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chavagneux - Page 4

  • Alternatives Economiques - Hollande, Valls, Macron ou la caricature des deux gauches

    Le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Economie s’intronisent comme les porte-paroles d’une gauche moderne face à des contradicteurs présentés comme des irresponsables de la dépense publique, crispés sur les acquis, anti entreprises et anti mondialisation. Une caricature qui ne tient pas l’analyse.

    Monsieur Manuel Valls dispose d’un don indéniable pour la communication. Après avoir recueillis 5,6 % des voix de son camp lors de la primaire socialiste de 2011, le voici Premier ministre de la France et coupeur de têtes de ses opposants. Pour compenser cette faiblesse de légitimité politique, il a aujourd’hui recours à une stratégie classique dans le monde politique : se présenter comme le chantre d’une élite moderniste éclairée face à l’obscurantisme d’adversaires renvoyés à l’irresponsabilité économique. C’est également le positionnement du nouveau ministre de l’Economie dont les idées de ceux qui ne pensent pas comme lui sont qualifiées « d’étoiles mortes ».

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  • Alternatives Economiques : Emmanuel Macron dans le texte : Volontarisme, patriotisme, individualisme

    Si le symbole de la nomination de Monsieur Macron est catastrophique pour le président de la République, que porte comme idées le nouveau ministre de l’économie ?

    Banquier d’affaires : les conséquences

    D’abord, un mot sur le parcours de banquier d’affaires d’Emmanuel Macron. Cela ne suffit pas à le disqualifier comme potentiel bon ministre. Le perdant symbolique est ici le président de la République : le candidat de 2012 semblait avoir pris acte que les dérives de la finance demandaient une reprise en main politique qui ne pouvait passer que par une forme d’affrontement avec le milieu de la finance, tout en trouvant les compromis nécessaires. Il l’avait promis. Il ne l’a pas fait. Son ministre est tombé dans la compromission, avant d’abandonner le terrain.

    De ce point de vue, la nomination d’un ex banquier d’affaires à un poste important confirme le sentiment de trahison d’une grande partie des électeurs de gauche vis-à-vis de ce combat. Pourtant, de la banque centrale des Etats-Unis à l’ex commissaire européen centriste Michel Barnier, on pense que la finance reste insuffisamment régulée et qu’un autre round est nécessaire. Le président s’exclut de ces débats, économiquement nécessaires, et qui, politiquement, lui ouvriraient un fort soutien des électeurs de gauche.

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  • Christian Chavagneux - L’alternative Montebourg

    Le ministre de l’Economie a prononcé un long discours le 10 juillet dans lequel il propose à la fois un récit pour la France dans la mondialisation et deux piliers de politique économique qui se démarquent sur plusieurs points des choix du président de la République.

    Une nouvelle contestation de la politique Hollande

    La réorientation de la politique économique vers un libéralisme de l’offre annoncée par le président de la République le 14 janvier dernier n’arrête pas de faire des vagues dans la majorité. Il y a d’abord eu lacontestation des frondeurs au parlement, puis le 9 juillet la création de Cohérence socialiste par quatre députés (Karine Berger, Yann Galut, Valérie Rabault et Alexis Bachelay) qui veulent lever « les débats interdits » au sein du PS (la politique économique, les institutions de la Vème, l’Europe). Voilà maintenant un troisième front ouvert au sein même du gouvernement par le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg.

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  • Christian Chavagneux - Sanctions américaines de BNPP : les enjeux en 3 questions

    Selon le Wall Street Journal, la banque française BNP Paribas se verrait infliger de lourdes sanctions par la justice américaine dans les semaines qui viennent. Qu’est-ce qui lui est reproché ? Pourquoi les sanctions pourraient-elles être lourdes ? Quelles en seront les conséquences ?

    Qu’est-ce qui est reproché à BNPP ?

    A priori, entre 2002 et 2009, BNPP a permis à différents pays placés sous embargo par les Etats-Unis – Birmanie, Cuba, Iran, Lybie… - d’avoir accès à des dollars en leur achetant leurs produits (pétrole, autres matières premières…). C’est-à-dire à un pouvoir d’achat international et à des possibilités de placement que le gouvernement américain voulait interdire.

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  • Christian Chavagneux - Optimisation fiscale agressive des firmes : qui influence l’OCDE ?

    L’OCDE vient de rendre compte des résultats des consultations publiques menées sur les sujets visant à remettre en cause les pratiques fiscales douteuses des multinationales. Devinez qui a le plus contribué ?

