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La revue de presse du 1er au 8 avril

LES INEGALITES

Observatoire des inégalités - Que faire pour réduire les inégalités ?

Propositions 4 avril 2022

Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l’égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l’école ou dans l’entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

Réduire les inégalités, c’est possible. Bientôt 20 années de travail de collecte et d’analyse de données par l’Observatoire des inégalités nous permettent de formuler quelques propositions, qui nous semblent à même de réunir une majorité assez large [1]. Le débat public est submergé par des radicaux qui hurlent le plus fort possible pour faire de l’audience via les réseaux sociaux, médiatisés par des journalistes ivres de notifications. Ces dérives nous empêchent de débattre des politiques publiques justes et adaptées aux besoins du plus grand nombre. Comment s’y prendre ?

Observatoire des inégalités - L’origine sociale des élus ne reflète pas la société, même au niveau local

Données 29 mars 2022

Près de deux tiers des conseillers régionaux sont des cadres supérieurs, 1 % des ouvriers. Les catégories sociales les plus favorisées, pourtant les moins représentatives de la société française, accaparent les instances de la vie politique, notamment locale.

Les cadres supérieurs représentent 61 % des conseillers régionaux, plus de la moitié (55 %) des conseillers départementaux, 42 % des conseillers communautaires et 28 % des conseillers municipaux, alors que leur part dans la population est d’à peine 20 %, selon les données 2021 du ministère de l’Intérieur. Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, le plus souvent des non-salariés, sont également beaucoup plus représentés dans les instances politiques locales que leur part dans la population (6,5 %), en particulier au sein des conseils régionaux (12,4 %). Les agriculteurs exploitants forment 1 % de la population mais 10,7 % des conseillers municipaux, notamment en raison du nombre très important de communes rurales.

Données 25 mars 2022

La moitié de l’humanité vit avec moins de 558 euros par adulte et par mois, souvent avec beaucoup moins. Les 10 % les plus riches gagnent plus de 3 100 euros, voire beaucoup plus. À eux seuls, ces derniers reçoivent plus de la moitié des revenus mondiaux.

La moitié la plus pauvre de l’humanité reçoit seulement 8 % de l’ensemble des revenus mondiaux, tandis que les 10 % les plus riches en perçoivent plus de la moitié, selon le World Inequality Database (WID) pour 2021 [1]. Le 1 % du sommet capte à lui seul 19 % de l’ensemble des revenus mondiaux. À l’échelle de la planète, les inégalités de revenus sont immenses.

LE CLIMAT

France Info - Réchauffement climatique : "Il n'y a pas beaucoup de candidats à la présidentielle irréprochables dans leur compréhension du problème", constate Jean-Marc Jancovici

En collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, franceinfo publie une analyse des programmes des candidats au regard des objectifs climatiques de la France. Trois Shifters et le consultant et ingénieur Jean-Marc Jancovici font le bilan de ce travail.

Les programmes des candidats à la présidentielle 2022 sont-ils compatibles avec l'accord de Paris ? Alors que le réchauffement climatique s'intensifie, c'est la question à laquelle franceinfo a voulu répondre, en collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, fondé par le membre du Haut Conseil pour le climat Jean-Marc Jancovici. Chacun des douze programmes a été analysé en détails. Comment ont-ils travaillé ? Quels sont les principaux enseignements de cette analyse ? Trois Shifters et Jean-Marc Jancovici détaillent leur démarche et dressent un premier bilan sur franceinfo.

The Conversation, Céline Givarch - Rapport du GIEC : diviser les émissions de gaz à effet de serre par deux d’ici à 2030, c’est possible

Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».

Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.

L’ouvrage s’ouvre sur le bilan des émissions passées et présentes et les perspectives d’émissions futures. Il balaie ensuite les options de réduction des émissions par grands secteurs ou systèmes, avec une attention particulière portée à la demande et à la capture du carbone. 

France Info - DIRECT. Réchauffement climatique : les experts du Giec publient le dernier volet de leur rapport sur les solutions à apporter à la crise

Les experts climat de l'ONU publient lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) rend public, lundi 4 avril, le troisième volet de son sixième rapport. Après un premier document sur l'évolution du climat et un deuxième sur les conséquences sur les sociétés et la biodiversité, celui-ci est consacré aux moyens de limiter le réchauffement climatique et ses impacts déjà dévastateurs. Posez vos questions à franceinfo dans ce direct et suivez les réactions après sa publication.

