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ps - Page 151

  • Le Monde - Au PS, un nouveau siège, mais toujours pas d’alliés

    Le Parti socialiste a présenté vendredi ses vœux à la presse, le premier événement organisé dans le nouveau siège d’Ivry-sur-Seine.

    Les lieux sont tout beaux, tout neufs. Et les cartons pas tous déballés. On sentirait presque la peinture en train de sécher sur les murs... Le Parti socialiste a présenté, vendredi 18 janvier, ses vœux à la presse, le premier événement organisé dans le nouveau siège d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), un an après la vente de l’hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris qu’il occupait depuis plus de trente ans.

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  • Lancement de notre plateforme d’interpellation pour le rétablissement de l’ISF

    La Parti socialiste lance sa plateforme numérique d’interpellation « Rétablissons l’ISF ».

    La plateforme a pour objectif d’obtenir un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la question du rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), sollicité par 77 % des Français.es*.

    Cet outil, intuitif et facile d’accès, permet aux citoyen.ne.s d’interpeller les parlementaires de leur département et solliciter ainsi les signatures nécessaires à la première étape de l’obtention du référendum. Si le parlementaire répond positivement à la sollicitation, sa réponse sera automatiquement indiquée sur la plateforme.

    Grâce à cette plateforme, le Parti socialiste a souhaité mettre les institutions de notre République à portée de main de chacun.e et proposer une solution concrète et démocratique à celles et ceux qui souhaitent faire entendre leur voix. À ce jour, grâce à l’engagement des parlementaires socialistes,  103 signatures ont d’ores et déjà été obtenues sur les 185 requises.

    Le référendum d’initiative partagée, déjà prévu par la Constitution, a été demandé dès décembre dernier par les socialistes, par la voix des président.e.s de groupe, à l’Assemblée et au Sénat, alors que le Président de la République reste sourd aux aspirations légitimes des Françaises et des Français à davantage de justice sociale et fiscale.

    www.referendum-isf.fr

    * Sondage Ifop pour le JDD

  • Grand débat national : David Assouline appelle à « jouer le jeu de la démocratie »

  • L'actualite des socialistes du 4 au 10 janvier

    LE BAROMETRE DE LA CONFIANCE

    France Culture - Le baromètre de la crise

    A-t-on atteint un point de non retour dans la confiance des Français vis-à-vis des institutions et de leurs dirigeants ?

    A l'heure où chaque samedi qui passe semble préciser, toujours un plus, les traits d'une France à deux visages, le baromètre de la confiance du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof), publié ce matin dans le journal Le Figaro, ne constitue pas franchement une surprise, mais plutôt une confirmation de cette fracture inédite de la société française avec les différents acteurs de la vie démocratique. Ainsi, on y apprend que les partis politiques, mais pas seulement, les syndicats, les médias, tous feraient les frais, aujourd'hui, de cette crise de confiance historique.

    ISF

    France Inter - Le PS lance une plateforme numérique pour son référendum sur l'ISF

    Les socialistes lancent une plateforme sur le web pour récolter les signature d'un cinquième des parlementaires - c'est-à-dire 185 députés et sénateurs - afin de parvenir à faire un référendum d'initiative partagée sur le rétablissement de l'ISF, l'Impôt de solidarité sur la fortune supprimé par Emmanuel Macron.

    France Culture - Suppression de l'ISF : l'introuvable justification

    La suppression de l'ISF est justifiée par l'effet positif qu'elle aurait sur l'économie, en incitant les plus riches à investir dans l'économie productive. Or cette mesure repose sur des logiques et une théorie, dite du ruissellement, largement contestée par les économistes eux-mêmes.

    Le Monde , Les décodeurs - Rétablir l’ISF ? Le point sur cet impôt au cœur des revendications des « Gilets jaunes »

    La possibilité d’un retour de l’impôt de solidarité sur la fortune a été écartée par le gouvernement.

    « Il ne faut pas changer de cap tous les ans, quand on est à bord du navire France. L’ISF n’est pas une mesure de justice fiscale, c’est une mesure contre l’emploi » : le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a répété lundi 7 janvier sur RTL que le gouvernement n’envisageait pas de rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune, supprimé en 2017.

    PS

    Le JDD - Européennes : sans Ségolène Royal, que peut faire le Parti socialiste?

    Après le renoncement de Ségolène Royal, le Parti socialiste va devoir trouver une issue pour les européennes de mai. Une réunion autour de Place publique s'est tenue jeudi matin.

