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piketty - Page 12

  • Thomas Piketty : en Europe, "l'absence de transparence est extrêmement nuisible"


    Thomas Piketty : en Europe, "l'absence de... par franceinter

  • Jean Gadrey - Piketty/Lordon : un débat d’une exceptionnelle qualité

    Je viens de visionner ce débat télévisé du 17 avril (lien) et, bien qu’il dure 1h30, je le recommande très vivement. Il y est question du capital, du capitalisme et de sa « correction », régulation ou dépassement. Il mériterait une retranscription. Je me contenterai de premières impressions de spectateur.

    J’ai eu dans le passé plusieurs occasions de rencontres et de débats en direct avec l’un et l’autre des deux protagonistes, y compris, il y a longtemps, dans un séminaire académique, comme « discutant » du gros pavé antérieur de Piketty, « Les hauts revenus en France au 20ème siècle », publié en 2001. Une œuvre impressionnante dont j’avais rendu compte dans un article publié par Le Monde le 21 septembre 2001 sous le titre « Piketty, la gauche et l’impôt ». Vous pouvez le lire… sur le site de Thomas Piketty, via ce lien. En voici la conclusion, qui me semble toujours d’actualité : « Laurent Fabius pensait que la gauche risquait de perdre les élections [celles de 2002] à cause de l’impôt. En un sens, il avait raison. Elle court le risque de les perdre à cause des réductions d’impôts et de la réduction corrélative des marges de l’action publique en faveur des véritables classes moyennes et des ménages pauvres et modestes : 50 % des foyers vivent avec des revenus mensuels inférieurs à 8 200 francs, et ce sont eux qui ont le plus besoin de l’intervention publique, de politiques de l’emploi, de protection sociale et de services publics correcteurs d’inégalités ». Je n’ai pas besoin de vous rappeler le résultat des élections de 2002, qui risque, les mêmes causes (en pire) produisant les mêmes effets, de se reproduire (en pire) dans deux ans.

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  • Libé ration, T.Piketty - Doit-on toujours payer ses dettes ?

    Pour certains, la question est évidente : les dettes doivent toujours être repayées, il n’existe pas d’alternative à la pénitence, surtout quand cela est écrit dans le marbre des traités européens. Pourtant, un rapide coup d’œil à l’histoire des dettes publiques, sujet passionnant et injustement négligé, montre que les choses sont beaucoup plus complexes.

    Première bonne nouvelle : on trouve dans le passé des dettes publiques encore plus importantes que celles observées actuellement, et on s’en est toujours sorti, en ayant recours à une grande diversité de méthodes. On peut distinguer d’une part la méthode lente, qui vise à accumuler patiemment des excédents budgétaires, afin de rembourser petit à petit les intérêts puis le principal des dettes en question ; et, d’autre part, une série de méthodes visant à accélérer le processus : inflation, impôt exceptionnel, annulations pures et simples.

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  • Ce soir (ou jamais !) Le capitalisme est-il l'état naturel des choses ?

    En "replay", le débat Lordon/Piketty

    Avec F. Taddeï, G. Sorman, T. Piketty et F. Lordon

    Alors que la crise économique se poursuit, certaines voix s'élèvent pour remettre en cause, non telle ou telle cause conjoncturelle, mais l'ensemble du système économique mondial actuel. Depuis la chute de l'URSS, le capitalisme a-t-il perdu son dernier rival économique ? Et quand on parle de capitalisme, de quoi parle-t-on au juste ? Les invités de Frédéric Taddeï s'interrogent sur les fondements anthropologiques de la pensée capitaliste. Le live du jour est assuré par Blick Bassy, qui publie l'album «Akö».

  • A propos du Capital au XXIe siècle de Thomas Piketty par Gérard Cornilleau

    En 2014 l’activité éditoriale en sciences sociales aura été marquée par la publication de l’ouvrage de Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle. Au-delà du succès de librairie mondial, rare pour un ouvrage plutôt difficile et publié originellement en français, le livre de Thomas Piketty a permis de relancer le débat sur la répartition de la richesse et des revenus. Contrairement à l’opinion générale qui veut que la croissance économique gomme les inégalités et débouche à plus ou moins long terme sur une société équilibrée reposant sur une large classe moyenne (hypothèse de Kuznets), Thomas Piketty montre, à partir de données historiques longues et pour partie nouvelles, que la norme est plutôt l’élargissement du fossé entre les plus riches et tous les autres. Les périodes de resserrement apparaissent a contrario liées à des accidents de l’histoire politique et sociale (guerres, renversements idéologiques,…). Dès lors, et à moins qu’un prochain accident ne le contrarie, les sociétés occidentales paraissent condamnées à subir un déséquilibre de plus en plus grand de la répartition des richesses. Pour Piketty, des changements structurels de la fiscalité permettraient de contenir cette dérive insoutenable à long terme.

