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  • Observatoire des inégalités - Comment la hausse des loyers enrichit les propriétaires

    Analyses 21 février 2020

    La hausse des loyers a produit un vaste transfert de richesses des ménages locataires vers les bailleurs privés, plus fortunés et souvent plus âgés. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    La hausse des loyers pèse lourdement sur le budget des ménages, en particulier les plus jeunes d’entre eux. Elle réduit leur pouvoir d’achat alors que les salaires n’augmentent guère. Ce phénomène est connu. L’argent des loyers n’est pas perdu pour tout le monde : c’est un revenu pour les propriétaires bailleurs [1]. Et celui-ci a nettement progressé au cours des dernières décennies. Entre 1984 et 2018, le montant des loyers perçus a été multiplié par 2,2 après inflation : rares sont ceux dont les revenus ont autant progressé. Les propriétaires bailleurs recevaient 23 milliards au milieu des années 1980, ils en tirent désormais plus de 50 milliards, selon le ministère du Logement. Cela signifie que les locataires du privé ont dépensé 27 milliards de plus pour se loger. Bien sûr, le nombre de logements et de propriétaires a augmenté. Exprimé par logement, le bénéfice est encore plus élevé. Entre 1984 et 2018, le résultat brut courant par logement (le profit une fois les charges [2] déduites) des bailleurs privés a été multiplié par trois, une fois l’inflation déduite. Une croissance quasiment ininterrompue sauf entre 2008 et 2015. Un logement rapportait en moyenne 1 100 euros par an en 1984 (exprimés en monnaie de 2015), il produit aujourd’hui un gain de 3 500 euros.

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  • Boris Vallaud : "L'effet cherché par le gouvernement était d'escamoter le débat parlementaire"

  • Le Vent se lève - Objection votre Excellence : Décryptage du portrait de Bernie Sanders sur France Inter

    Tous les vendredis, Gérard Araud, ancien ambassadeur de France à Washington D.C. propose une chronique sur la primaire démocrate et l’élection présidentielle américaine sur France Inter. Après le portrait de Bloomberg la semaine dernière, cette semaine on décortique et complète son portrait de Bernie Sanders réalisé vendredi 28 janvier.

    Sanders socialiste qui n’aurait jamais été démocrate ? Bernie surfeur sur la radicalisation de l’électorat ? L’establishment démocrate, des gens sincèrement préoccupés par une défaite de Sanders ? Bernie, trop de gauche pour les États-Unis et opposant rêvé pour Donald Trump ?

    Quelle autre présentation peut-on proposer de l’actuel favori de la primaire démocrate ? Un podcast par Clément Pairot.

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  • 49.3 | Réaction du Parti socialiste

     

    Depuis le début du débat parlementaire sur les retraites, les député.e.s socialistes ont fait preuve d'une opposition résolue et utile à la bonne compréhension d’un projet injuste. Avec leurs 700 amendements, ils ont argumenté pied à pied pour faire apparaître les zones d'ombre et les régressions de ce projet.

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a été parmi les premiers responsables politiques à mettre en garde le gouvernement contre l'utilisation de l’article 49.3 pour faire taire l'opposition du pays à son projet de réforme des retraites.

    Nous apprenons aujourd'hui avec stupéfaction que le président de la République a utilisé un Conseil des ministres extraordinaire, prévu pour lutter contre le coronavirus, pour autoriser le Premier ministre à déclencher le 49.3. Une telle dissimulation est inacceptable.

    Quelle urgence y a-t-il à voter un texte dont personne ne connaît le financement et qui n'a pas vocation à s'appliquer avant 2022 ?

    Lundi dernier, Olivier Faure, le premier, a demandé au Premier ministre d'agir dans le sens de l'unité de la Nation, de rassembler les Françaises et les Français au moment où le pays doit faire face à ce qui se présente de plus en plus comme une grave épidémie, voire une pandémie. En utilisant le 49.3, le Premier ministre choisit au contraire d'alimenter les ferments de la division. C'est irresponsable.

    Jamais un gouvernement, sous la Cinquième République, n'avait fait preuve d'un tel cynisme. Utiliser la peur pour rogner sur la démocratie marque un tournant inquiétant.

    Le Parti socialiste appelle le gouvernement à retrouver la voie de la raison et le sens de l’État. Il déposera une motion de censure dans les prochaines heures avec l'ensemble des forces de gauche.

    Au-delà, puisque le gouvernement n’a voulu entendre ni les syndicats, ni les organisations professionnelles, ni les manifestants, et qu'il interdit le débat parlementaire, nous appelons les Françaises et les Français à faire usage de leur bulletin de vote les 15 et 22 mars prochains pour faire entendre leur voix.

  • La Pologne s’accroche à son modèle énergétique | ARTE Regards

    La Pologne est le pays de l’UE qui mise le plus sur le charbon. Or, son extraction n’y est pas rentable car la houille polonaise est enfouie trop profondément sous terre. À cela s’ajoute la pression de l’UE : si la Pologne veut atteindre les objectifs européens en matière de climat, elle doit abandonner cette source d’énergie. De nombreux Polonais ne sont toutefois pas prêts à faire ce sacrifice... Même s’ils pâtissent au quotidien d’un intense smog dû au chauffage au charbon, les habitants de Haute-Silésie tiennent particulièrement à cette ressource polluante et coûteuse. Reportage (Allemagne, 2017, 30mn)

  • The Conversation - Le lobby bancaire a-t-il embobiné nos députés ? Conversation avec Jézabel Couppey-Soubeyran

    Le 7 janvier dernier, les députés ont voté une proposition de résolution, visant selon son intitulé à « protéger la compétitivité du financement de l’économie dans le cadre de la transposition de l’accord du Comité de Bâle de 2017 ». Ce type de texte a une très faible portée juridique, mais cela en dit long sur le degré de capture intellectuelle de nos parlementaires et gouvernants, comme l’explique dans cette interview Jézabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère éditoriale au Centre d’études prospectives et d’informations (CEPII).

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  • Fondation Jean Jaurès - Une minute quarante-neuf secondes : débat avec Riss

    « Une minute quarante-neuf secondes » (Actes Sud, octobre 2019) est un livre qui raconte une histoire collective et son atomisation instantanée ultraviolente. C’est le récit intime et raisonné d’un événement tombé dans le domaine public : l’attaque terroriste contre « Charlie Hebdo » le 7 janvier 2015. L’auteur de ce livre, Riss, directeur de la rédaction de « Charlie Hebdo », vient en parler lors d’une conférence exceptionnelle à la Fondation Jean-Jaurès. À travers le solitaire trajet de l’impossible retour à l’impossible normale, Riss tente de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, et apprivoise l’inconfortable légitimité du rescapé qui se soustrait à sa stricte condition de victime, le choc impensable du massacre idéologique, le scandale d’une rééducation qui mêle douleur, perte, deuil, révolte et rage. Il vient en parler à la Fondation Jean-Jaurès lors d’une rencontre animée par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.