    L'échéance se rapproche, et la gauche ne parvient toujours pas à s'entendre. Vendredi, Ségolène Royal a annoncé qu'elle ne serait pas candidate aux élections européennes de mai prochain. "Les conditions n'étaient pas remplies […] pour créer une convergence et un rassemblement des écologistes, de la gauche et de la société civile", a déclaré celle qui dès le départ avait affirmé ne pas vouloir être tête de liste du seul Parti socialiste, et qui avait même proposé à l'écologiste Yannick Jadot d'être sa numéro 2. Il n'en sera rien.

    Public Sénat - Grand débat : les sénateurs et députés PS vont apporter leur contribution fin janvier

    Les parlementaires PS présenteront « une plateforme de projet qui montrera la cohérence de nos propositions » annonce à publicsenat.fr Patrick Kanner, président du groupe PS du Sénat, prudent sur l’utilité du grand débat. Une initiative conjointe avec les députés PS.

    BFM - Le renoncement de Ségolène Royal "invite au sursaut" estime le PS

    Après le renoncement de Ségolène Royal d'être candidate aux élections européennes, le PS estime que "son appel doit être entendu".

    LES INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Pauvreté : qui arrive à s’en sortir (ou pas) ?

    Pour comprendre la pauvreté, il faut s’intéresser aux parcours des personnes concernées. Quels sont les facteurs qui font que l’on s’en sort ou pas ? Le diplôme, l’âge et les évolutions familiales sont des éléments clés. L’analyse de Louis Maurin.

    Pour connaître l’évolution de la pauvreté, on se contente trop souvent de comparer le nombre de pauvres entre deux dates. On oublie les parcours des personnes, ce qui fait que l’on devient pauvre ou que l’on s’en sort. Un taux de pauvreté peut correspondre à des formes très différentes de pauvreté, selon qu’elle est plus ou moins durable. Les associations qui soutiennent les plus démunis comme les travailleurs sociaux connaissent bien ces histoires de vie, faites d’avenirs meilleurs ou d’enfermements. On ne dispose que de très peu de données générales sur le sujet. Quelques études permettent cependant de comprendre un peu mieux le phénomène

    L'Observatoire des inégalités - La misère persiste en France

    Deux millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais notre pays est loin d’avoir éradiqué la misère.

    En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum. Quelle est au juste l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des bénéficiaires de l’aide alimentaire [1].

    Observatoire des inégalités - Revenus : les jeunes paient le prix de la crise

    Depuis 2002, les inégalités de niveau de vie se creusent entre les plus jeunes dont les revenus stagnent et les plus âgés pour qui ils continuent à augmenter. Et pourtant, les premiers sont de plus en plus diplômés. Une fracture se creuse. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les inégalités de revenus s’accroissent entre les plus riches et les plus pauvres, mais aussi entre groupes d’âges. Au cours des vingt dernières années connues (1996-2016), nos calculs [1] montrent que le niveau de vie des 18-29 ans a augmenté de 17 %, soit 2 700 euros annuels (après impôts et prestations sociales et inflation déduite). Pendant ce temps, le niveau de vie moyen annuel de l’ensemble de la population a augmenté de plus de 19 % (+ 3 200 euros) et celui des 65-74 ans de 22 % (+ 4 000 euros).

    AUTOROUTE

    Slate - Les adversaires de l’autoroute A45 rêvent d’un monde sans villes-dortoirs, ni embouteillages

    La mobilisation populaire qui a poussé à l’abandon de l’A45 symbolise l’envie citoyenne de voir éclore une société davantage centrée sur le monde rural et le «mieux vivre».

    L’autoroute aurait traversé ses champs. Sur les cartes, le tracé du ruban de goudron filait à travers les collines des Monts du Lyonnais et coupait en deux l’exploitation de Jean-Luc, agriculteur bio, dont les terres sont perchées entre 300 et 400 mètres d’altitude. «J'aurais eu 10 hectares sur 250 mangés par l'autoroute. Le passage des véhicules aurait pollué mes récoltes et enfin l'exploitation aurait été divisée en deux par l’axe routier», raconte t-il à l’abri de son hangar où sont garés ses tracteurs. En ce jour froid de novembre, une pluie glacée s’abat sur la ferme.

