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  • Fondation Jean-Jaurès, l’Institut Georges Pompidou et la Société française d’histoire politique - C'était 1974 : la flamme et la cendre, contestations et mouvements sociaux au mitan des années 1970

    23 mai 2024

    1974 en France est une année politique marquée par le décès du président de la République Georges Pompidou, puis par l’élection de Valéry Giscard d’Estaing le 19 mai 1974 face à François Mitterrand, porté par l’union de la gauche. Pour revenir sur les dynamiques à l’œuvre il y a cinquante ans, une rencontre organisée par la Fondation Jean-Jaurès, l’Institut Georges Pompidou et la Société française d’histoire politique le 16 mai 2024 a permis de rappeler, au-delà du scrutin présidentiel de mai, les mutations en cours dans la société et l’économie française, dans un contexte national et européen en rapide évolution. L'exposé introductif de cette table-ronde sur les contestations et les mouvements sociaux est assuré par Marion Fontaine, Sciences Po, et est suivi de deux interventions thématiques : - Au-delà du Causse. Mobilisations pour le Larzac dans la France de 1974, par Alexis Vrignon, université d’Orléans, - 1974, une année antimilitariste, par Maxime Launay, Institut de recherche stratégique de l’École militaire.

  • "L'objectif de Macron, c'est de briser le Front populaire en le laissant pourrir"

    12 juil. 2024 Dans sa lettre aux Français, publiée ce jeudi dans la presse régionale, Emmanuel Macron a appelé les formations politiques à une grande coalition centrale en capacité de gouverner, dont serait issu le premier ministre. Ce faisant, il balaie l'idée d'un premier ministre venant des rangs du Nouveau Front populaire, arrivé en tête au second tour des législatives. Pour Benjamin Morel, constitutionnaliste et auteur de "Le Parlement, temple de la République : "L'objectif de Macron, c'est de briser le Front populaire en le laissant pourrir".

  • Le Grand Continent - Les intellectuels russes entre les deux Occidents

    En Russie, des intellectuels conservateurs non inféodés à Poutine débattent de l’hypothèse d’une Europe « effrontée » qui pourrait rechercher l’alliance avec Moscou. En opposant une « Europe de Popper » à une « Europe de Spengler », ils donnent à voir la controverse qui tiraille les tenants d’une Russie-civilisation contre ceux qui veulent croire à « l’Occident d’après ».

    La question de l’identité russe et de son rapport à l’Europe a toujours été au cœur des interrogations des intellectuels et hommes politiques russes depuis au moins le XVIIIe siècle.

    Au fil des années, le régime russe contemporain est passé de l’idée de la Russie comme partie intégrante de la civilisation européenne — avec certes des particularités en termes spatiaux, puisque le territoire russe s’étend jusqu’à l’Asie-Pacifique et que Moscou a toujours insisté sur cette vocation asiatique ou eurasiatique — pour finalement lui préférer la la notion de Russie comme un État-civilisation. Cette évolution du positionnement civilisationnel est bien évidemment le résultat des relations de plus en plus tendues avec l’Occident et la recherche progressive d’une « voie particulière » russe qui justifie la rupture progressive des liens avec les Occidentaux.

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