamon se fait grand rassembleur

    Officiellement investi ce dimanche à Paris, l'éternel minoritaire du PS a voulu démontrer qu'il était désormais en capacité de constituer une majorité.

    Le Figaro - Hamon espère surfer sur une dynamique positive

    Porté par des sondages à sa faveur, Benoît Hamon se garde d'incarner « l'homme providentiel ». Figure qu'il laisse à ses deux concurrents, Jean-Luc Mélenchon à sa gauche et Emmanuel Macron à sa droite.

    «Avec lui, la gauche est de retour!» Au micro, le jeune militant qui introduit Benoît Hamon pour son discours d'investiture, dimanche matin, s'emballe un peu. Il hurle presque. Les drapeaux volent dans les premiers rangs et les 2500 militants annoncés sont debout.

    Le Monde - Benoît Hamon insiste sur l’indispensable rassemblement d’une gauche éclatée

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire à gauche, l’ancien ministre de l’éducation a été officiellement investi dimanche à la Mutualité, à Paris.

    Il se lève, front plissé, inimitables sourcils circonflexes et long sourire amusé, alors que les 2 000 militants socialistes rassemblés à la maison de la Mutualité, à Paris, agitent des drapeaux multicolores et s’époumonent : « Benoît président, Benoît président ! » Le président de la haute autorité de la primaire, Thomas Clay, vient d’annoncer sans rire (mais il fait rire la salle) les « résultats définitifs » du scrutin des 22 et 29 janvier, avant de déclarer « officiellement » lancée la campagne du candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle.

    France Inter - Benoît Hamon officiellement investi, le PS commence à y croire

    Benoît Hamon a prononcé ce dimanche son discours d'investiture en vue de la présidentielle, s'adressant tour à tour aux ténors duPS, à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

    Sud Ouest - Benoît Hamon, un candidat qui bouscule les codes ?

    Parti avec l’intention de donner un coup de pied à "la vieille politique", Benoît Hamon cherche à sortir de l’institutionnel, quitte à donner dans l’autodérision

    Investi candidat dimanche par le PS, Benoît Hamon a adopté depuis son entrée en campagne un style décontracté mâtiné d’autodérision qu’il entend bien imposer comme sa vision – frondeuse – de la présidentialité.

    Le Monde - Benoît Hamon investi par le PS après sa victoire à la primaire à gauche

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche à la Mutualité.

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche 5 février à la Mutualité par le Parti socialiste (PS) qui se prend à rêver d’accéder au second tour de la présidentielle, sans toutefois être totalement rassemblé.
     

    Sept jours après sa victoire triomphante à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon entre dans le vif du sujet. Pour lui, tout démarre réellement ce dimanche 5 février, jour de son investiture par le Parti socialiste. Le député des Yvelines, qui a placé le curseur à gauche pendant la primaire, contrastant ainsi avec la politique sociale-libérale de l'ancien premier ministre Manuel Valls, est dans une position loin d'être confortable. Le succès électoral du quadragénaire n'a pas suffi à rassembler les Éléphants, qui marchent en ordre dispersé.

    L'Obs - Convention d'investiture : le rite de passage de Benoît Hamon

    A la Mutualité, le vainqueur de la primaire de la "Belle alliance populaire" sera officiellement investi candidat à l'élection présidentielle. Devant les caciques du parti mais en l'absence des ténors du gouvernement...

    FABIEN ESCALONA

    Le Monde - Fabien Escalona : « Le défi de Hamon, asseoir sa domination sur le Parti socialiste »

    Politiste et spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse les enjeux de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste.

    Politiste et chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse la percée de Benoît Hamon à la primaire socialiste, dimanche 29 janvier, et ses enjeux pour le Parti socialiste (PS) et pour la gauche. Il estime notamment que « Hamon a réussi à incarner une forme de réhabilitation des valeurs de la gauche ».
     
    LYON
     
     
    Tout le monde n’a pas succombé à la Macron- mania à Lyon. Deux camps s’affrontent désormais chez les socialistes.
     
    Le maire de Lyon, soutien historique d’Emmanuel Macron, a embarqué dans l’aventure bon nombre de ses amis politiques lyonnais. Il y a là trois députés investis par le Parti socialiste (Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine, Hubert Julien-Laferrière), le premier adjoint Georges Képénékian, ou encore David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement et, surtout, premier secrétaire fédéral du parti à la rose. Autre prise, quelques jours plus tard, Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon.
     
     
    Malgré un appel au boycott lancé par une partie des socialistes lyonnais, la gauche s'est rendue aux urnes. Et a offert une large victoire à Benoît Hamon.
    À Lyon, fief macroniste, les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes dimanche. De longues et patientes files se sont étirées devant les bureaux de vote, améliorant de près d'un quart la participation du 22 janvier. Le député socialiste Yves Blein, organisateur de la primaire dans le Rhône, depuis que le secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld, a pris fait et cause pour Emmanuel Macron, n'a pas caché sa satisfaction devant les chiffres de la mobilisation. « Sur Lyon, la participation est en hausse de 23 % et 24 % par rapport au premier tour », se félicite-t-il. « J'ai toujours pensé qu'il y avait des appels qui n'étaient pas utiles. Quand les gens ont envie d'aller voter, eh bien, ils votent. »
     
     
    Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon va résonner comme un coup de clairon pour tous les membres du PS du Rhône qui soutiennent déjà le candidat En Marche. Pourtant, d'irréductibles socialistes résistent toujours à l'appel de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances et soutiennent encore le candidat du PS, Benoît Hamon. Hamon ou Macron ? Qui soutient qui ? Petit tour d'horizon des candidats investis par le PS dans le Rhône.
     
