actualité - Page 166
-
Julien Dray : "Le travail qui est le nôtre est un travail d'opposition"
-
Paul Quilès, ancien ministre de la défense - État-major "il s'agit d'une crise d'autorité"
-
Un plan d’économies injuste pour les territoires
18 juillet 2017
Pour les socialistes, le plan d’économies de 13 milliards d’euros, qui affectera les collectivités territoriales, annoncé aujourd’hui par le président de la République et le gouvernement, est non seulement injuste, mais disproportionné.
Il ne tient aucun compte du fait que sur les trois dernières années, les collectivités ont participé à la réduction du déficit pour 50%, alors qu’elles pèsent pour 20% des dépenses publiques. Un effort sans précédent que la Cour des Comptes a d’ailleurs reconnu.
Aller plus loin, tailler davantage dans le budget des collectivités territoriales, c’est tout simplement menacer la survie de services publics de proximité dont elles ont la charge : crèches, bibliothèques, centres de loisirs, cantines scolaires, service de l’eau, développement du numérique…
Qui plus est, la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des contribuables ne saurait être portée par les collectivités. Cette réforme, voulue par le Président de la République, puis ajournée, avant d’être à nouveau remise à l’ordre du jour, engage le gouvernement. Qu’elle soit compensée à l’euro près est semble-t-il la moindre des choses.
Enfin, les socialistes ne peuvent que déplorer l’écart entre les mots et les actes: on ne peut prétendre vouloir attribuer de nouvelles libertés aux collectivités tout en diminuant leurs moyens d’action par une refonte fiscale sans souffrir de contradictions.
Les socialistes seront vigilants sur le respect de la parole de l’Etat en matière d’investissements et de la promesse d’égalité pour les territoires de la République.
-
PS - Réaction du Parti socialiste à la démission du chef d’état-major des armées
Le Parti socialiste prend acte de la démission du chef d’état-major des armées.
Si le recadrage du Général de Villiers par le président de la République a tourné à l’humiliation et à la polémique, c’est bien parce qu’il a été fait publiquement. Cela constitue une faute personnelle dans l’exercice du pouvoir.
Toutefois, l’armée ne saurait, en quelques circonstances que ce soit, décider en lieu et place du chef de l’Etat, qui demeure constitutionnellement chef des armées. Les choix budgétaires, comme l’intégralité des décisions politiques de la nation, restent la prérogative exclusive du pouvoir civil.
Mais, au-delà des questions de personnes, cette séquence n’apaise en rien les inquiétudes des socialistes quant aux moyens consacrés par la nation en appui à nos soldats. Nul n’ignore que les 850 millions d’euros de réduction budgétaire décidés par le gouvernement ajourneront un renouvellement des équipements pourtant nécessaire, car les lacunes en la matière sont criantes. La trajectoire budgétaire et capacitaire, décidée lors du quinquennat précédent devait y remédier. Elle est aujourd’hui remise en cause.
Dans un contexte international instable, où les menaces intérieures et extérieures engagent nos troupes au-delà de leurs contrats opérationnels, le Parti socialiste déplore ces choix et appelle gouvernement et parlementaires à prendre des décisions à la hauteur de la situation.
-
François Rebsamen : Le départ de Manuel Valls du PS est un divorce par consentement mutuel
-
Le Lab - Yannick Jadot fustige "le mouvement de 1er juillet" : "c’était du Hamon 2022"
Les histoires d'amour finissent mal en général. L'idylle entre Benoît Hamon et Yannick Jadot, née au début de la campagne présidentielle avec le ralliement du second au premier, n'échappe pas à cette triste règle. Après avoir retiré sa candidature élyséenne, l’écolo avait rejoint le vainqueur de la primaire organisée par le PS. Jusque dans la Bérézina du premier tour de la présidentielle. Mais il ne le suivra pas dans son "mouvement du 1er juillet", ayant eu le sentiment d’avoir été manipulé et utilisé par le désormais ex-socialiste.