Le Monde - Rapport du GIEC : une publication imminente après d’intenses négociations

Les blocages ont porté sur la sortie des énergies fossiles, la finance, le rôle des technologies ou les questions d’équité.... Cet opus constitue le troisième et dernier volet de son sixième rapport d’évaluation, détaillant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Le premier, publié en août 2021, a mis en lumière l’accélération sans précédent du réchauffement. Le deuxième, fin février, a décrit ses effets toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles sur la population et les écosystèmes. Le troisième rapport détaille l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Institut Rousseau - 2% pour 2°C !Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050

Résumé exécutif du rapport 2 % pour 2°C : Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050. La conférence de présentation du rapport peut-être visionnée entièrement sur notre chaîne YouTube. Le rapport complet est disponible en téléchargement.

Au cours des dernières années, nous avons fixé des objectifs ambitieux pour le climat. Nous avons multiplié les accords internationaux, les lois et les stratégies nationales. Mais les résultats ne suivent pas : nos émissions baissent trop lentement. Une des causes principales de cet échec est que la reconstruction écologique de nos sociétés se heurte au mur de l’argent. Or, atteindre la neutralité carbone suppose, certains y verront un paradoxe au regard de l’impératif de sobriété, de nombreux investissements.

Reporterre - Comment faire face au changement climatique ? Le Giec va livrer ses solutions

Comment lutter efficacement contre le changement climatique ? Des chercheurs du monde entier, après avoir exploré la littérature scientifique, proposent une palette de réponses qui sera publiée lundi 4 avril.

Comment réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre ? Durant cinq ans, le groupe de travail n° 3 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a exploré une palette de solutions pour y parvenir. Les scientifiques dévoileront leurs résultats dans un rapport qui sera publié ce lundi 4 avril.

LE CHOMAGE

Le vent se lève - Baisse du chômage : la fausse victoire d’Emmanuel Macron

Si le chômage a récemment diminué, cela s’est fait en contrepartie d’une précarisation croissante de l’emploi. L’intérim, l’auto-entrepreneuriat uberisé et l’apprentissage sont en effet les domaines qui recrutent le plus. Pour les partisans d’Emmanuel Macron, les politiques de libéralisation du monde du travail doivent être poursuivies durant un nouveau quinquennat, comme en témoignent les annonces sur l’assurance chômage et le conditionnement du RSA. Le développement de l’apprentissage, qui a joué un rôle essentiel dans la réduction du chômage risque par ailleurs de prendre fin dès l’année prochaine. Au « quoi qu’il en coûte » succédera l’austérité, qui mettra en danger les fragiles avancées obtenues en la matière. Concilier plein-emploi et protection des salariés est pourtant possible, à condition de lancer des politiques keynésiennes et d’instaurer une garantie d’emploi.

L'ENERGIE

IDDRI - Sortir de la dépendance au gaz naturel russe : quelles stratégies pour l’UE et la France ?

Ce Document de propositions propose une lecture des enjeux à court et long termes des mesures permettant de limiter la dépendance aux importations russes de gaz naturel. Le principal défi reste la mise en oeuvre accélérée des politiques climatiques, qui ne doivent pas être éclipsées par des mesures prises dans l’urgence et à l’effet transitoire. En réponse à l’impact social de la crise actuelle, il s’agit également d’accompagner les ménages et les entreprises pour lesquels le coût de l’énergie devient de plus en plus difficile à supporter.

MCKINSEY

Le Vent se lève - McKinseygate : vers la fin de la fonction publique ?

Le scandale McKinsey est-il une simple affaire de conflits d’intérêts, ou l’aboutissement logique d’un quinquennat passé à démanteler l’État au profit du secteur privé ? Fraude fiscale, soupçons de corruption, coûts faramineux… Un rapport sénatorial au vitriol dénonce l’influence des cabinets de conseil au sein de l’État, qu’il décrit comme un « phénomène tentaculaire ». Riche d’enseignements, ce document laisse craindre le remplacement progressif du fonctionnariat par des pratiques de consulting.

LE POUVOIR

La Vie des Idées - Les cabinets ministériels : la zone grise du pouvoir

Au sein des ministères, les cabinets nourrissent de nombreux fantasmes, entre opacité de leur rôle et toute-puissance des énarques. Institution pluriséculaire au cœur du pouvoir politico-administratif, leur composition s’est pourtant diversifiée et féminisée au cours du temps.