     
    Nathalie Perrin-Gilbert a lancé ce jeudi sa campagne dans la 2e circonscription du Rhône. Etaient présentes Isabelle Attard, une députée citoyenne du Calvados, et la candidate à la présidentielle Charlotte Marchandise, mais l’occasion a surtout permis d’écouter les propositions des militants.
     
     
    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.
     
    SONDAGES
     
     
    .... L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.
     
     
    Depuis notre dernier point sondage, la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et l’affaire Penelope à droite ont totalement rebattu les cartes… y compris auprès de l'électorat jeune.

    A deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, la nouvelle étude Elabe(*) pour Les Echos, publiée ce 1er février, jette un pavé dans la marre. A droite François Fillon dégringole, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui trouve en Benoît Hamon un sérieux concurrent sur ces terres…

    Huffington Post - Benoît Hamon supplante Emmanuel Macron comme personnalité politique préférée des Français [EXCLUSIF]

    La primaire de gauche est en revanche fatale à Manuel Valls qui intègre le flop 5. François Hollande perd, quant à lui, deux points.

    L'enquête a été réalisée avant le second tour de la primaire de la gauche. Mais même avant sa très nette victoire, Benoît Hamon avait séduit au-delà de son camp, si l'on regarde la vague de février du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé. Le député des Yvelines est ainsi devenu la personnalité politique préférée des Français.

    HAMON

    Le Monde - Benoît Hamon, un candidat encore en rodage

    Le candidat du Parti socialiste s’est rendu, vendredi 3 février, en Moselle. Après sa victoire à la primaire à gauche, le 29 janvier, il doit désormais passer du rêve à la réalité.

    A peine débarqué en gare de Metz, vendredi matin, Benoît Hamon est pris au pied de la lettre par les passants qui le reconnaissent. « Monsieur Hamon, si vous donnez les 750 euros, je dis chapeau ! », le hèle un homme dans le hall du bâtiment. « Monsieur Hamon, j’ai voté pour vous », lui lance un autre sur le parvis. « Merci, c’est cool », lui répond le candidat. « Oui, mais tenez vos promesses, hein ? », le presse son interlocuteur.
     

    Benjamin des candidats PS à la présidentielle sous la Ve République, le vainqueur de la primaire de gauche reste perçu, à 49 ans, comme un jeune en politique. Une idée renforcée par sa volonté de mettre les nouvelles générations au centre de son projet.

    Le Lab - Investitures PS : Benoît Hamon refuse d'"offrir des têtes" à Jean-Luc Mélenchon

    Benoît Hamon saura-t-il rassembler la gauche du PS derrière lui pour former un "accord de majorité" ? Si l’affaire ne devrait pas poser de problème pour Yannick Jadot (EELV), elle semble plus compliquée pour Jean-Luc Mélenchon.

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes", après que le candidat de La France insoumise lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    Libé - Le projet de Hamon testé par la génération système D

    Depuis la victoire de Benoît Hamon, certains observateurs et responsables politiques disent ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer pour que des «hommes et des femmes de gauche» fassent «le choix du passé», de «l’utopie», plutôt que celui du «réalisme» de la gauche qui gouverne, incarné par Manuel Valls. Alors, comme dans l’entre-deux-tours, les voilà qui pilonnent les propositions de Hamon, et les disqualifient parce qu’«utopistes».

    Boursorama - Investitures PS: Hamon contre l'idée d'"offrir des têtes" à Mélenchon

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi soir ne pas vouloir "offrir des têtes", après que Jean-Luc Mélenchon lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    A un internaute qui lui demandait s'il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s'est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l'unité de la gauche".

    Le Monde - Après son entretien avec François Hollande, Benoît Hamon entend se «tourner vers l’avenir»

    Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle s’est entretenu pendant environ une heure mercredi 1er février, à l’Elysée, avec le président de la République.

    Benoît Hamon a expliqué, jeudi 2 février, qu’il entendait se « tourner vers l’avenir », à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec François Hollande. Le candidat du Parti socialiste a assuré que celle-ci ne constituait pas un « passage de témoin ». M. Hollande a reçu son ancien ministre pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l’Elysée.

    Libé - De Hollande à Mélenchon, Hamon doit rassembler sans ressembler

    Le candidat socialiste tout juste désigné a rendez-vous jeudi à l'Elysée. Il peut s'appuyer sur de bons sondages pour réunir toutes les tendances de la gauche sans trahir ses promesses.

    D’un côté, François Hollande, de l’autre Jean-Luc Mélenchon : Benoît Hamon se pose au centre du jeu. Quelques jours après sa large victoire à la primaire de la Belle Alliance populaire (58,7 %) et boosté par de premières intentions de vote très favo­rables – qui le placent au coude à coude avec Fillon et Macron pour la deuxième place en 2017 – il poursuit son petit tour des gauches avant son discours d’investiture de dimanche matin. Au programme : «rassembler» son camp et donner la parole à des intervenants extérieurs au PS.

    Lyon Capitale - Région : des élus “vallsistes” apportent leur soutien à Benoît Hamon

    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.

    Libé - A gauche, Benoît Hamon et Yannick Jadot toujours plus proches

    Si aucune décision de ralliement à Benoît Hamon n'a été prise pour l'heure chez les Verts, ce dernier et le candidat EE-LV, dont les programmes convergent, se sont rencontrés ce mardi.

    Mediapart - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé Par Olivier Tonneau

    Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile? Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".

    CHEVENEMENT

    Libé - Jean-Pierre Chevènement : il faut «mener une lutte culturelle» contre le salafisme

    Légiférer contre la mouvance rigoriste n’est pas la bonne méthode, selon le président de la Fondation pour l’islam de France, confiant sur la pérennité de son institution.

