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Analyses - Page 34

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté se stabilise en France

    Données 14 octobre 2022

    La France compte cinq ou neuf millions de pauvres, selon la définition adoptée. La part de la population pauvre est stabilisée depuis le début des années 2000. Le nombre de pauvres augmente, car la population s’accroit.

    La France compte 4,8 millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil de 60 %, selon les données 2020 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 7,6 % et dans le second, de 13,9 %. Quelle que soit la définition que l’on utilise, les niveaux sont importants.

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  • Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises : #MeToo, une prise de conscience collective face aux violences sexistes et sexuelles

    Quel est l’impact de #MeToo dans l’opinion publique française, cinq ans après le déferlement de témoignages dénonçant les violences sexistes et sexuelles à l’échelle mondiale ? Amandine Clavaud, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur les enseignements de l’enquête Fractures françaises en partenariat avec Le Monde, le Cevipof et Ipsos, entre prise de conscience collective et inquiétude concernant l’ampleur des violences sexistes et sexuelles dans la société.

    Le 5 octobre 2017, il y a cinq ans, l’affaire Weinstein était révélée dans le New York Times suivie, quelques jours plus tard, le 15 octobre, par la publication du tweet de l’actrice Alyssa Milano qui y dénonçait les violences sexistes et sexuelles qu’elle avait subies, appelant les victimes à témoigner avec le hashtag #MeToo, et générant une prise de paroles inédite au niveau international. L’enquête Fractures françaises de la Fondation Jean-Jaurès en partenariat avec Le Monde, le Cevipof et Ipsos révèle que s’il y a bien eu une prise de conscience indéniable dans l’opinion publique française concernant l’ampleur des violences sexistes et sexuelles et plus largement des inégalités entre les femmes et les hommes, les violences sexistes et sexuelles

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  • Fondation Jean Jaurès - Le budget participatif, une opportunité pour développer notre culture de la participation citoyenne

    Grand Débat, Convention citoyenne pour le Climat, à présent Conseil national de la Refondation avec pour objectif de « péter les couloirs de nage »1 institutionnels pour aboutir à des solutions concrètes, la démocratie participative et ses méthodes sont en train de s’inscrire dans les pratiques nationales. À l’échelle locale, les budgets participatifs se généralisent. N’est-il pas temps de les soutenir pour consolider les pratiques et faire entrer pour de bon la participation citoyenne dans la décision ? Antoine Bézard, fondateur de Lesbudgetsparticipatifs.fr, dévoile les résultats de son enquête nationale 2022 sur les budgets participatifs.

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  • Le Vent se lève - Politique monétaire : dépasser le fantasme de la neutralité

    Dans leur dernier ouvrage, La dette, une solution face à la crise planétaire ? (Éditions de l’Aube – Fondation Jean-Jaurès), Michael Vincent et Dorian Simon reviennent sur certains grands mécanismes économiques (création monétaire, régulation bancaire, collatéralisation des dettes…) afin de comprendre les marges de manoeuvres dont disposent les États pour réorienter leurs politiques budgétaires. À l’inverse des ritournelles néolibérales, prêtes à refermer la parenthèse du « quoiqu’il en coûte » au nom de la rigueur, les auteurs démontrent combien les dettes publiques sont les rouages indispensables des marchés financiers, en quête d’actifs sûrs. De quoi relativiser les chiffres qui pleuvent par milliards dans les déclarations ministérielles et transformer les dépenses conjoncturelles en dépenses structurelles. C’est à ce prix que pourra se préparer un avenir écologique. Extraits.

