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  • Le plastique : un fléau planétaire

    Du fin fond des océans au sommet des montagnes et même dans notre sang, le plastique est partout et sa fabrication est exponentielle. Face à ce fléau, il est urgent de trouver des alternatives et des solutions.

  • La Vie des Idées - John Stuart Mill, entre élitisme et démocratie

    Entre histoire des idées et essai politique, Camille Dejardin veut montrer que l’œuvre de John Stuart Mill nous est utile pour penser les enjeux contemporains, à commencer par la crise écologique et les transformations de l’économie qu’elle appelle. Au prix de quelques demi-vérités ?

    Quelle actualité peut avoir la pensée de Mill, tout juste 150 ans après sa mort ? C’est à établir sa fécondité pour le XXIe siècle que s’attache Camille Dejardin dans son ouvrage John Stuart Mill, libéral utopique. Actualité d’une pensée visionnaire. Prenant acte de l’échec de la pensée libérale contemporaine à répondre aux crises traversées par les sociétés occidentales, elle soutient que la dimension utopique du libéralisme millien lui permet de ne pas connaître le même destin que ses avatars contemporains. Ceux-ci se présentent sous deux formes principales : celle du « néolibéralisme », qui refuse d’abandonner le modèle économique de la croissance au profit d’une gestion raisonnée des ressources naturelles ; celle des « politiques de la différence » (p. 80), dont la reconnaissance d’identités plurielles et le soutien au multiculturalisme « peut confiner au communautarisme » (p. 148). Face à ce « libéralisme désormais dévoyé ou mal compris » (p. 27), le retour aux thèses de Mill doit permettre de concevoir un « libéralisme utopique » qui pourrait bien constituer l’avenir du libéralisme contemporain.

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  • L'article de la fin de semaine - IDDRI - Les décideurs publics doivent changer leurs récits sur la transition alimentaire

    Il n’y aura pas d’agriculture durable ni de bonne santé nutritionnelle sans changement des régimes alimentaires ; et ceci constitue un défi d’ampleur. Or la stratégie mobilisée jusque-là en France pour mener cette transition alimentaire, et qui repose sur le pari du consommateur responsable, ou « consom’acteur », ne produit pas les résultats escomptés. Dans une Étude (Brocard & Saujot, 2023) publiée en parallèle de ce billet de blog et consacrée à la future Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC), l’Iddri insiste sur la nécessité d’une action publique beaucoup plus forte pour être à la hauteur des enjeux. Celle-ci ne viendrait pas peser davantage sur les citoyens en restreignant leurs libertés individuelles1 ou en leur demandant plus d’efforts, mais s’exercerait à l’inverse sur les principaux acteurs qui façonnent les pratiques alimentaires.

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