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  • Réaction du Parti socialiste aux propos tenus par Christophe Castaner sur le Général de Villiers

    21 juillet 2017

    Le Parti socialiste déplore la fébrilité qui semble avoir saisi l’exécutif depuis la démission du Général de Villiers de ses fonctions de Chef d’état-major des armées (Cema).

    Depuis 48 heures, gouvernement et présidence s’adonnent à un double langage, censé parler à tout le monde, mais qui ne trompe personne.

    Hier, on entendait Emmanuel Macron tenir des propos doucereux à l’égard du Général de Villiers, saluant un « grand soldat », promettant monts et merveilles aux armées pour éteindre le feu.

    Aujourd’hui, c’est Christophe Castaner qui mène la charge dans les colonnes du Figaro contre le Cema démissionnaire, réduit au rang de « poète revendicatif ».

    Visiblement furieux que personne ne soit venu en appui de sa stratégie d’humiliation publique, l’Elysée envoie « son » porte-parole délivrer le fond de la pensée présidentielle.

    Le « en même tempisme » est peut-être un mode efficace de conquête du pouvoir. Mais il ne se prête clairement pas à son exercice. Décidément, cet épisode n’aura grandi personne.

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  • PS - Réaction du Parti socialiste à la démission du chef d’état-major des armées

    Le Parti socialiste prend acte de la démission du chef d’état-major des armées.

    Si le recadrage du Général de Villiers par le président de la République a tourné à l’humiliation et à la polémique, c’est bien parce qu’il a été fait publiquement. Cela constitue une faute personnelle dans l’exercice du pouvoir.

    Toutefois, l’armée ne saurait, en quelques circonstances que ce soit, décider en lieu et place du chef de l’Etat, qui demeure constitutionnellement chef des armées. Les choix budgétaires, comme l’intégralité des décisions politiques de la nation, restent la prérogative exclusive du pouvoir civil.

    Mais, au-delà des questions de personnes, cette séquence n’apaise en rien les inquiétudes des socialistes quant aux moyens consacrés par la nation en appui à nos soldats. Nul n’ignore que les 850 millions d’euros de réduction budgétaire décidés par le gouvernement ajourneront un renouvellement des équipements pourtant nécessaire, car les lacunes en la matière sont criantes. La trajectoire budgétaire et capacitaire, décidée lors du quinquennat précédent devait y remédier. Elle est aujourd’hui remise en cause.

    Dans un contexte international instable, où les menaces intérieures et extérieures engagent nos troupes au-delà de leurs contrats opérationnels, le Parti socialiste déplore ces choix et appelle gouvernement et parlementaires à prendre des décisions à la hauteur de la situation.