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ofce - Page 12

  • OFCE - Fin de partie pour les contrats aidés

    L’été 2017 a été marqué, sur le plan des politiques de l’emploi, par un changement de stratégie majeur du nouveau gouvernement par rapport au précédent quinquennat. La nouvelle politique de l’emploi donne désormais la priorité à la formation et à l’accompagnement des jeunes NEET (Not in Education, Employment or Training – ni en étude, emploi, ou stage) et des chômeurs les plus éloignés du marché du travail, et délaisse les contrats aidés comme outil de traitement du chômage. Cette nouvelle stratégie s’est opérée en deux temps. Premièrement le gouvernement a annoncé cet été qu’il n’y aurait pas de rallonge pour les contrats aidés au deuxième semestre et que le nombre de contrats prévus pour 2018 serait en forte baisse par rapport aux années précédentes. Puis le Plan Investissement Compétences (PIC), prévoyant notamment 15 milliards d’euros dédiés à la formation professionnelle sur cinq ans, a été présenté à la presse le 25 septembre. Dans ce billet, nous précisons quel devrait être l’effet de la baisse des contrats aidés sur l’emploi à partir du deuxième semestre 2017, effet pris en compte dans le dernier exercice de prévision de l’Ofce d’octobre 2017 pour 2017-2019.

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  • OFCE - 2018 : baisse du chômage non garantie

    Contre toute attente, le taux de chômage au sens du BIT pour le troisième trimestre 2017 a augmenté de 0,2 point. Dans notre dernier exercice de prévisions pour l’économie française, nous avions prévu une stabilité du taux de chômage, en soulignant toutefois les risques qui pèsent sur son évolution au deuxième semestre 2017 et pour l’année 2018. Dans ce billet, nous revenons sur notre prévision d’emploi et de chômage pour 2017-2019 et sur les risques d’observer un coup d’arrêt à la baisse du taux de chômage en 2018.

    L’emploi marchand ralentira en 2018…

    Après trois années de destructions d’emplois salariés dans le secteur marchand            (-130 000 emplois entre fin 2011 et fin 2014), la reprise des créations d’emplois s’est amorcée en 2015 (+113 000 emplois) et celles-ci ont accéléré en 2016 (+229 000 emplois salariés marchands). Les créations d’emplois ont été soutenues par le rebond, certes faible, de la croissance à partir de 2014, et par les mesures de baisse de coût du travail (CICE, Pacte de responsabilité, Prime à l’embauche). Les créations nettes d’emplois étant supérieures à l’évolution de la population active, le nombre de chômeurs a diminué (-187 000 depuis fin 2014), portant le taux de chômage au sens du BIT en France métropolitaine à 9,4 % de la population active au troisième trimestre 2017, contre 10,1 % fin 2014 (tableau 1).

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  • OFCE : Une nouvelle Grande Modération ?

    27 novembre 2017

    Département analyse et prévision

    Ce texte s’appuie sur les perspectives 2017-2019 pour l’économie mondiale et la zone euro dont une version complète est disponible ici.

    Dix ans après l’éclatement de la crise financière, pendant l’été 2007, l’économie mondiale semble enfin s’engager sur une trajectoire de croissance plus solide et commune aux pays industrialisés comme à la plupart des pays émergents. Les chiffres du premier semestre 2017 indiquent en effet une accélération de la croissance mondiale, ce qui devrait se traduire par une hausse du PIB de 3,3 % sur l’ensemble de l’année, en hausse de 0,3 point par rapport à l’année précédente. Certes, quelques incertitudes demeurent, sur l’issue du Brexit ou encore la capacité des autorités chinoises à maîtriser le ralentissement de leur économique mais il s’agit d’une forme d’incertitude irréductible et caractéristique du système économique, soumis à des chocs politiques, technologiques, économiques et financiers[1]. Au-delà de ces risques, qu’il ne faut pas sous-estimer, se pose la question de la capacité des économies à réduire les déséquilibres hérités de la crise. Si la croissance actuelle permet de réduire le taux de chômage ou d’améliorer le taux d’emploi, encore faut-il que ce régime soit durable pour retrouver le plein-emploi, réduire les inégalités, favoriser la réduction de la dette.

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  • Boursorama - Dépenses publiques : Macron fera-t-il vraiment mieux que Hollande ?

    Selon le budget rectificatif que vient de présenter Gérald Darmanin, les dépenses ont été légèrement revues à la hausse en 2017. Une hausse qui serait due, selon Bercy, au quinquennat précédent et notamment à son budget 2017 épinglé par la Cour des comptes. Emmanuel Macron en fait-il assez en matière de dépenses publiques ou reproduit-il la politique de son prédécesseur ? Les points de vue de Christian Saint-Etienne, économiste et professeur au CNAM, et Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE. Ecorama du 17 novembre présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • Un taux de chômage de 7% est-il vraiment possible en France ?

    Selon la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, l'objectif de 7% de chômeurs à la fin du quinquennat serait "raisonnable". Est-ce vraiment tenable ? Les points de vue d'Eric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision de l'OFCE et Philippe Manière, président de Footprint Consultants. Ecorama du 27 octobre présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • Faut-il supprimer les allocations familiales pour les familles les plus aisées ?