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  • Le Vent se lève - Les contradictions de l’électorat Le Pen – Par Bruno Amable et Stefano Palombarini

    Le vote pour le RN est-il motivé par le racisme ou par le rejet de « l’assistanat » ? Alors que l’électorat de Marine Le Pen s’élargit à chaque élection et que le parti d’extrême-droite a abandonné toute remise en cause du système néolibéral (fin du projet de sortie de l’euro, opposition à la hausse du SMIC, abandon de la défense de la retraite à 60 ans…) pour séduire l’ancien électorat LR, on peut se demander ce qui réunit les électeurs frontistes… et ce qui serait susceptible de les diviser. Pour les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini, l’explication par le seul racisme est trop simpliste et néglige d’autres facteurs. D’après eux, il est possible pour la gauche de faire éclater la coalition électorale du RN en pointant l’imposture du discours social de Marine Le Pen, mais arrimer les couches populaires de la France périphérique à la NUPES sera néanmoins compliqué. Dans Où va le bloc bourgeois ? (Editions la Dispute), ils analysent la séquence électorale de 2022 et les évolutions par rapport à 2017 et esquissent des hypothèses sur les recompositions à venir. Extraits.

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  • Observatoire des inégalités - Inégalités : « de quoi » ? Et « entre qui et qui » ?

    Questions clés 7 octobre 2022

    Pour décrire les inégalités dans leur ensemble, l’Observatoire des inégalités les analyse dans chaque domaine (revenus, éducation, emploi, etc.) et compare différentes catégories de population (selon la catégorie sociale, le genre, l’âge, etc.). Notre grille de lecture expliquée en quelques mots.

    Pour décrire les inégalités, on peut les séparer en deux grands ensemble : « des inégalités de quoi ? » et « des inégalités entre qui et qui ? ». Premièrement, on se pose donc la question « des inégalités de quoi ? ». Souvent réduit aux revenus, le champ des inégalités est bien plus large. Il s’étend de l’éducation à l’emploi, en passant par la santé et les loisirs, etc. On parle en fait de « domaines » d’inégalités. Pour présenter nos données sur www.inegalites.fr, nous sommes contraints de ne retenir qu’un nombre limité de domaines. Nous en avons gardé quatre principaux : « revenus », « éducation », « emploi » et « conditions de vie ».

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  • LVSL - « Un livre est un lieu d’ancrage auquel il faut toujours revenir » – Entretien avec Yann Gomez

    Les éditions La Tempête empruntent leur nom à une pièce célèbre de Shakespeare et soufflent sur l’époque avec des vents résolument contraires. Lancées par un groupe d’amis, initialement bouquinistes sur les marchés et devenus éditeurs grâce au pari du possible, elles contribuent à exhumer des textes qui discréditent l’un des puissants motifs de la pensée réactionnaire : tout est fini, il n’y a plus rien à faire. Contre ce défaitisme historique, les alliés intellectuels sont en effet plus nombreux qu’il est d’usage de le croire. À la faveur d’une redécouverte de certains courants hétérodoxes du marxisme, ou encore d’un éventuel « moment » Lukács dont la republication de ses ouvrages constitue l’un des premiers signes, les éditions La Tempête se distinguent dans le paysage éditorial par une démarche privilégiant la rareté des titres publiés. Si les lectures sont parfois difficiles, l’objet-livre est quant à lui fabriqué pour durer – gage est donné qu’il n’est plus un « consommable » parmi d’autres, mais qu’il faudra l’éprouver en annotant patiemment ses marges. Entretien réalisé par Laëtitia Riss.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les Français et le président : le temps de l’indifférence ?

    À partir des résultats de la dixième vague de l’enquête « Fractures françaises », que la Fondation Jean-Jaurès mène tous les ans en partenariat avec Ipsos, Sopra Steria, Le Monde et le Cevipof, Milo Lévy-Bruhl, doctorant en philosophie politique, analyse le rapport des Français au président de la République, Emmanuel Macron, alors que celui-ci entame son second mandat.