    Comme Jean-Luc, ils ont été des centaines d’opposants à sauter de joie à l’annonce officielle, au mois d’octobre, de l’abandon du projet de l’A45, une autoroute qui devait relier Lyon à Saint-Etienne pour désengorger le trafic de l’A47. Un axe vétuste, sinueux et très emprunté qui traverse les reliefs qui séparent les départements du Rhône et de la Loire.

    LES GILETS JAUNES

    Le Vent se lève - « Moins de taxes », « plus d’État » : deux revendications complémentaires

    Né spontanément et toujours largement soutenu, le mouvement des gilets jaunes a révélé au grand jour un sentiment d’exaspération fiscale d’une large partie du pays qui couvait depuis longtemps. Les radars, les péages autoroutiers, les banques … Tous ces symboles d’un racket institutionnalisé ont été attaqués par les gilets jaunes. La sociologie de ce mouvement confirme que les gilets jaunes sont avant tout des précaires, chez qui la contestation de l’impôt est la plus forte et non seulement des petits patrons ou routiers comme c’était le cas des bonnets rouges. Cette révolte fiscale légitime, qui s’apparente à celles du Moyen Âge et de l’Ancien Régime, doit nous interroger sur la structure de plus en plus inégalitaire de notre fiscalité. Faute de quoi, le civisme fiscal pourrait bien être sérieusement remis en question.

    LES INSPECTEURS DES FINANCES

    Non Fiction - La République des inspecteurs

    En 1924, le critique littéraire Albert Thibaudet avait parlé d’une « république des professeurs » à propos de la composition socioprofessionnelle des membres du Cartel des gauches. En 2018, Laurent Mauduit, journaliste et co-fondateur de Mediapart, s’attelle à la description d’une république des inspecteurs des finances dans son dernier essai intitulé La Caste. Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir . Auteur d’une quinzaine de livres, dont l’un des plus récents porte sur les renoncements du Parti socialiste : A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient , Mauduit vise cette fois-ci le gouvernement d’Emmanuel Macron.

    La prise du pouvoir par la haute fonction publique de Bercy

    Selon Mauduit, une certaine haute fonction publique aurait pris le pouvoir. L’élection de Macron, haut fonctionnaire, ex-banquier d’affaires de moins de quarante ans, mais aussi ancien assistant (éditorial) du philosophe Paul Ricoeur, qui écrivait dans les années 1960 que les « oligarchies de compétents, associées aux puissances d’argent » constituaient un danger pour la démocratie, incarne cet état de fait.

    KEYNES

    Le Vent se lève - Le post-keynésianisme, un courant encore trop méconnu en France – Entretien avec Jean François Ponsot et Virginie Monvoisin

    Le 20 septembre dernier est paru L’économie post-keynésienne, Histoires théories et politiques, un ouvrage collectif dirigé par Eric Berr, Virginie Monvoisin, et Jean-François Ponsot. Il s’agit là d’une première grande synthèse française sur une école de pensée hétérodoxe relativement méconnue, ou du moins encore mal identifiée dans l’hexagone. Dans cet entretien avec Virginie Monvoisin, enseignante-chercheuse à Grenoble Ecole de Management et Jean-François Ponsot, professeur à l’université Grenoble Alpes, nous revenons sur des points essentiels du corpus post-keynésien, puis tentons d’appréhender certains débats économiques à travers le regard post-keynésien.

    L'EURO

    OFCE - L’euro a vingt ans et il s’agirait de grandir Par Jérôme Creel et Francesco Saraceno [1]

    Du haut de ses vingt ans, l’euro aura connu une adolescence difficile. Les divergences croissantes, les politiques d’austérité et leur coût réel, le refus d’accompagner l’austérité dans les pays de la périphérie par des politiques expansionnistes au centre, qui en auraient minimisé l’impact négatif, tout en soutenant l’activité dans la zone euro dans son ensemble et enfin, la reconnaissance tardive du besoin d’intervention, avec une politique monétaire d’assouplissement quantitatif qui a commencé en Europe très en retard par rapport aux autres grands pays, et une relance budgétaire, le plan Juncker, elle aussi tardive et insuffisante, n’ont pas contribué au succès de l’euro.

    LES MARGES

    Observatoire des inégalités - « La marge est partout », entretien avec Samuel Depraz, géographe

    Existe-t-il une « France des marges » ? Est-elle homogène ou plurielle ? Et d’abord, qu’est-ce qu’être en marge ? Un entretien avec Samuel Depraz, géographe à l’Université de Lyon, réalisé par Vincent Riou. Extrait du magazine Society.