    En fonction depuis deux mois, le président de la Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement, sait déjà où il va. «Il faut distinguer l’islam traditionnel et le salafisme», a plaidé Jean-Pierre Chevènement, intervenant jeudi devant une cinquantaine de décideurs, à l’Institut Diderot, un cercle de réflexion.

    HAMON/MONTEBOURG
     

    Les deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.

    Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande.

    VALLS

     
    Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.

    Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.

    TAUBIRA

    Le JDD - Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"

    Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent". 

    PAUL ALLIES

    Mediapart - Contre le pouvoir présidentiel, une nouvelle République, Par Edwy Plenel

    Contributeur du Club de Mediapart depuis l'origine, Paul Alliès, président de la Convention pour la Sixième République (C6R), publie aux éditions Don Quichotte un livre issu de ses chroniques. Ce "rêve d'autre chose" est l'outil indispensable pour accompagner la refondation démocratique qu'appelle l'actuelle crise de régime. C'est pourquoi j'ai accepté de le préfacer. Préface que voici.
     
    REVENU UNIVERSEL
     

    Cynthia Fleury est philosophe. Accorder à chaque citoyen majeur sans condition, un revenu mensuel avoisinant les 700 euros, c’est la mesure que défendrait Cynthia Fleury si elle était présidente.

    Pour elle, il s’agit de "repenser un nouvel acte de l’Etat Providence, comme il y a eu la Sécurité Sociale en son temps". "Cet acte, poursuit-elle, doit se fonder sur un rapport tout à fait différent au travail sachant qu’il y aura toujours du travail mais il n’y aura pas toujours d’emploi…"

    Le blog de T.Piketty - Notre revenu universel est-il vraiment universel?

    Suite à l’appel « Pour un revenu universel crédible et audacieux » lancé la semaine dernière par une dizaine de chercheurs (Antoine Bozio, Thomas Breda, Julia Cagé, Lucas Chancel, Elise Huillery, Camille Landais, Dominique Méda, Emmanuel Saez, Tancrède Voituriez), nous avons reçu de très nombreux encouragements, et aussi bien sûr des questions et des demandes d’éclaircissements. A commencer par celle-ci : le système de revenu universel que nous proposons est-il vraiment universel, dans la mesure où nous ne défendons pas l’idée d’une allocation mensuelle identique versée à chacun ? La question est légitime et je voudrais y répondre ici le plus clairement possible.

     
  • L'actualité des socialistes du 27 janvier au 2 février (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : L'INVESTITURE

    Libé - Investi par le PS, Hamon ne change pas de ligne

    Le vainqueur de la primaire a prononcé ce dimanche à Paris son premier discours de candidat. S’il a fait applaudir François Hollande et donné quitus à une partie du bilan du quinquennat, il n’a rien changé à ses propositions de campagne.

    L'Obs - Investi par le PS : le petit diviseur Hamon se fait grand rassembleur

    Officiellement investi ce dimanche à Paris, l'éternel minoritaire du PS a voulu démontrer qu'il était désormais en capacité de constituer une majorité.

    Le Figaro - Hamon espère surfer sur une dynamique positive

    Porté par des sondages à sa faveur, Benoît Hamon se garde d'incarner « l'homme providentiel ». Figure qu'il laisse à ses deux concurrents, Jean-Luc Mélenchon à sa gauche et Emmanuel Macron à sa droite.

    «Avec lui, la gauche est de retour!» Au micro, le jeune militant qui introduit Benoît Hamon pour son discours d'investiture, dimanche matin, s'emballe un peu. Il hurle presque. Les drapeaux volent dans les premiers rangs et les 2500 militants annoncés sont debout.

    Le Monde - Benoît Hamon insiste sur l’indispensable rassemblement d’une gauche éclatée

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire à gauche, l’ancien ministre de l’éducation a été officiellement investi dimanche à la Mutualité, à Paris.

    Il se lève, front plissé, inimitables sourcils circonflexes et long sourire amusé, alors que les 2 000 militants socialistes rassemblés à la maison de la Mutualité, à Paris, agitent des drapeaux multicolores et s’époumonent : « Benoît président, Benoît président ! » Le président de la haute autorité de la primaire, Thomas Clay, vient d’annoncer sans rire (mais il fait rire la salle) les « résultats définitifs » du scrutin des 22 et 29 janvier, avant de déclarer « officiellement » lancée la campagne du candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle.

    France Inter - Benoît Hamon officiellement investi, le PS commence à y croire

    Benoît Hamon a prononcé ce dimanche son discours d'investiture en vue de la présidentielle, s'adressant tour à tour aux ténors duPS, à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

    Sud Ouest - Benoît Hamon, un candidat qui bouscule les codes ?

    Parti avec l’intention de donner un coup de pied à "la vieille politique", Benoît Hamon cherche à sortir de l’institutionnel, quitte à donner dans l’autodérision

    Investi candidat dimanche par le PS, Benoît Hamon a adopté depuis son entrée en campagne un style décontracté mâtiné d’autodérision qu’il entend bien imposer comme sa vision – frondeuse – de la présidentialité.

    Le Monde - Benoît Hamon investi par le PS après sa victoire à la primaire à gauche

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche à la Mutualité.

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche 5 février à la Mutualité par le Parti socialiste (PS) qui se prend à rêver d’accéder au second tour de la présidentielle, sans toutefois être totalement rassemblé.
     

