La crise des crédits hypothécaires américains risqués, à l'origine de la crise financière de 2008, aurait pu être évitée, si le lobbying intense des établissements financiers n'avait pas empêché d'étendre la loi « anti prêts-rapaces » de la Caroline du Nord aux autres Etats américains.
La crise des « subprimes » (crédits hypothécaires américains à risque), à l'origine de la crise financière de 2008, n'était pas une fatalité. Elle aurait pu être évitée grâce à la loi « anti prêts rapaces », adoptée en 1999 par l'Etat de la Caroline du Nord, aux Etats-Unis, affirmait l'économiste Paul Jorion, dans un article publié dans La Tribune du 1er août 2008. Cette loi interdisait d'une part aux établissements financiers de consentir des prêts hypothécaires à des ménages peu solvables, et, d'autre part, d'octroyer un nouveau crédit immobilier dans le seul but de régler les traites d'un précédent emprunt.
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