    Le Conseil national de la refondation (CNR) voulu par le président de la République a été snobé. Snobé par l’opposition. Snobé aussi par des figures de la majorité. Certains journalistes politiques à la recherche des premières traces de la lutte acharnée pour succéder à Emmanuel Macron l’ont relevé. Mais qui dit succession dit héritage. Et c’est là que le lancement du Conseil national de la refondation interroge. Lancement ou plutôt double lancement. La première tentative de susciter un élan populaire autour de ce nouvel outil de « démocratisation » voulu par le président a été percutée par le décès de la reine d’Angleterre. Le contraste était troublant entre l’écho suscité par la mort de la souveraine britannique et le silence assourdissant qui accueillit le surcroît d’activité manifesté par le lancement de ce Conseil. Ni la référence acronymique à l’un des épisodes les plus glorieux et les plus consensuels du siècle passé, ni la nouvelle invite faite aux Français, début octobre, de se saisir de cet outil n’a semblé en mesure d’inverser la tendance.

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  • Fondation Jean Jaurès, Gilles Finchelstein - Fractures françaises 2022 : l’environnement, un enjeu majeur dans les préoccupations des Français

    Un été d’événements climatiques extrêmes et un automne de tension sur l’énergie ont-ils un impact sur l’état de l’opinion et modifient-ils les préférences politiques ? Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, tire les enseignements en la matière de la dixième vague du baromètre « Fractures françaises » réalisé par Ipsos, Sopra-Steria, Le Monde, le Cevipof et la Fondation.

    Premier enseignement : l’environnement est la priorité de tous et plus de quelques-uns.

    Confirmation de toutes les enquêtes réalisées cette année, il s’agit de la deuxième priorité – citée par 34% des panélistes. L’environnement est loin derrière le pouvoir d’achat (54%), mais clairement devant l’avenir des retraites et du système de santé (26%), de l’immigration (18%) ou de la sécurité (18%). Confirmation là encore, cette priorité est largement partagée que l’on soit femme ou homme, riche ou pauvre, rural ou urbain et même jeune ou vieux – les 18-24 ans sont certes plus nombreux que les plus de 70 ans à citer l’environnement comme une priorité (avec un écart de près de 20 points) mais, quel que soit l’âge, l’environnement est la deuxième priorité.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’automne sera chaud

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, expose les sujets clivants qui seront à l’ordre du jour de l’Assemblée ces prochaines semaines et s’interroge sur la manière dont l’exécutif va les traiter.

    L’automne sera chaud. Ce n’est pas un effet – direct – du dérèglement climatique, qui emporte des conséquences dramatiques sur l’environnement et les espaces naturels, comme les incendies qui ont ravagé l’Europe et la France cet été. Il est toujours plus urgent, cependant, de prendre conscience de la nécessité impérative de changer nos comportements, non seulement individuels mais surtout collectifs, à l’échelle de la planète. Le sujet s’invitera au Parlement, tant lors des débats budgétaires, puisque la loi de finances devrait traduire en chiffres la politique environnementale du gouvernement, que lors de l’examen d’un projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, présenté le 26 septembre en Conseil des ministres.

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  • Observatoire des inégalités - L’Insee masque la situation des communes où il y a le moins de pauvres

    Points de vue 29 septembre 2022

    L’Insee considère qu’il ne faut pas publier le taux de pauvreté des communes quand celui-ci est inférieur à 5 %. Résultat, l’institut masque la situation des villes les plus favorisées et l’ampleur des inégalités territoriales. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait de La Gazette.

    Il est impossible de savoir dans quelle commune, en France, les taux de pauvreté sont les plus faibles. L’explication est simple : quand le taux est inférieur à 5 %, l’Insee le remplace par 5 %. Le classement des villes où il y a le moins de pauvres n’a donc aucun sens : toutes les communes affichent un minimum de 5 %, alors que le taux est peut-être de 1 %, 3 % ou 4 %, sans qu’on le sache. L’Observatoire des inégalités ne publie les données locales que pour les communes de plus de 20 000 habitants. Résultat : pour deux d’entre elles, Le Chesnay-Rocquencourt (78) et Gif-sur-Yvette (91), où le taux affiché par l’Insee est de 5 %, il peut être en réalité de 2 %, voire de 1 %. Nul ne le sait.

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