Lire la suite
__________________
__________________ -
France Info - Le Parti socialiste "n'a pas d'autre choix que de donner un coup de barre à gauche"
-
PS : Emmanuel Macron a-t-il annoncé un Big Bang social ?
Dans un entretien à Ouest France et à douze quotidiens régionaux allemands publié ce matin, le président de la République a annoncé le basculement en 2018 des cotisations sociales, salariales et patronales, maladie et chômage, vers la CSG.
Les socialistes s’interrogent sur la portée de cette nouvelle annonce : soit sa pensée a été mal interprétée, soit le Président prépare sans crier gare et sans que cela suscite de réaction, un véritable Big Bang social.
En effet, la protection contre le chômage et la maladie ne seraient plus financés par des cotisations, dont les taux étaient fixés par la négociation paritaire entre représentants des salariés et du patronat, mais par l’impôt uniquement, dont le taux sera fixé par Bercy.
Les conséquences de cette reforme seraient considérables.
L’Etat déciderait seul du financement de la protection sociale : il suffirait dorénavant d’un trait de plume de Bercy pour le revoir complètement et donc diminuer d’autant le niveau de protection.
Elle reviendrait à faire porter le financement de la protection sociale sur les seuls salariés et retraités. L’employeur n’y contribuerait plus. Dans la mesure où le gouvernement a annoncé vouloir remplacer la fiscalité de l’épargne par un prélèvement forfaitaire unique de 30%, et supprimer l’ISF sur les valeurs mobilières, cela créerait une inégalité supplémentaire majeure, au bénéfice du capital, au détriment des travailleurs.
Enfin, elle aurait un impact immédiat sur le pouvoir d’achat des Français, car on voit mal comment une telle mesure pourrait être financée par une hausse de la CSG limitée à 1,7%. Il faudra sans doute l’augmenter davantage. Rappelons par ailleurs qu’une partie de la CSG est imposable, ce qui constituerait une double peine pour les salariés et les retraités.Tout cela serait, pour les socialistes, profondément injuste et inacceptable. Ils demandent donc au Président de la République de clarifier son propos, lui qui n’a jamais fait mention, lorsqu’il était candidat, du transfert sur l’impôt des cotisations patronales. Souhaite-t-il réellement engager une telle réforme, dont l’esprit s’apparenterait fort à la TVA sociale en pire ?
-
France Info - Le Parti socialiste "adopte une position attentiste"
Rémi Lefebvre, politologue, a évoqué le "problème" du Parti socialiste, lundi sur franceinfo, alors que sa direction collégiale provisoire se réunissait pour la première fois.
La direction collégiale provisoire du Parti socialiste (PS) se réunissait pour la première fois lundi 17 juillet. Pour Rémi Lefebvre, politologue et professeur de sciences politiques à Lille, spécialiste du Parti socialiste, le PS "adopte une position attentiste". "La stratégie des dirigeants est de voir ce que le gouvernement Philippe et la présidence Macron va donner en termes de popularité et d'orientation politique", a-t-il précisé.
Lire la suite
____________________
____________________ -
France Info - Parti socialiste : "Nous serons amenés à changer de nom et à trouver des outils numériques pour changer nos pratiques"
François Kalfon, conseiller régional Ile-de-France, membre de la direction collégiale du PS, assure que le Parti socialiste assumera son rôle "d'opposition républicaine" et doit "construire un projet alternatif".
La direction provisoire du Parti socialiste va se réunir lundi 17 juillet dans la matinée. L'objectif, c'est d'avoir "une méthode, qui nous amènera à changer de nom", et de trouver "des outils numériques pour changer nos pratiques", a indiqué François Kalfon, conseiller régional Ile-de-France, membre de la direction collégiale du PS, lundi sur franceinfo.
Lire la suite
___________________
___________________ -
"Le Parti socialiste n'est pas mort" Stéphane Le Foll (13/07/2017)