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  • Discours de Michel Sapin sur le projet de loi de sécurisation de l'emploi


    Discours de Michel Sapin sur le projet de loi... par PartiSocialiste

  • La Vie des Idées - Un siècle d’évasion fiscale par Arnaud Bourgain & Skerdilajda Zanaj

    L’évasion fiscale des multinationales et des riches individus, ainsi que les transferts illicites de fonds issus de la corruption et du crime organisé, sont au cœur du système économique et financier mondial. L’ouvrage de Nicholas Shaxson replace ce phénomène dans une perspective historique.

    Recensé : Nicholas Shaxson, Les paradis fiscaux. Enquête sur les ravages de la finance néolibérale, André Versaille, 2012, traduction par Emmanuel Fourmont de Treasure Islands. Tax Havens and the Men who stole the World, Vintage Books, 2011.

    S’il tient du réquisitoire, l’ouvrage de Nicholas Shaxson sur les « Paradis fiscaux », replace également les marchés financiers, et plus particulièrement les centres offshore, dans une perspective historique. L’auteur parvient à montrer, par de multiples enquêtes, la place qu’occupe la finance offshore au cœur du système économique et financier mondial. Les paradis fiscaux apparaissent comme l’instrument essentiel pour l’évasion fiscale des multinationales et des riches individus ainsi que pour les transferts illicites de fonds issus de la corruption et du crime organisé.

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  • Une dégénérescence oligarchique. Un appel de la Convention pour la 6° République

    Le mensonge le plus symbolique de Jérôme Cahuzac restera celui proféré devant l’Assemblée Nationale en séance publique le 5 décembre 2012. Il est celui d’un ministre régalien devant une institution qui, ravalée en dernière position derrière le président de la République et le gouvernement dans le texte de la Constitution de la V° République, ne compte plus dans la pratique de celle-ci et dans l’esprit de celui-là.

     
    Une République dont la tradition scandaleuse ouverte par l’affairisme immobilier, date de ses origines en 1958. En effet, s’il y a des aspects circonstanciels dans la dernière affaire en cause, il y a un vice caché dans le détail de ce régime : celui de l’irresponsabilité qu’il organise à tous les niveaux, de la présidence de la République aux pouvoirs locaux. Obsédés par leur volonté d’installer un « exécutif fort », les pères fondateurs de notre loi fondamentale ont abaissé tous ce qui pouvait faire œuvre de contre-pouvoir. La bipolarisation a si bien fonctionné que les alternances consécutives à une élection présidentielle se sont avérées incapables de produire une alternative politique significative : les méthodes de gouvernement, les systèmes d’arbitrage, le personnel de décision et finalement les mœurs, restent les mêmes. Il y a bien une lente dégénérescence  oligarchique qui explique aussi le scandale Cahuzac.

     

    Le résultat est dans ces chiffres accablants tels qu’ils ressortent des enquêtes d’opinion : 72% des Français « ne font pas confiance aux responsables politiques » (Harris, mars 2013) et autant jugent que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France » (Ipsos, janvier 2013).

     

    Aucune réforme depuis l’élection de François Hollande n’est venu combattre cette tendance. Depuis le renvoi aux calendes grecques de l’interdiction du cumul des mandats pourtant si populaire (82% des Français interrogés, par ailleurs  favorables à la limitation à deux mandats consécutifs) jusqu’à l’enterrement de la réforme territoriale, rien n’est venu améliorer le renouvellement du personnel comme de la vie politique. Les dispositions du rapport Jospin notamment celles  sur le renforcement du pluralisme à l’Assemblée nationale (la proportionnelle), la fin de l’inviolabilité du président de la République ou la prévention des conflits d’intérêts n’ont pas été retenues. Si bien que les propositions faites ce 3 avril par François Hollande apparaissent comme singulièrement inadaptées     (y compris celle concernant l’indépendance de la justice).