    Vous parlez de « France des marges », au pluriel. Pourquoi ?

    Samuel Depraz : Parce que les processus de marginalisation, de mise à l’écart, sont complètement différents en fonction de l’espace concerné. On entend beaucoup parler d’une France en marge, périphérique, qui serait une France rurale, des petites villes, et qui s’opposerait mécaniquement à une autre France, bien intégrée à la mondialisation, connectée, innovante et qui, pour l’essentiel, est la France des métropoles. Comme s’il y avait qu’une sorte de fracture territoriale.

    UBER

    Le Vent se lève - L’uberisation, un retour au XIXème siècle ? – Entretien avec Sarah Abdelnour

    Sarah Abdelnour est sociologue du travail et maîtresse de conférences au laboratoire de recherche IRISSO de l’Université Paris-Dauphine, spécialiste des transformations des formes de travail et d’emploi. Elle est entre autres l’autrice de l’ouvrage Les nouveaux prolétaires, paru en 2012.


    LVSL – En lisant vos articles, on comprend que l’auto-entrepreneuriat a pour cause et pour conséquence la destruction du modèle de l’État-Providence. Pouvez-vous nous faire une chronologie des événements et choix politiques qui nous ont fait passer d’un État-protecteur à un État-responsabilisateur ? En quoi l’Etat, en redéfinissant son périmètre d’action depuis les années 1980, a-t-il encouragé cette transformation?

    Sarah Abdelnour – On identifie globalement un tournant, reconnu par de nombreux historiens et sociologues, entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il s’agit d’un tournant libéral couplé à la « crise » et à l’augmentation du chômage.

    LA TAXE CARBONE

    OFCE - Les impacts de la fiscalité carbone sur les ménages : les Français, pas tous égaux devant les coups de pompe

    La fiscalité des carburants ne peut expliquer à elle seule le mouvement social des gilets jaunes. Mais elle a fédéré le ressentiment d’une partie de la population française sur la question du pouvoir d’achat et a finalement conduit le gouvernement à renoncer à la hausse programmée de la composante carbone de la taxe intérieure sur la consommation sur les produits énergétiques (Contribution climat énergie, CCE) tout comme le rattrapage de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence pour l’année 2019.

    Nous ne reviendrons pas ici sur la question de l’évolution du pouvoir d’achat, (un article récemment paru dans le Portrait social de l’INSEE par des chercheurs de l’OFCE en fournit une analyse suffisamment détaillée), mais nous attacherons plutôt à déterminer l’hétérogénéité des situations et de leur exposition à la fiscalité carbone.

    LA DECROISSSANCE

    Jean Gadrey - Le PIB et sa croissance, c’est un truc de mecs, on le sait. Mais… la décroissance aussi !

    L’idée de ce billet m’est venue en discutant avec deux amies de longue date, Florence et Dominique, de l’article du Monde sur la décroissance (30 novembre), signé de Frédéric Cazenave et Marie Charrel : « Les théories de la décroissance sont-elles vraiment applicables ? ». A priori, c’est invisible en lisant ce texte, tout comme c’est invisible quand on débat avec des « décroissants ». Il faut chausser des lunettes spéciales pour le voir. Voir quoi ? Voir que les hommes sont ultra-majoritaires dans ce récit (neuf sur douze personnes citées). Ce sont les « grands hommes » de la décroissance, comme si pour penser ce concept et écrire de belles choses sur le sujet, il valait mieux avoir un max de testostérone.

    Je me suis dit : c’est peut-être un biais involontaire et accidentel de ce reportage en terre décroissante. Du coup, je suis allé sur Wikipedia, car on y trouve un très long article, bien documenté, sur la décroissance. Et surtout une longue bibliographie, le tout remontant aux années 1970. Et là, c’est pire : sur les 58 spécialistes ou auteurs cités, on ne trouve que 5 femmes.

  • L'Express - Olivier Faure veut que le PS participe au grand débat

    Invité de France 3 dimanche, le patron du Parti socialiste a néanmoins récusé toute alliance avec La République en marche.

    "Oui je souhaite participer à ce grand débat, [...] je demanderai aux militants socialistes d'y apporter leur contribution", annonce Olivier Faure. Invité de Dimanche en politique sur France 3 en partenariat avec L'Express, le premier secrétaire du Parti socialiste a toutefois estimé que tous les partis de gouvernement ont tous "une part de responsabilité" dans la crise sociale qui mine le pays. 