    Sept jours après sa victoire triomphante à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon entre dans le vif du sujet. Pour lui, tout démarre réellement ce dimanche 5 février, jour de son investiture par le Parti socialiste. Le député des Yvelines, qui a placé le curseur à gauche pendant la primaire, contrastant ainsi avec la politique sociale-libérale de l'ancien premier ministre Manuel Valls, est dans une position loin d'être confortable. Le succès électoral du quadragénaire n'a pas suffi à rassembler les Éléphants, qui marchent en ordre dispersé.

    L'Obs - Convention d'investiture : le rite de passage de Benoît Hamon

    A la Mutualité, le vainqueur de la primaire de la "Belle alliance populaire" sera officiellement investi candidat à l'élection présidentielle. Devant les caciques du parti mais en l'absence des ténors du gouvernement...

    FABIEN ESCALONA

    Le Monde - Fabien Escalona : « Le défi de Hamon, asseoir sa domination sur le Parti socialiste »

    Politiste et spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse les enjeux de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste.

    Politiste et chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse la percée de Benoît Hamon à la primaire socialiste, dimanche 29 janvier, et ses enjeux pour le Parti socialiste (PS) et pour la gauche. Il estime notamment que « Hamon a réussi à incarner une forme de réhabilitation des valeurs de la gauche ».
     
    LYON
     
     
    Tout le monde n’a pas succombé à la Macron- mania à Lyon. Deux camps s’affrontent désormais chez les socialistes.
     
    Le maire de Lyon, soutien historique d’Emmanuel Macron, a embarqué dans l’aventure bon nombre de ses amis politiques lyonnais. Il y a là trois députés investis par le Parti socialiste (Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine, Hubert Julien-Laferrière), le premier adjoint Georges Képénékian, ou encore David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement et, surtout, premier secrétaire fédéral du parti à la rose. Autre prise, quelques jours plus tard, Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon.
     
     
    Malgré un appel au boycott lancé par une partie des socialistes lyonnais, la gauche s'est rendue aux urnes. Et a offert une large victoire à Benoît Hamon.
    À Lyon, fief macroniste, les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes dimanche. De longues et patientes files se sont étirées devant les bureaux de vote, améliorant de près d'un quart la participation du 22 janvier. Le député socialiste Yves Blein, organisateur de la primaire dans le Rhône, depuis que le secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld, a pris fait et cause pour Emmanuel Macron, n'a pas caché sa satisfaction devant les chiffres de la mobilisation. « Sur Lyon, la participation est en hausse de 23 % et 24 % par rapport au premier tour », se félicite-t-il. « J'ai toujours pensé qu'il y avait des appels qui n'étaient pas utiles. Quand les gens ont envie d'aller voter, eh bien, ils votent. »
     
     
    Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon va résonner comme un coup de clairon pour tous les membres du PS du Rhône qui soutiennent déjà le candidat En Marche. Pourtant, d'irréductibles socialistes résistent toujours à l'appel de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances et soutiennent encore le candidat du PS, Benoît Hamon. Hamon ou Macron ? Qui soutient qui ? Petit tour d'horizon des candidats investis par le PS dans le Rhône.
     
     
    Nathalie Perrin-Gilbert a lancé ce jeudi sa campagne dans la 2e circonscription du Rhône. Etaient présentes Isabelle Attard, une députée citoyenne du Calvados, et la candidate à la présidentielle Charlotte Marchandise, mais l’occasion a surtout permis d’écouter les propositions des militants.
     
     
    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.
     
    SONDAGES
     
     
    .... L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.
     
     
    Depuis notre dernier point sondage, la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et l’affaire Penelope à droite ont totalement rebattu les cartes… y compris auprès de l'électorat jeune.

    A deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, la nouvelle étude Elabe(*) pour Les Echos, publiée ce 1er février, jette un pavé dans la marre. A droite François Fillon dégringole, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui trouve en Benoît Hamon un sérieux concurrent sur ces terres…

    Huffington Post - Benoît Hamon supplante Emmanuel Macron comme personnalité politique préférée des Français [EXCLUSIF]

    La primaire de gauche est en revanche fatale à Manuel Valls qui intègre le flop 5. François Hollande perd, quant à lui, deux points.

    L'enquête a été réalisée avant le second tour de la primaire de la gauche. Mais même avant sa très nette victoire, Benoît Hamon avait séduit au-delà de son camp, si l'on regarde la vague de février du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé. Le député des Yvelines est ainsi devenu la personnalité politique préférée des Français.

    HAMON

    Le Monde - Benoît Hamon, un candidat encore en rodage

    Le candidat du Parti socialiste s’est rendu, vendredi 3 février, en Moselle. Après sa victoire à la primaire à gauche, le 29 janvier, il doit désormais passer du rêve à la réalité.

    A peine débarqué en gare de Metz, vendredi matin, Benoît Hamon est pris au pied de la lettre par les passants qui le reconnaissent. « Monsieur Hamon, si vous donnez les 750 euros, je dis chapeau ! », le hèle un homme dans le hall du bâtiment. « Monsieur Hamon, j’ai voté pour vous », lui lance un autre sur le parvis. « Merci, c’est cool », lui répond le candidat. « Oui, mais tenez vos promesses, hein ? », le presse son interlocuteur.
     

    Benjamin des candidats PS à la présidentielle sous la Ve République, le vainqueur de la primaire de gauche reste perçu, à 49 ans, comme un jeune en politique. Une idée renforcée par sa volonté de mettre les nouvelles générations au centre de son projet.

    Le Lab - Investitures PS : Benoît Hamon refuse d'"offrir des têtes" à Jean-Luc Mélenchon

    Benoît Hamon saura-t-il rassembler la gauche du PS derrière lui pour former un "accord de majorité" ? Si l’affaire ne devrait pas poser de problème pour Yannick Jadot (EELV), elle semble plus compliquée pour Jean-Luc Mélenchon.

