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  • Le Monde - Faut il arrêter de prendre l'avion | CHALEUR HUMAINE S.3 E.4

    Le secteur aérien pèse environ 2,5 % des émissions de CO2 au niveau global. De prime abord, cela pourrait sembler peu, mais comme le trafic aérien est en constante augmentation, ce poids devient de plus en plus problématique. Or il n’existe pas aujourd’hui de moyen crédible pour décarboner le transport aérien. Qui prend l’avion et pour quels usages ? Est-ce que les avions à hydrogène ou aux biocarburants sont des solutions crédibles ?

    Faut-il faire baisser fortement le trafic, et comment ? Et quelles conséquences cela aurait ? Isabelle Laplace est chercheuse en économie à l’Ecole nationale d’avion civile, l’ENAC, à Toulouse, où l’on forme les futurs pilotes et les professionnels du secteur aérien. Elle travaille depuis plus de dix ans à la transition climatique du secteur aérien et est coresponsable du pôle prospective « Durabilité, sécurité et autres enjeux sociétaux » de l’ENAC.

  • Fondation Jean Jaurès - Le théâtre de Léon Blum

    Le Léon Blum du Front populaire que l’histoire a retenu en cache un autre. Car avant de devenir le principal homme politique français de l’entre-deux-guerres, Léon Blum fut un écrivain, un intellectuel, mais surtout « le plus distingué, peut-être le plus important et certainement le plus en vue des critiques dramatiques » de la Belle Époque.

    C’est à une plongée inédite dans ces années qu’invite ce livre en exhumant trente critiques dramatiques de Léon Blum, dans lesquelles on croise Edmond Rostand, Jules Renard ou encore Sacha Guitry, mais où l’on découvre aussi le rôle politique qu’il entendait déjà assumer. Avant que la Première Guerre mondiale ne l’éloigne des revues et des théâtres, le futur leader socialiste se sert en effet de son influence de critique pour attaquer de front la bourgeoisie de son temps, dénoncer l’inégalité des sexes qu’elle accentue, l’antisémitisme auquel elle se convertit, le « revival » religieux qui la traverse et l’égoïsme de classe qu’elle exacerbe.

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  • LVSL - Les obstacles à « la reconquête du vote populaire rural » : discussion sur l’ouvrage de Cagé et Piketty

    Les faibles performances électorales de la gauche dans les campagnes populaires entraînent de vifs débats depuis plus d’un an. Le livre politique de cette rentrée 2023, un pavé de plus de 850 pages signé Thomas Piketty et Julia Cagé, a de nouveau ravivé cette discussion. Chiffres à l’appui, les économistes estiment que le succès de la droite et de l’extrême-droite dans ces territoires est avant tout la conséquence d’un abandon de la France rurale par les pouvoirs publics, plus que d’un rapport hostile à l’immigration. Pour le sociologue Benoît Coquard, qui a grandi dans ces campagnes et leur consacré un livre (Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin), cette analyse purement statistique oublie de se pencher sur les rapports sociaux particuliers caractéristiques de ces espaces. Les ouvriers, employés et autres individus populaires des campagnes ont en effet souvent comme modèle les petits patrons, artisans locaux et ont généralement des liens forts avec eux. Il détaille ici son point de vue, afin d’enrichir la compréhension des ressorts du vote des campagnes populaires. Article republié depuis The Conversation France.

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