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  • Huffington Post - Aux européennes, Olivier Faure envisage de mener la liste PS

    Après le renoncement de Ségolène Royal et en cas d'absence de rassemblement à gauche, le premier secrétaire du PS pourrait être la tête de liste.

    En quête d'un plan B, le Parti socialiste l'a peut-être sous le nez. Deux jours après que Ségolène Royal a dit ne pas vouloir mener la liste aux élections européennes, le premier secrétaire Olivier Faure a ouvert la porte à sa propre candidature. Sur France 3, le député de Seine-et-Marne a estimé que faute de rassemblement, il pourrait envisager d'être le numéro un du PS pour le scrutin du 26 mai prochain.

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  • Communiqué du PS le 11 janvier

    Ségolène Royal vient d’annoncer sa volonté de ne pas être candidate dans la campagne européenne à venir.

    De la même manière que Nicolas Hulot a poussé un cri d’alerte salutaire sur le combat climatique en quittant le gouvernement, par son geste Ségolène Royal invite au sursaut. Ce geste l’honore, son appel doit être entendu.

    Le Parti socialiste partage depuis le début son diagnostic sur la situation politique : face à l’urgence sociale, démocratique et écologique, il n’y a aucune excuse pour refuser l’union. Le rassemblement est impératif ; à défaut, le pire n’est pas seulement possible, il est certain.

    C’est la raison pour laquelle après avoir adopté notre projet « Changeons d’Europe » dès le mois d’octobre dernier, nous avons entamé les démarches utiles à la convergence des forces de gauche progressistes, écologistes et pro-européennes.

    Pour notre part, nous y sommes prêts. En cohérence avec ce que nous plaidons depuis des mois, nous continuons de travailler au rassemblement autour de combats communs. C’est le sens que nous donnons notamment au travail constructif mené avec le mouvement Place Publique.

    Les calculs boutiquiers et les intérêts personnels ne sont plus de saison. Dans une crise comme celle que nous traversons, chacun doit se placer à la hauteur de l’attente et du moment. Il serait irresponsable de prendre le risque d’un effacement de la gauche et des écologistes qui aurait pour conséquence d’offrir à l’extrême-droite la possibilité de se présenter comme la seule alternative possible aux libéraux qui dirigent la France et l’Union européenne.

  • L'actualité des socialistes du 21 décembre au 3 janvier

    LA GAUCHE

    Libé - Qui est de gauche ? Par Laurent Joffrin, Directeur de la publication de Libération

    Jean-Luc Mélenchon a «quitté les rives de la gauche», dit Benoît Hamon, qui affirme «ne plus comprendre ce que fait» le leader de La France insoumise. La question se pose en effet.

    GILETS JAUNES

    Le prix du carburant a été le détonateur d’une mobilisation et d’une crise inédites au cours de la Ve République. Comme souvent, c’est une décision banale –mais une décision de trop– qui a engendré le développement exponentiel d’un mouvement de contestation horizontal, largement nourri par les réseaux sociaux.

    France Inter - "Gilets jaunes" : "Les élites continuent à dire au peuple, vous n'avez pas compris, on va vous expliquer"

    L'historien Gérard Noiriel, revient pour France Inter sur le mouvement des "gilets jaunes". Il en explique les causes diverses et les similitudes avec d'autres moments de l'histoire sociale de France.

    France Inter : Quels sont les points communs entre le mouvement des gilets jaunes et d’autres mouvements populaires de l’histoire de France ?

    Gérard Noiriel : Ce sont des gens qui sont exclus de l’espace public et qui grâce à la lutte collective peuvent prendre la parole. Il y a toujours deux piliers dans les revendications : d'abord il y a le pilier économique, la question fiscale que l’on retrouve pendant la Révolution française, et aujourd’hui, avec l’idée d’injustice fiscale qui traverse les époques.

    Libé - Gilets jaunes : Maidan comme référence

    Les leaders des gilets jaunes font le parallèle entre leur mouvement et la révolution ukrainienne de 2014. Allant jusqu’à anticiper un «soulèvement national»....

