Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé les orientations actuelles de la politique économique : limiter les déficits publics, faire gagner de la compétitivité aux entreprises et redonner du pouvoir d’achat aux ménages. Déjà en œuvre, elle n’atteint aucun des trois objectifs. Pourquoi ?
La France est engagée depuis plusieurs années dans une politique volontariste de réduction de son déficit budgétaire. Celui-ci se situait à 7,9 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et à 4,3 % en 2013. Une politique de maîtrise des déficits et de la dette publique nécessaire mais très coûteuse : selon les calculs de l’OFCE, l’effet restrictif de l’austérité budgétaire a atteint un niveau comme on n’en pas connu au cours des quarante dernières années, y compris dans les années 1990 lorsqu’il avait fallu s’adapter aux critères de convergence de Maastricht.
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