    Dans le cadre de son plan d’action BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) en 15 points, mené au nom du G20, pour remettre en cause les pratiques d’optimisation fiscale agressive des multinationales, l’OCDE a ouvert une période de consultation publique. En toute transparence, l’institution fournit les résultats de cette consultation : qui est intervenu et sur quels sujets ?

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  • Alternatives économiques : Mondialisation et démondialisation sont dans un bateau...

    "Ce monde n'est plus qu'un marché, une immense foire", écrivait Jules Vernes en 1863 dans Paris au XXe siècle, une fiction destinée à décrire le monde de 1960 ! Belle anticipation de ce que l'on appellera bientôt la mondialisation économique, devenue le cadre dans lequel les décisions de politique économique doivent forcément s'inscrire. Car tout se mesure désormais à l'aune de la compétitivité et de la capacité d'un territoire à attirer les multinationales et l'épargne du monde entier.

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  • Alternatives Economiques : Les trois contradictions de la politique économique Hollande-Valls

    Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé les orientations actuelles de la politique économique : limiter les déficits publics, faire gagner de la compétitivité aux entreprises et redonner du pouvoir d’achat aux ménages. Déjà en œuvre, elle n’atteint aucun des trois objectifs. Pourquoi ?

    Trop d’austérité tue la possibilité de réduire les déficits

    La France est engagée depuis plusieurs années dans une politique volontariste de réduction de son déficit budgétaire. Celui-ci se situait à 7,9 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et à 4,3 % en 2013. Une politique de maîtrise des déficits et de la dette publique nécessaire mais très coûteuse : selon les calculs de l’OFCE, l’effet restrictif de l’austérité budgétaire a atteint un niveau comme on n’en pas connu au cours des quarante dernières années, y compris dans les années 1990 lorsqu’il avait fallu s’adapter aux critères de convergence de Maastricht.

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  • Christian Chavagneux - Baisser les dépenses publiques mais lesquelles ?

    Le président de la République veut baisser les dépenses publiques pour compenser la baisse des prélèvements sur les entreprises. Il a évoqué deux pistes : réduire le millefeuille administratif et la politique de santé. L’une est-elle meilleure que l’autre ? Oui : la seconde.

    Tailler dans le millefeuille territorial

    Rationaliser l’organisation de nos territoires paraît une idée de bon sens. Nous sommes le seul pays d’Europe à afficher 36700 communes auxquelles s’ajoutent des départements, des régions, des intercommunalités, des métropoles… Du fait de leur multiplicité, nos communes affichent 1800 habitants en moyenne contre 5500 pour la moyenne européenne, rappelle l’OCDE.

    Le premier à avoir eu l’idée de rationaliser tout ça est… Clémenceau, en 1906 ! Autant dire que ça ne date pas d’hier et que les obstacles ont été nombreux pour passer des paroles aux actes.

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  • Christian Chavagneux : Une crise peut-elle permettre de renouveler la pensée économique ?

    L’attribution du prix de la Banque de Suède à un économiste qui jurait que les crises financières étaient impossibles oblige à se poser la question des effets ou non de la crise sur le renouvellement de la pensée économique.

    C’est justement le thème d’un passionnant article publié par Jean-François Ponsot et Michel Rocca dans la Revue de la régulation. Pour les deux auteurs, si une crise grave est bien l’occasion pour de nouvelles idées de s’imposer, la relation n’est ni immédiate, ni simple. Car la théorie a son propre rythme de changement, les réorientations sont lentes et tortueuses et les économistes ont du mal à changer de vision du monde.

    Pour comprendre les processus à l’œuvre nos deux auteurs se sont plongés dans les débats économiques qui ont suivi la crise la années 1930.

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  • Une Europe malade de l’Allemagne de Christian Chavagneux

     Les élections européennes qui s’annoncent devraient malheureusement voir progresser les partis à tendance nationaliste, et pas seulement en France. L’Allemagne a sa part de responsabilité dans cette dégradation du climat politique. En instaurant pour seul projet européen l’austérité budgétaire généralisée et le refus de la dette publique, le gouvernement de madame Merkel suscite la colère, puis la résistance et enfin le rejet d’une Europe uniquement perçue comme une contrainte.

    L’erreur grossière d’une partie de la classe politique et économique française d’avoir érigé l’Allemagne en modèle participe aussi de ce rejet. Les partisans ultra médiatisés de l’austérité, de la flexibilisation du marché du travail et de la remise en cause de l’Etat social ont voulu faire de notre partenaire une référence à copier. Qui sait que nos voisins d’Outre Rhin sont passés de la 3ème à la 7ème place en termes de revenu par habitant en Europe ? Que le pays manque d’investissements, que les inégalités et les emplois au rabais y ont explosé ? Beau modèle en vérité.

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