    Avec le risque de brouiller un peu plus les repères politiques et se faire accuser, comme l’a fait Benoît Hamon mercredi, de «quitter les rives de la gauche». «La lutte des gilets jaunes impose que nous les protégions, se défend le député LFI Alexis Corbière auprès de Libération. Ces nouveaux visages sont plus utiles pour défendre les droits du peuple que dix bavards qui s’indignent hypocritement.»

    Marianne - Facho, putschiste, anarchiste ? On a regardé toutes les vidéos d'Eric Drouet, il n'est rien de tout ça

    Qu'on le méprise ou qu'on l'adule, tout le monde parle du gilet jaune Eric Drouet, interpellé par la police ce mercredi 2 janvier. Si l'intéressé n'a rien d'un putschiste xénophobe, son discours sur Emmanuel Macron ou l'Union européenne a en revanche fluctué plusieurs fois.

    Eric Drouet serait-il le nouveau Kylian M'Bappé ? Depuis le début de l'année 2019, sa photo s'étale sur les pages d'accueil de tous les sites d'information. Sur les chaînes d'infos en continu, son cas est longuement évoqué dans chaque émission de débats. Il y a les pour, les contre. Le trentenaire n'est pourtant ni footballeur, ni ministre. Il est chauffeur-routier et fait figure de chef naturel d'une partie des gilets jaunes, après qu'il a organisé la première manifestation anti-taxe carburants, le 17 novembre.

    CHOMAGE

    Libé - Contrôle des chômeurs : des sanctions plus dures que ce qui était prévu

    Certaines sanctions prévues à l’encontre des chômeurs en cas de manquement à leurs obligations sont plus dures que ce qu’avait initialement annoncé le gouvernement, d’après un décret publié dimanche au Journal officiel. Ce volet «contrôle des chômeurs» de la réforme «avenir professionnel», qui prévoyait de nouvelles sanctions (certaines allégées, d’autres alourdies) avait été adopté dans son principe cet été par le Parlement, après avoir été annoncé par le ministère du Travail en mars dernier.

    TRUMP

    Le Figaro - Pourquoi une crise économique américaine en 2019 pourrait signifier la fin du néolibéralisme

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'économiste David Cayla revient sur le bras de fer qui oppose Donald Trump et la Fed, la banque centrale américaine. Selon lui, les principes libéraux qui maintiennent l'économie à distance du politique, sont en passe de devenir obsolètes.


    David Cayla est économiste, maître de conférences à l'université d'Angers. Il a notamment publié L'Économie du réel (De Boeck Supérieur, 2018) et a contribué à l'ouvrage collectif, coordonné par Henri Sterdyniak, Macron, un mauvais tournant (Les liens qui libèrent, 2018).


    Depuis son élection, le président américain Donald Trump a fait de la hausse de Wall Street un indicateur de la bonne santé économique américaine et de la réussite de sa politique. Mais voilà: les effets conjugués d'une déréglementation financière et d'une réduction massive d'impôts s'estompent. La chute brutale, en fin d'année, des indices boursiers américains est perçue comme le signe annonciateur d'une crise économique imminente. Il y a quelques bonnes raisons d'y croire.

    JULIA CAGE

    Les Inrocks - Julia Cagé : “On a laissé la démocratie être corrompue par le poids de l’argent privé”

    Julia Cagé, économiste française professeure à Sciences Po, est l’auteure d’un essai, "Le prix de la démocratie", publié à la rentrée 2018 dans lequel elle a alerté sur le financement privé des partis politiques et des campagnes électorales en France. La chose publique serait de ce fait dévoyée au profit des individus les plus riches par les gouvernements élus. Elle revient avec nous sur l’année écoulée et notamment sur le mouvement des “gilets jaunes”, résultat selon elle de cette fracture sociale qui illustre à quel point les plus pauvres ne se sentent plus représentés. La chercheuse pointe l’urgence à agir pour la majorité élue et propose des solutions politiques.

    SEGOLENE

    RTL - Européennes : Ségolène Royal va-t-elle s’imposer comme cheffe de file au PS ?

    Ses thèmes de prédilection sont dans l’air du temps : la démocratie participative, l’écologie mais aussi l’ordre et la justice, ainsi que le retour à la "vraie" politique.

    Ségolène Royal n’a cessé de renaître de ses cendres depuis sa défaite à présidentielle de 2007. Et tout pourrait bien se jouer dans les semaines à venir, avec cette question : réussira-t-elle à s’imposer à nouveau sur la scène politique nationale en emmenant derrière elle aux Européennes une partie de la gauche de gouvernement ?

