L’attribution du prix de la Banque de Suède à un économiste qui jurait que les crises financières étaient impossibles oblige à se poser la question des effets ou non de la crise sur le renouvellement de la pensée économique.
C’est justement le thème d’un passionnant article publié par Jean-François Ponsot et Michel Rocca dans la Revue de la régulation. Pour les deux auteurs, si une crise grave est bien l’occasion pour de nouvelles idées de s’imposer, la relation n’est ni immédiate, ni simple. Car la théorie a son propre rythme de changement, les réorientations sont lentes et tortueuses et les économistes ont du mal à changer de vision du monde.
Pour comprendre les processus à l’œuvre nos deux auteurs se sont plongés dans les débats économiques qui ont suivi la crise la années 1930.
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