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes", après que le candidat de La France insoumise lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    Libé - Le projet de Hamon testé par la génération système D

    Depuis la victoire de Benoît Hamon, certains observateurs et responsables politiques disent ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer pour que des «hommes et des femmes de gauche» fassent «le choix du passé», de «l’utopie», plutôt que celui du «réalisme» de la gauche qui gouverne, incarné par Manuel Valls. Alors, comme dans l’entre-deux-tours, les voilà qui pilonnent les propositions de Hamon, et les disqualifient parce qu’«utopistes».

    Boursorama - Investitures PS: Hamon contre l'idée d'"offrir des têtes" à Mélenchon

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi soir ne pas vouloir "offrir des têtes", après que Jean-Luc Mélenchon lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    A un internaute qui lui demandait s'il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s'est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l'unité de la gauche".

    Le Monde - Après son entretien avec François Hollande, Benoît Hamon entend se «tourner vers l’avenir»

    Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle s’est entretenu pendant environ une heure mercredi 1er février, à l’Elysée, avec le président de la République.

    Benoît Hamon a expliqué, jeudi 2 février, qu’il entendait se « tourner vers l’avenir », à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec François Hollande. Le candidat du Parti socialiste a assuré que celle-ci ne constituait pas un « passage de témoin ». M. Hollande a reçu son ancien ministre pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l’Elysée.

    Libé - De Hollande à Mélenchon, Hamon doit rassembler sans ressembler

    Le candidat socialiste tout juste désigné a rendez-vous jeudi à l'Elysée. Il peut s'appuyer sur de bons sondages pour réunir toutes les tendances de la gauche sans trahir ses promesses.

    D’un côté, François Hollande, de l’autre Jean-Luc Mélenchon : Benoît Hamon se pose au centre du jeu. Quelques jours après sa large victoire à la primaire de la Belle Alliance populaire (58,7 %) et boosté par de premières intentions de vote très favo­rables – qui le placent au coude à coude avec Fillon et Macron pour la deuxième place en 2017 – il poursuit son petit tour des gauches avant son discours d’investiture de dimanche matin. Au programme : «rassembler» son camp et donner la parole à des intervenants extérieurs au PS.

    Lyon Capitale - Région : des élus “vallsistes” apportent leur soutien à Benoît Hamon

    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.

    Libé - A gauche, Benoît Hamon et Yannick Jadot toujours plus proches

    Si aucune décision de ralliement à Benoît Hamon n'a été prise pour l'heure chez les Verts, ce dernier et le candidat EE-LV, dont les programmes convergent, se sont rencontrés ce mardi.

    Mediapart - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé Par Olivier Tonneau

    Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile? Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".

    CHEVENEMENT

    Libé - Jean-Pierre Chevènement : il faut «mener une lutte culturelle» contre le salafisme

    Légiférer contre la mouvance rigoriste n’est pas la bonne méthode, selon le président de la Fondation pour l’islam de France, confiant sur la pérennité de son institution.

    En fonction depuis deux mois, le président de la Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement, sait déjà où il va. «Il faut distinguer l’islam traditionnel et le salafisme», a plaidé Jean-Pierre Chevènement, intervenant jeudi devant une cinquantaine de décideurs, à l’Institut Diderot, un cercle de réflexion.

    HAMON/MONTEBOURG
     

    Les deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.

    Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande.

    VALLS

     
    Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.

    Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.

    TAUBIRA

    Le JDD - Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"

    Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent". 

    PAUL ALLIES

    Mediapart - Contre le pouvoir présidentiel, une nouvelle République, Par Edwy Plenel

    Contributeur du Club de Mediapart depuis l'origine, Paul Alliès, président de la Convention pour la Sixième République (C6R), publie aux éditions Don Quichotte un livre issu de ses chroniques. Ce "rêve d'autre chose" est l'outil indispensable pour accompagner la refondation démocratique qu'appelle l'actuelle crise de régime. C'est pourquoi j'ai accepté de le préfacer. Préface que voici.
     
    REVENU UNIVERSEL
     

    Cynthia Fleury est philosophe. Accorder à chaque citoyen majeur sans condition, un revenu mensuel avoisinant les 700 euros, c’est la mesure que défendrait Cynthia Fleury si elle était présidente.

    Pour elle, il s’agit de "repenser un nouvel acte de l’Etat Providence, comme il y a eu la Sécurité Sociale en son temps". "Cet acte, poursuit-elle, doit se fonder sur un rapport tout à fait différent au travail sachant qu’il y aura toujours du travail mais il n’y aura pas toujours d’emploi…"

    Le blog de T.Piketty - Notre revenu universel est-il vraiment universel?

    Suite à l’appel « Pour un revenu universel crédible et audacieux » lancé la semaine dernière par une dizaine de chercheurs (Antoine Bozio, Thomas Breda, Julia Cagé, Lucas Chancel, Elise Huillery, Camille Landais, Dominique Méda, Emmanuel Saez, Tancrède Voituriez), nous avons reçu de très nombreux encouragements, et aussi bien sûr des questions et des demandes d’éclaircissements. A commencer par celle-ci : le système de revenu universel que nous proposons est-il vraiment universel, dans la mesure où nous ne défendons pas l’idée d’une allocation mensuelle identique versée à chacun ? La question est légitime et je voudrais y répondre ici le plus clairement possible.