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  • Libé, Thomas Piketty - La double peine des classes populaires

    Pourquoi les classes populaires se détournent-elles un peu partout des partis de gouvernement, et singulièrement des partis de centre gauche qui prétendent les défendre ? Tout simplement parce que ces derniers ne les défendent plus depuis longtemps. Au cours des dernières décennies, les classes populaires ont subi l’équivalent d’une double peine, d’abord économique puis politique. Les évolutions économiques ont été peu favorables aux groupes sociaux les plus défavorisés des pays développés : fin de la croissance exceptionnelle des Trente Glorieuses, désindustrialisation, montée en puissance des pays émergents, destructions d’emplois peu ou moyennement qualifiés au Nord. Les groupes les mieux dotés en capital financier et culturel ont pu, au contraire, bénéficier à plein de la mondialisation.

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  • La Vie des Idées : Le Pouvoir aux Piketty ! par Nancy Folbre

    Tout en confessant son admiration pour Piketty, l’économiste américaine Nancy Folbre énonce trois objections. Quel est l’impact des écarts entre travailleurs sur les conflits de classe ? Quel rôle jouent les différences basées sur le genre ? Les inégalités économiques entre les nations, ou groupes de nations, ne constituent-elles pas un problème plus important que celles entre les individus d’une nation ? Essai publié en partenariat avec Public Books.

    S’il y avait davantage d’économistes comme Thomas Piketty, le monde serait meilleur, même s’il est difficile de dire à quel point il serait meilleur sans modèle économétrique détaillé. Je plaisante, mais ce n’est que parce que je voudrais expliquer l’historique de ma propre relation, mélange d’amour et de haine, avec la profession d’économiste. J’adore lorsque de brillants économistes comme Piketty mettent en évidence les tendances en matière d’inégalités de richesse, et montrent comment celles-ci influent sur l’évolution de la croissance économique. Je déteste quand ils en parlent en termes purement mécaniques, comme si l’économie elle-même était une voiture dont nous aurions perdu le contrôle, ou un GPS qui a tout simplement besoin d’être reprogrammé

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  • La Vie des Idées - Piketty hors classe par Erik Olin Wright & traduit par Kate McNaughton

    En dépit de sa référence à Marx, le livre de Thomas Piketty fait l’impasse sur l’exploitation du travail par les classes dominantes. Point de vue nord-américain sur un best seller mondial, publié en partenariat avec la revue Public Books.

    À première vue, le livre de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, s’inscrit dans la lignée de Marx. Après tout, le titre fait délibérément référence au Capital de Marx, et une bonne partie du livre parle du « capital » et du « travail » comme les deux éléments fondamentaux du système capitaliste. Mais en dépit de tous ses clins d’œil au marxisme, l’analyse de Piketty néglige et dissimule une réalité essentielle propre aux classes sociales : la longue histoire de l’exploitation et de la domination des travailleurs par le capital.

    Piketty n’ignore pas cette histoire : dès le premier chapitre de son livre, il raconte l’histoire sanglante de la lutte de classe entre les mineurs et les propriétaires de la mine de platine de Marikana en août 2012, lors de laquelle trente-quatre mineurs furent tués par la police.

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  • Piketty : "Ce que propose Tsipras n'a rien d'extravagant"


    Piketty : "Ce que propose Tsipras n'a rien d... par franceinter

  • Piketty : "Tant qu'on aura une monnaie unique avec 18 dettes publiques, il y aura d'autres paniques financières"


    Piketty : "Tant qu'on aura une monnaie unique... par franceinter

  • Revue de la régulation - Robert Boyer : Le capital au xxie siècle, Thomas Piketty

    1. Une somme sur les relations entre capital et inégalités, une rupture par rapport à la doxa des économistes

    1Les économistes communiquent entre eux par l’intermédiaire de publications dans les revues académiques et certains d’entre eux livrent au public leur opinion sur de grandes questions d’actualité dans les colonnes de la presse ou dans les médias audiovisuels, sans que d’ailleurs leurs prises de position n’aient toujours de rapport étroit avec leurs domaines d’expertise. L’ouvrage de Thomas Piketty manifeste une première originalité : il rassemble le résultat de très nombreux travaux académiques entrepris dès 2001 afin de décrire puis d’analyser l’évolution des inégalités et d’en rechercher les principaux déterminants. Mais il ne s’agit pas d’une simple compilation d’articles déjà publiés mais d’un effort pédagogique remarquable en vue de rendre accessible ses principaux résultats et ses propositions de politique économique à un public qui n’a pas nécessairement la maîtrise des techniques de l’économiste professionnel.

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