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La Tribune - Histoire(s) de la (non) régulation bancaire (5/5) : Goldman Sachs, ou comment contourner la règle Volcker
La règle Volcker, imaginée par dans le sillage de la crise financière de 2008, interdit aux banque américaines de spéculer pour leur propre compte, et avec leur propre argent. Mais, sous couvert d'investissements à long terme, Goldman Sachs continue à faire du trading pour compte propre à court terme.
S'il y a un nom que les banquiers américains abhorrent, c'est bien celui de Paul Volcker. Dans la foulée de la crise financière de 2008, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a imaginé une réglementation qui privera les banques américaines de certaines de leurs activités les plus lucratives.
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Bourdin direct: Claude Bartolone - 05/09
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Christiane Taubira : "Je n'ai pas d'ennemi au gouvernement"
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La Tribune - Histoire(s) de la (non) régulation bancaire (4/5) : la colère de la Banque d'Angleterre contre le lobby bancaire
Le 25 juin 2013, quelques jours avant son départ en retraite, Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a dénoncé devant le Parlement les tentatives de pression dont il a récemment fait l'objet de la part de hauts responsables politiques agissant pour le compte du lobby bancaire.
Sir Mervyn King aurait pu rêver d'un départ en retraite plus paisible. Le 25 juin dernier, quelques jours avant qu'il ne cède la place à son successeur, Mark Carney, la moutarde est montée au nez du gouverneur de la Banque d'Angleterre (BOE), qui a accusé des politiques britanniques de tout premier rang de faire pression sur le régulateur bancaire, à la demande des banques, pour assouplir certains projets de réglementations.
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La Tribune - Histoire(s) de la (non) régulation bancaire (3/5) : comment les banques françaises ont détricoté la loi Moscovici
Alors que François Hollande avait promis de scinder les banques en deux, lors de sa campagne électorale, le lobby bancaire a obtenu que le projet de loi préserve le modèle de banque universelle à la française.
« Félicitations pour avoir aussi bien négocié. » Cette remarque amère, lancée par le député PS Pascal Cherki aux patrons des banques françaises auditionnés par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, le 30 janvier dernier, résume bien l'histoire du projet de loi bancaire, définitivement adopté par le Parlement le 18 juillet. Si cette montagne a accouché d'une souris, si nombre d'observateurs fustigent une « réforme a minima », c'est en raison de l'intense travail de lobbying mené par les banques françaises depuis le 22 janvier 2012.
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La Tribune - Histoire(s) de la (non) régulation bancaire (2/5) : comment le lobby a neutralisé les lois "anti prêts-rapaces"
La crise des crédits hypothécaires américains risqués, à l'origine de la crise financière de 2008, aurait pu être évitée, si le lobbying intense des établissements financiers n'avait pas empêché d'étendre la loi « anti prêts-rapaces » de la Caroline du Nord aux autres Etats américains.
La crise des « subprimes » (crédits hypothécaires américains à risque), à l'origine de la crise financière de 2008, n'était pas une fatalité. Elle aurait pu être évitée grâce à la loi « anti prêts rapaces », adoptée en 1999 par l'Etat de la Caroline du Nord, aux Etats-Unis, affirmait l'économiste Paul Jorion, dans un article publié dans La Tribune du 1er août 2008. Cette loi interdisait d'une part aux établissements financiers de consentir des prêts hypothécaires à des ménages peu solvables, et, d'autre part, d'octroyer un nouveau crédit immobilier dans le seul but de régler les traites d'un précédent emprunt.
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La Tribune - Histoire(s) de la (non) régulation bancaire (1/5) : Sandy Weill, l'homme qui a défait le Glass-Steagall Act
Afin de porter sur les fonds baptismaux le colosse bancaire Citigroup, Sandy Weill a pesé de tout son poids auprès des régulateurs et des politiques américains, pour faire abroger le Glass-Steagall Act. Premier volet de notre sérié d'été consacrée à l'incroyable capacité de résistance du secteur bancaire aux tentatives de règlementation.
New York, 16 mars 1933. Dans le quartier de Brooklyn, une jeune immigrée polonaise juive donne naissance à un petit garçon, Sandy Weill. A des kilomètres de là, le sénateur Carter Glass et le député Henry Steagall planchent sur la loi de séparation des activités bancaires, qui sera adoptée par le Congrès en juin 1933, et qui portera leurs noms, le Glass-Steagall Act. Les deux hommes n'ont aucune raison d'être au courant de l'heureux événement survenu trois mois plus tôt à Brooklyn, chez les Weill. S'ils avaient su que le petit Sandy n'était autre que le futur patron de la banque Citigroup, et que, pour créer cette dernière, il mettrait tout en œuvre afin de faire abroger le Glass-Steagall Act...
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Bruno Le Roux - Assemblée nationale le 4 Septembre 2013
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L'âge de faire - Pourquoi la crise dure Par Philippe Légé, Economiste Atterré
Après avoir affirmé le 17 octobre 2012 que nous étions « tout près » de « la sortie de la crise de la zone euro », François Hollande a décrété au mois de juin 2013 que celle-ci était « terminée ». Et le 14 juillet il annonçait la bonne nouvelle : « La reprise économique, elle est là. » Ces paroles étaient-elles destinées à faire oublier la flambée du chômage ?
Certains auront trouvé la répétition comique, beaucoup l’auront jugée lassante. En mars 2012, Nicolas Sarkozy déclarait déjà que « nous sommes sortis de la crise financière » et que « nous sommes en phase de reprise économique ». Certes, l’optimisme des dirigeants vise à rassurer, à restaurer la confiance, mais il révèle aussi un diagnostic erroné. La crise actuelle serait de nature cyclique.
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Syrie: avec ses partenaires, la France prendra ses responsabilités
Syrie: avec ses partenaires, la France prendra... par Matignon