     

    La raison de cet immobilisme tient sans doute au fait que les révisions constitutionnelles successives (en particulier celle de 21 juillet 2008) se sont enlisées dans le renforcement du présidentialisme. Si la gauche ne veut pas être emportée par celui-ci, il lui faut faire preuve d’audace démocratique et engager une réforme d’ampleur. Les projets et les propositions surabondent et font l’objet de plus de consensus qu’il ne semble. Ils trouveraient facilement le soutien de l’opinion. L’Elysée ne veut pas ? Que des parlementaires se saisissent des opportunités de l’article 89 de la Constitution selon lequel « l’initiative de la révision appartient concurremment au président de la République et aux membres du Parlement ». Si des députés ou des sénateurs le veulent, un débat peut s’ouvrir sur la possibilité d’une autre République. Ce serait un début de réponse courageuse à la décomposition qui menace cette majorité.

    La Convention pour la 6° République 

  • Hollande sur Augier: "je ne connais rien de ces activités"

    En voyage d’Etat au Maroc, le président français a déclaré lors d’une conférence de presse à Rabat ce jeudi ne rien connaître des activités privées de son ex-trésorier de campagne. Un article du Monde a révélé que Jean-Jacques Augier était actionnaire de plusieurs compagnies offshore. "Je demande à l'administration de s'en saisir", a déclaré François Hollande avant de préciser que ses "comptes de campagne ont été validés par le Conseil constitutionnel".


    Hollande sur Augier: "je ne connais rien de ces... par BFMTV

  • Les économistes atterrés - De l'Imbroglio au Chaos par Benjamin Coriat et Christopher Lantenois

    En ce début d’année 2013, la Grèce est en état d’urgence. Loin d’avoir contribué au rétablissement de son économie, les plans successifs imposés à ce pays par la Troïka l’ont plongé dans une dépression profonde. Un état quasi comateux. 26% de chômeurs, une jeunesse détruite (plus d’un jeune de moins de 25 ans sur deux est au chômage, des  malades laissés sans soins, des retraités sans retraite… Le bilan de la purge imposée à la Grèce est calamiteux. Aussi nous-a-t-il semblé plus utile, de montrer pourquoi et comment on en est arrivé là, le traitement imposé à la Grèce étant exemplaire - quoiqu’il est vrai sous une forme  paroxysmique - de la « solution » imposée par l’UE partout en Europe.

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  • J-M Germain "Le retour de l'Etat comme garant de la sécurité des salariés dans les plans sociaux"


    J-M Germain "Le retour de l'Etat comme garant... par GroupeSRC

  • Ça Vous Regarde - Le débat : Accord sur l'emploi, qui sont les vrais gagnants ?

    Invités :

    • Gaëtan Gorce, Sénateur PS de la Nièvre
    • Emmanuel Maurel, Vice-président du conseil régional d’Île-de-France, animateur du courant Maintenant la gauche
    • Charles Beigbeder, Secrétaire national en charge de la Pédagogie de la réforme
    • Mickaël Wamen, délégué syndical CGT de Goodyear


    Ça Vous Regarde : le débat : Accord sur l... par LCP

  • BFM Politique: l’After RMC, Delphine Batho répond aux questions de Romain Desarbe


    BFM Politique: l’After RMC, Delphine Batho... par BFMTV

  • BFM Politique: Delphine Batho face à Yannick Jadot


    BFM Politique: Delphine Batho face à Yannick... par BFMTV

  • Martin : "Ayrault a réglé le compte de Florange et de Montebourg en même temps"


    Martin : "Ayrault a réglé le compte de Florange... par Europe1fr

  • Libé - Réduire les déficits et plus dure sera la crise

    Par IOANA MARINESCU professeure d’économie à la Harris School of Public Policy de l’université de Chicago.

    Cinq ans après le début de la «Grande Récession», la zone euro a replongé dans la crise avec une croissance négative en 2012 (-0,6%) et une prévision encore négative pour 2013 (-0,3%). De manière concomitante, la plupart des grands pays européens se sont engagés sur le chemin de la réduction des déficits publics. Malheureusement, la réduction de ces déficits en temps de crise risque fort d’aggraver la crise.

     

    Cette idée n’est pas nouvelle. En effet, Keynes a, pendant la dépression des années 30, défendu l’idée que l’Etat doit dépenser plus, pas moins. En augmentant le déficit public, il peut soutenir la demande, ce qui incite les entreprises à produire et embaucher. A contrario, une réduction des déficits publics rogne la demande, et donc la croissance.

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