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Le Grand Continent - Les intellectuels russes entre les deux Occidents

En Russie, des intellectuels conservateurs non inféodés à Poutine débattent de l’hypothèse d’une Europe « effrontée » qui pourrait rechercher l’alliance avec Moscou. En opposant une « Europe de Popper » à une « Europe de Spengler », ils donnent à voir la controverse qui tiraille les tenants d’une Russie-civilisation contre ceux qui veulent croire à « l’Occident d’après ».

La question de l’identité russe et de son rapport à l’Europe a toujours été au cœur des interrogations des intellectuels et hommes politiques russes depuis au moins le XVIIIe siècle.

Au fil des années, le régime russe contemporain est passé de l’idée de la Russie comme partie intégrante de la civilisation européenne — avec certes des particularités en termes spatiaux, puisque le territoire russe s’étend jusqu’à l’Asie-Pacifique et que Moscou a toujours insisté sur cette vocation asiatique ou eurasiatique — pour finalement lui préférer la la notion de Russie comme un État-civilisation. Cette évolution du positionnement civilisationnel est bien évidemment le résultat des relations de plus en plus tendues avec l’Occident et la recherche progressive d’une « voie particulière » russe qui justifie la rupture progressive des liens avec les Occidentaux.

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