     
  • Libé - Gauche : les lignes rouges du rassemblement Par Zaki Laïdi, politologue, ancien conseiller politique de Manuel Valls à Matignon

    Le programme défini par Benoît Hamon pour la primaire socialiste présente des aspects positifs, mais il ne saurait constituer un projet pour la France. Pour cela, il lui appartiendra de parler à toutes les forces de la gauche et à Emmanuel Macron, sans oublier l’écologie responsable. La tâche sera délicate : il faudra respecter les idées de tous les participants de la primaire et clarifier les positions sur les sujets les plus sensibles comme le travail et la laïcité.

    Lire la suite
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  • L'actualité des socialistes du 27 janvier au 2 février (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : L'INVESTITURE

    Libé - Investi par le PS, Hamon ne change pas de ligne

    Le vainqueur de la primaire a prononcé ce dimanche à Paris son premier discours de candidat. S’il a fait applaudir François Hollande et donné quitus à une partie du bilan du quinquennat, il n’a rien changé à ses propositions de campagne.

    L'Obs - Investi par le PS : le petit diviseur Hamon se fait grand rassembleur

    Officiellement investi ce dimanche à Paris, l'éternel minoritaire du PS a voulu démontrer qu'il était désormais en capacité de constituer une majorité.

    Le Figaro - Hamon espère surfer sur une dynamique positive

    Porté par des sondages à sa faveur, Benoît Hamon se garde d'incarner « l'homme providentiel ». Figure qu'il laisse à ses deux concurrents, Jean-Luc Mélenchon à sa gauche et Emmanuel Macron à sa droite.

    «Avec lui, la gauche est de retour!» Au micro, le jeune militant qui introduit Benoît Hamon pour son discours d'investiture, dimanche matin, s'emballe un peu. Il hurle presque. Les drapeaux volent dans les premiers rangs et les 2500 militants annoncés sont debout.

    Le Monde - Benoît Hamon insiste sur l’indispensable rassemblement d’une gauche éclatée

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire à gauche, l’ancien ministre de l’éducation a été officiellement investi dimanche à la Mutualité, à Paris.

    Il se lève, front plissé, inimitables sourcils circonflexes et long sourire amusé, alors que les 2 000 militants socialistes rassemblés à la maison de la Mutualité, à Paris, agitent des drapeaux multicolores et s’époumonent : « Benoît président, Benoît président ! » Le président de la haute autorité de la primaire, Thomas Clay, vient d’annoncer sans rire (mais il fait rire la salle) les « résultats définitifs » du scrutin des 22 et 29 janvier, avant de déclarer « officiellement » lancée la campagne du candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle.

    France Inter - Benoît Hamon officiellement investi, le PS commence à y croire

    Benoît Hamon a prononcé ce dimanche son discours d'investiture en vue de la présidentielle, s'adressant tour à tour aux ténors duPS, à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

    Sud Ouest - Benoît Hamon, un candidat qui bouscule les codes ?

    Parti avec l’intention de donner un coup de pied à "la vieille politique", Benoît Hamon cherche à sortir de l’institutionnel, quitte à donner dans l’autodérision

    Investi candidat dimanche par le PS, Benoît Hamon a adopté depuis son entrée en campagne un style décontracté mâtiné d’autodérision qu’il entend bien imposer comme sa vision – frondeuse – de la présidentialité.

    Le Monde - Benoît Hamon investi par le PS après sa victoire à la primaire à gauche

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche à la Mutualité.

    Une semaine après sa nette victoire à la primaire PS élargie, Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche 5 février à la Mutualité par le Parti socialiste (PS) qui se prend à rêver d’accéder au second tour de la présidentielle, sans toutefois être totalement rassemblé.
     

    Sept jours après sa victoire triomphante à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon entre dans le vif du sujet. Pour lui, tout démarre réellement ce dimanche 5 février, jour de son investiture par le Parti socialiste. Le député des Yvelines, qui a placé le curseur à gauche pendant la primaire, contrastant ainsi avec la politique sociale-libérale de l'ancien premier ministre Manuel Valls, est dans une position loin d'être confortable. Le succès électoral du quadragénaire n'a pas suffi à rassembler les Éléphants, qui marchent en ordre dispersé.

    L'Obs - Convention d'investiture : le rite de passage de Benoît Hamon

    A la Mutualité, le vainqueur de la primaire de la "Belle alliance populaire" sera officiellement investi candidat à l'élection présidentielle. Devant les caciques du parti mais en l'absence des ténors du gouvernement...

    FABIEN ESCALONA

    Le Monde - Fabien Escalona : « Le défi de Hamon, asseoir sa domination sur le Parti socialiste »

    Politiste et spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse les enjeux de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste.

    Politiste et chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la social-démocratie, Fabien Escalona analyse la percée de Benoît Hamon à la primaire socialiste, dimanche 29 janvier, et ses enjeux pour le Parti socialiste (PS) et pour la gauche. Il estime notamment que « Hamon a réussi à incarner une forme de réhabilitation des valeurs de la gauche ».
     
    LYON
     
     
    Tout le monde n’a pas succombé à la Macron- mania à Lyon. Deux camps s’affrontent désormais chez les socialistes.
     
    Le maire de Lyon, soutien historique d’Emmanuel Macron, a embarqué dans l’aventure bon nombre de ses amis politiques lyonnais. Il y a là trois députés investis par le Parti socialiste (Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine, Hubert Julien-Laferrière), le premier adjoint Georges Képénékian, ou encore David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement et, surtout, premier secrétaire fédéral du parti à la rose. Autre prise, quelques jours plus tard, Jean-Yves Sécheresse, président du groupe socialiste au conseil municipal de Lyon.
     