    MELENCHON

    France Inter - La fascination assumée de Jean-Luc Mélenchon pour Eric Drouet

    D’abord ce tweet du chef des Insoumis juste après les vœux d’Emmanuel Macron : ‘le président des riches a fait son rideau de fumée. Le partage des richesses, t’as compris Monsieur Macron’.
    A la lecture de ce tweet, on se demande comment un parlementaire, parmi les plus lettrés de l’Assemblée, peut produire une syntaxe aussi hasardeuse et sombrer dans une telle familiarité, forme de démagogie qui consiste à singer le style colère-brute des Gilets jaunes. Il prend là, comme François  Ruffin, des accents quasi père Duchêne.

    MACRON

    Le Figaro - François Bazin : «Macron a ouvert la voie à un nouveau monde qui n'était pas celui qu'il disait»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour François Bazin, l'illusion de l'avènement d'un nouveau monde s'est éteinte, emportant avec elle la popularité du chef de l'État qui n'a cessé de dégringoler tout au long de l'année 2018.


    Ancien rédacteur en chef du service politique du Nouvel Observateur, François Bazin a notamment publié Rien ne s'est passé comme prévu. Les cinq années qui ont fait Macron (Laffont, juin 2017). Il tient également un blog où il publie ses carnets politiques.

    MEDIAS

    Le Monde Diplomatique - Médias français, qui possède quoi

    Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État :

     les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ;
     les titres de la presse quotidienne régionale ;
     la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ;
     les canaux de radio à portée nationale ;
     certains sites d’information en ligne.

    ZINEB EL RHAZOUI

    Le Figaro - Laurent Bouvet : ce que révèle l'affaire Zineb El Rhazoui

    Suite à des propos qu'elle a tenus sur l'islam, l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb el Rhazoui, est la cible d'insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux. «Si elle avait été menacée pour avoir critiqué le judaïsme ou le christianisme, elle aurait été immédiatement défendue, à juste titre, par ceux qui se taisent aujourd'hui !», constate Laurent Bouvet.

    CHOUARD

    Marianne - Vrai démocrate ou complotiste infréquentable ? Le blogueur Etienne Chouard divise la France insoumise

    Militant infatigable du référendum d'initiative citoyenne (RIC), le blogueur Etienne Chouard s'est imposé comme une référence des gilets jaunes. Mais ses fréquentations sulfureuses et ses ambiguïtés avec l'extrême droite ont valu à François Ruffin, qui l'a cité, une polémique au sein de la France insoumise.

    Bastien Lachaud et Caroline Fiat échangent un regard interloqué. Adrien Quatennens sursaute et tourne la tête vers ses collègues, bientôt suivi dans sa surprise par Michel Larive. Le mardi 18 décembre, réunis pour une conférence de presse de soutien à l'idée de "référendum d'initiative citoyenne" (RIC), les députés de la France insoumise (LFI) sont pris de court. François Ruffin, membre du groupe parlementaire, vient de rendre un hommage inattendu à Etienne Chouard : "Le référendum d’initiative citoyenne a fleuri. Oh, il n’a pas fleuri par hasard. Il a fleuri parce que des hommes de conviction – nommons-les : Etienne Chouard et ses amis – ont semé, ont arrosé, depuis des années".

    JIHAD

    Libé - Les dénégationnistes du jihad, Par Gilles Kepel, Professeur à l’Université Paris Sciences et Lettres – auteur de Sortir du Chaos (Editions Gallimard). , Bernard Rougier, Membre Senior de l’Institut Universitaire de France et Hugo Micheron, chercheur doctorant à l’Ecole Normale Supérieure

    Dire que les motivations de Chérif Chekatt, auteur de l’attentat de Strasbourg, étaient sans liens avec l’islam constitue un enfumage qui nie les liens entre salafisme et jihadisme ainsi que l’ancrage européen de l’islamisme.... Depuis des semaines, les sites jihadistes francophones animés depuis la Syrie invitent à frapper les marchés de Noël, symbole de la mécréance, pour accroître le chaos dans une France fragilisée par la crise des gilets jaunes et s’immiscer dans ses failles. Invoquer ici «faux débat» ou «faux jihadistes» constitue un enfumage qui ignore les liens entre la constitution d’enclaves idéologiques à l’intérieur des quartiers populaires et les socialisations religieuses conduisant à l’acte terroriste.