    Le gouvernement veut lancer une réflexion dans les prochains mois sur l'universalité des allocations familiales. Une suppression des allocations des plus riches pour mieux cibler les aides et ainsi privilégier les familles dans le besoin est-elle souhaitable ? Les points de vue d'Eric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision de l'OFCE et de Philippe Manière, président de Footprint Consultants. Ecorama du 13 octobre, présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • Faut-il durcir les sanctions contre les fraudeurs fiscaux ? Henri Sterdyniak

    Priver de leur nationalité les fraudeurs fiscaux, c'est une des piste évoquée par le ministre des comptes publics Gérald Darmanin. Deux députés de la République En Marche viennent d'ailleurs de déposer un amendement en ce sens. Ce type de condamnation existe-t-il déjà ? En quoi consiste-t-il ? Faut-il aller plus loin ? Le point de vue d'Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE et membre des Economistes Atterrés. Ecorama du 7 novembre présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • "Paradise papers" : ces nouvelles révélations sur les milliards des paradis fiscaux ! Xavier Timbeau, directeur de l’OFCE

    Le collectif des journalistes d’investigation publie une nouvelle enquête. Baptisée "Paradise Papers", elle met au jour l’implication de plusieurs personnalités dans des processus d’optimisation fiscale. La Reine d’Angleterre, des proches de Donald Trump ou encore le Premier ministre canadien Justin Trudeau sont cités. Alors cette enquête va-t-elle simplement créer des remous politiques ou peut-elle créer un déclic international qui donnera naissance à de nouvelles règles pour enrayer le phénomène ? Les réponses de Xavier Timbeau, directeur de l’OFCE. Ecorama du 6 novembre 2017, présenté par Jérôme Libeskind sur Boursorama.com.

  • OFCE - Les nouvelles inégalités du travail. Pourquoi l’emploi se polarise

    10 octobre 2017

    par Gregory Verdugo

    Qu’est-ce que la polarisation des emplois ?

    Au long des trois dernières décennies, le travail a pris un nouveau tournant. Si l’après Seconde Guerre mondiale a vu les inégalités de salaire reculer, depuis les années 1980, les écarts se creusent continûment. Les écarts de salaire augmentent tout le long de la distribution, à la fois entre les bas et moyens ou entre les moyens et hauts salaires. Dans d’autres pays comme la France où les inégalités de salaires restent stables, c’est le risque de chômage et de précarisation qui frappe toujours davantage les moins qualifiés.

    A cet essor des inégalités s’ajoute un grand chamboulement de la composition des emplois. Pour étudier l’évolution de la qualité des emplois, les économistes Alan Manning de la London School of Economics et Maarten Goos et Anna Salomons de l’Université d’Utrecht ont exploré les données très riches de l’Enquête européenne sur les forces de travail pour 16 pays européens sur la période 1993 à 2010[1]. À partir du salaire moyen observé dans l’emploi au début de cette période, ils distinguent trois grandes catégories : les emplois peu qualifiés, les emplois intermédiaires et les emplois très qualifiés.

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  • OFCE - Attention : un PFU peut en cacher un autre par Pierre Madec

    Dans le cadre de l’évaluation économique du programme présidentiel, l’OFCE publiait le 30 juin dernier un policy brief évaluant les effets redistributifs de la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% tel que proposé dans le programme du candidat Emmanuel Macron. Nous établissions que le coût budgétaire de la mesure était d’environ 4 milliards d’euros en année pleine. Les équipes du candidat annonçaient quant à elles un coût budgétaire quasi nul. Dans un entretien au journal Les Echos en date du 12 septembre 2017, le ministre de l’Economie et des Finances jugeait notre évaluation « fantaisiste et exagérée ». Dans ce contexte, il paraît nécessaire d’opérer un éclaircissement.

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  • OFCE - Avantage fiscal sur le gazole : une fin programmée par Céline Antonin

    29 septembre 2017

    Comme l’a souligné le rapport n°4019 de l’Assemblée Nationale sur l’offre automobile française, « la France est un des pays d’Europe dont le parc roulant est le plus diésélisé et où l’écart de fiscalité appliqué à l’essence et au gazole reste parmi les plus importants. » Or plusieurs arguments plaident pour un alignement des fiscalités. Tout d’abord, alors que l’avantage conféré au gazole s’expliquait par son utilisation majoritairement professionnelle, le diesel a massivement investi la sphère des voitures particulières, rendant cet avantage indu. En outre, le gazole présente des dangers pour la santé publique. En 2012, l’Organisation mondiale de la santé a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel comme cancérogènes, avec un coût sanitaire estimé par la Cour des comptes entre 20 et 30 milliards d’euros[1]. L’argument économique plaide également pour un rééquilibrage : la forte diésélisation du parc automobile français conduit à un fort besoin d’importation en gazole alors que la France est exportateur net d’essence raffinée. Enfin, le manque à gagner fiscal est conséquent : la Cour des comptes chiffre la perte de recettes fiscales liées au diesel à 6,9 milliards d’euros pour l’année 2011.

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