     
    Malgré un appel au boycott lancé par une partie des socialistes lyonnais, la gauche s'est rendue aux urnes. Et a offert une large victoire à Benoît Hamon.
    À Lyon, fief macroniste, les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes dimanche. De longues et patientes files se sont étirées devant les bureaux de vote, améliorant de près d'un quart la participation du 22 janvier. Le député socialiste Yves Blein, organisateur de la primaire dans le Rhône, depuis que le secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld, a pris fait et cause pour Emmanuel Macron, n'a pas caché sa satisfaction devant les chiffres de la mobilisation. « Sur Lyon, la participation est en hausse de 23 % et 24 % par rapport au premier tour », se félicite-t-il. « J'ai toujours pensé qu'il y avait des appels qui n'étaient pas utiles. Quand les gens ont envie d'aller voter, eh bien, ils votent. »
     
     
    Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon va résonner comme un coup de clairon pour tous les membres du PS du Rhône qui soutiennent déjà le candidat En Marche. Pourtant, d'irréductibles socialistes résistent toujours à l'appel de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances et soutiennent encore le candidat du PS, Benoît Hamon. Hamon ou Macron ? Qui soutient qui ? Petit tour d'horizon des candidats investis par le PS dans le Rhône.
     
     
    Nathalie Perrin-Gilbert a lancé ce jeudi sa campagne dans la 2e circonscription du Rhône. Etaient présentes Isabelle Attard, une députée citoyenne du Calvados, et la candidate à la présidentielle Charlotte Marchandise, mais l’occasion a surtout permis d’écouter les propositions des militants.
     
     
    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.
     
    SONDAGES
     
     
    .... L’enseignement le plus spectaculaire c’est le décollage de Benoît Hamon dans les sondages. Le candidat victorieux de la primaire de gauche connaît un inattendu état de grâce. En un mois, il multiplie par trois son score passant de 6 à 18% ! Un score inimaginable encore il y a quelques jours. Confronté au défi du rassemblement des socialistes, l’ancien ministre de François Hollande est en train de réussir la synthèse de la « vieille gauche », celle qui va des communistes aux écolos et aux socialistes purs et durs. Le député des Yvelines ringardise Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de « la France insoumise » décroche passant de 14 à 9%. A la veille de sa rencontre avec François Hollande, Benoît Hamon a l’occasion de rassurer les socialistes et retenir les députés tentés par l’aventure Macron.
     
     
    Depuis notre dernier point sondage, la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et l’affaire Penelope à droite ont totalement rebattu les cartes… y compris auprès de l'électorat jeune.

    A deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, la nouvelle étude Elabe(*) pour Les Echos, publiée ce 1er février, jette un pavé dans la marre. A droite François Fillon dégringole, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui trouve en Benoît Hamon un sérieux concurrent sur ces terres…

    Huffington Post - Benoît Hamon supplante Emmanuel Macron comme personnalité politique préférée des Français [EXCLUSIF]

    La primaire de gauche est en revanche fatale à Manuel Valls qui intègre le flop 5. François Hollande perd, quant à lui, deux points.

    L'enquête a été réalisée avant le second tour de la primaire de la gauche. Mais même avant sa très nette victoire, Benoît Hamon avait séduit au-delà de son camp, si l'on regarde la vague de février du baromètre YouGov pour Le HuffPost et iTélé. Le député des Yvelines est ainsi devenu la personnalité politique préférée des Français.

    HAMON

    Le Monde - Benoît Hamon, un candidat encore en rodage

    Le candidat du Parti socialiste s’est rendu, vendredi 3 février, en Moselle. Après sa victoire à la primaire à gauche, le 29 janvier, il doit désormais passer du rêve à la réalité.

    A peine débarqué en gare de Metz, vendredi matin, Benoît Hamon est pris au pied de la lettre par les passants qui le reconnaissent. « Monsieur Hamon, si vous donnez les 750 euros, je dis chapeau ! », le hèle un homme dans le hall du bâtiment. « Monsieur Hamon, j’ai voté pour vous », lui lance un autre sur le parvis. « Merci, c’est cool », lui répond le candidat. « Oui, mais tenez vos promesses, hein ? », le presse son interlocuteur.
     

    Benjamin des candidats PS à la présidentielle sous la Ve République, le vainqueur de la primaire de gauche reste perçu, à 49 ans, comme un jeune en politique. Une idée renforcée par sa volonté de mettre les nouvelles générations au centre de son projet.

    Le Lab - Investitures PS : Benoît Hamon refuse d'"offrir des têtes" à Jean-Luc Mélenchon

    Benoît Hamon saura-t-il rassembler la gauche du PS derrière lui pour former un "accord de majorité" ? Si l’affaire ne devrait pas poser de problème pour Yannick Jadot (EELV), elle semble plus compliquée pour Jean-Luc Mélenchon.

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes", après que le candidat de La France insoumise lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    Libé - Le projet de Hamon testé par la génération système D

    Depuis la victoire de Benoît Hamon, certains observateurs et responsables politiques disent ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer pour que des «hommes et des femmes de gauche» fassent «le choix du passé», de «l’utopie», plutôt que celui du «réalisme» de la gauche qui gouverne, incarné par Manuel Valls. Alors, comme dans l’entre-deux-tours, les voilà qui pilonnent les propositions de Hamon, et les disqualifient parce qu’«utopistes».

    Boursorama - Investitures PS: Hamon contre l'idée d'"offrir des têtes" à Mélenchon

    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a affirmé jeudi soir ne pas vouloir "offrir des têtes", après que Jean-Luc Mélenchon lui a réclamé de retirer des investitures aux législatives, notamment celles de Myriam El Khomri et Manuel Valls.

    A un internaute qui lui demandait s'il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s'est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l'unité de la gauche".

    Le Monde - Après son entretien avec François Hollande, Benoît Hamon entend se «tourner vers l’avenir»

    Le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle s’est entretenu pendant environ une heure mercredi 1er février, à l’Elysée, avec le président de la République.

    Benoît Hamon a expliqué, jeudi 2 février, qu’il entendait se « tourner vers l’avenir », à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec François Hollande. Le candidat du Parti socialiste a assuré que celle-ci ne constituait pas un « passage de témoin ». M. Hollande a reçu son ancien ministre pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l’Elysée.

    Libé - De Hollande à Mélenchon, Hamon doit rassembler sans ressembler

    Le candidat socialiste tout juste désigné a rendez-vous jeudi à l'Elysée. Il peut s'appuyer sur de bons sondages pour réunir toutes les tendances de la gauche sans trahir ses promesses.

    D’un côté, François Hollande, de l’autre Jean-Luc Mélenchon : Benoît Hamon se pose au centre du jeu. Quelques jours après sa large victoire à la primaire de la Belle Alliance populaire (58,7 %) et boosté par de premières intentions de vote très favo­rables – qui le placent au coude à coude avec Fillon et Macron pour la deuxième place en 2017 – il poursuit son petit tour des gauches avant son discours d’investiture de dimanche matin. Au programme : «rassembler» son camp et donner la parole à des intervenants extérieurs au PS.

    Lyon Capitale - Région : des élus “vallsistes” apportent leur soutien à Benoît Hamon

    Plusieurs élus PS de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient soutenu Valls à la primaire de la gauche ont apporté leur soutien officiel à Benoît Hamon. Parmi eux, Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, Jean-Paul Bret, celui de Villeurbanne, et Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse et président du groupe socialiste au conseil régional.

    Libé - A gauche, Benoît Hamon et Yannick Jadot toujours plus proches

    Si aucune décision de ralliement à Benoît Hamon n'a été prise pour l'heure chez les Verts, ce dernier et le candidat EE-LV, dont les programmes convergent, se sont rencontrés ce mardi.

    Mediapart - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé Par Olivier Tonneau

    Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile? Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".

    CHEVENEMENT

    Libé - Jean-Pierre Chevènement : il faut «mener une lutte culturelle» contre le salafisme

    Légiférer contre la mouvance rigoriste n’est pas la bonne méthode, selon le président de la Fondation pour l’islam de France, confiant sur la pérennité de son institution.

    En fonction depuis deux mois, le président de la Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement, sait déjà où il va. «Il faut distinguer l’islam traditionnel et le salafisme», a plaidé Jean-Pierre Chevènement, intervenant jeudi devant une cinquantaine de décideurs, à l’Institut Diderot, un cercle de réflexion.

    HAMON/MONTEBOURG
     

    Les deux candidats ont été concurrents lors de la primaire de la gauche, mais pas seulement. Ils entretiennent aussi une amitié longue de quinze ans.

    Ils ont beau s'être affrontés pendant la primaire de la gauche, l'amitié ne semble pas entachée. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg mettent tous les deux en avant leur amitié dans leurs discours. Avant l'officialisation des résultats du second tour de la primaire de la gauche, le candidat du "made in France" a affirmé qu'il était "disponible" et qu'il ferait ce que Benoît Hamon lui demande.

    VALLS

     
    Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.

    Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.

    TAUBIRA

    Le JDD - Taubira : "La voix de Hamon est un vrai renouvellement"

    Dans une interview aux Inrocks à paraître mercredi, Christiane Taubira revient en quelques mots sur la campagne présidentielle. L'ancienne ministre évoque Benoît Hamon et l'importance "de dire que la droite et la gauche, c'est différent". 

    PAUL ALLIES

    Mediapart - Contre le pouvoir présidentiel, une nouvelle République, Par Edwy Plenel

    Contributeur du Club de Mediapart depuis l'origine, Paul Alliès, président de la Convention pour la Sixième République (C6R), publie aux éditions Don Quichotte un livre issu de ses chroniques. Ce "rêve d'autre chose" est l'outil indispensable pour accompagner la refondation démocratique qu'appelle l'actuelle crise de régime. C'est pourquoi j'ai accepté de le préfacer. Préface que voici.
     
    REVENU UNIVERSEL
     

    Cynthia Fleury est philosophe. Accorder à chaque citoyen majeur sans condition, un revenu mensuel avoisinant les 700 euros, c’est la mesure que défendrait Cynthia Fleury si elle était présidente.

    Pour elle, il s’agit de "repenser un nouvel acte de l’Etat Providence, comme il y a eu la Sécurité Sociale en son temps". "Cet acte, poursuit-elle, doit se fonder sur un rapport tout à fait différent au travail sachant qu’il y aura toujours du travail mais il n’y aura pas toujours d’emploi…"

    Le blog de T.Piketty - Notre revenu universel est-il vraiment universel?

    Suite à l’appel « Pour un revenu universel crédible et audacieux » lancé la semaine dernière par une dizaine de chercheurs (Antoine Bozio, Thomas Breda, Julia Cagé, Lucas Chancel, Elise Huillery, Camille Landais, Dominique Méda, Emmanuel Saez, Tancrède Voituriez), nous avons reçu de très nombreux encouragements, et aussi bien sûr des questions et des demandes d’éclaircissements. A commencer par celle-ci : le système de revenu universel que nous proposons est-il vraiment universel, dans la mesure où nous ne défendons pas l’idée d’une allocation mensuelle identique versée à chacun ? La question est légitime et je voudrais y répondre ici le plus clairement possible.