Les cabinets ministériels sont une institution coutumière et pluriséculaire. Ils apparaissent sous la Restauration et composent le secrétariat particulier du ministre. À ce titre, leurs membres sont chargés de préparer ses dossiers, ses discours, de faire des études, mais aussi des propositions. Sous la Ve République, ils ont vu leur rôle augmenter proportionnellement au renforcement considérable qu’a connu le pouvoir exécutif (Eymeri-Douzans, Bioy, Mouton, 2015). C’est dans ces lieux du pouvoir que se préparent désormais les lois et décrets, et cela dans le plus grand des secrets. L’opacité qui les entoure, de leur composition à la discrétion du ministre jusqu’à leur « influence », leur vaut une réputation sulfureuse : œuvrant dans l’ombre des ministres, ces entourages de conseiller.es seraient un bastion de « l’énarchie », une chasse gardée très masculine des grands corps de l’État (Conseil d’État, Cour des Comptes, Inspection générale des Finances, Mines et Ponts et Chaussées). Ces derniers, qui étaient à l’origine chargés de contrôler les services de l’État, sont en effet devenus des corps de direction. Étant donné la sélection sociale qui s’opère à l’entrée de ces grands corps, les cabinets seraient ainsi en grande partie responsables de la dérive technocratique de la Ve République et de la fracture croissante entre gouvernants et gouvernés, dont le mouvement des Gilets jaunes n’est qu’une manifestation parmi d’autres.

UKRAINE

Alternatives Economiques - Economie : qu’a-t-on appris depuis le début de la guerre en Ukraine ?

Le monde d’après le monde d’après : encore plus que le covid, la guerre en Ukraine semble marquer une nouvelle ère, en partie parce qu’elle confirme certaines intuitions post-Covid.

On perçoit notamment un ré-encastrement de l’économie dans le politique.

Déjà, pour ceux qui en doutaient, le monde n’est pas plat. Les frontières politiques comptent : aujourd’hui, vos chaînes de production vont fonctionner ou non selon que votre fournisseur est en Ukraine ou en Pologne. Les industriels vont devoir tenir compte des risques-pays, ce qui ne sera pas en faveur des pays de l’Est hors-UE. Quid de l’Afrique ?  

Le Vent se lève - Le capitalisme russe de nouveau dans l’impasse

Comment la Russie en est-elle arrivée à attaquer un pays frère ? Si l’impérialisme ou la folie revancharde de Poutine sont souvent évoqués, les dynamiques de l’économie russe depuis la chute de l’URSS le sont beaucoup moins. Or, ces évolutions permettent de comprendre l’impasse dans laquelle se trouve le régime de Vladimir Poutine depuis environ une décennie. Si celui-ci a su rebâtir une économie forte, mais très inégalitaire, durant les années 2000, faisant oublier le désastre des années 1990, l’économie russe stagne depuis la crise de 2008. Dans un contexte d’insatisfaction croissante de la population, la fuite en avant nationaliste s’est avéré le seul moyen de maintenir le régime oligarchique en place. Texte de l’économiste Cédric Durand, auteur de Technoféodalisme. Critique de l’économie numérique (Zones, 2020), originellement publié par la New Left Review, traduit par Contretemps et édité par William Bouchardon.

PS

Le JDD - Présidentielle : un dîner secret entre Hidalgo, Hollande et Aubry ravive les tensions au Parti socialiste

Au cours d’un dîner « secret » mercredi soir entre Anne Hidalgo, Martine Aubry, François Hollande et d’autres figures du Parti socialiste aurait abordé la recomposition de la gauche et du PS, sans convier son premier secrétaire, Olivier Faure. Révélé par Le Monde, ce dîner ne semble être que le dernier épisode d’une crise au sein des cadres du parti.

Le Figaro - Anne Hidalgo organise un dîner secret au Sénat avec d'autres responsables socialistes

Avec Martine Aubry, François Hollande et des plus jeunes comme Carole Delga ou Johanna Rolland, la candidate du PS tente de préparer l'après présidentielle. Le patron du PS, Olivier Faure, n'était pas invité et pas même au courant.

Ils étaient moins d'une dizaine autour de la table ce mercredi soir à la questure du Sénat. À l'invitation d'Anne Hidalgo, avec le sénateur Patrick Kanner en organisateur, Martine Aubry, François Hollande, la présidente de la région Occitanie Carole Delga ou encore la maire de Nantes, Johanna Rolland, tous se sont retrouvés à un dîner confidentiel afin de décider des grandes lignes à lancer au PS et dans un mouvement plus large dans l'après-présidentielle.

Europe 1 - Présidentielle : «C'est le moment de refonder le Parti socialiste», estime Patrick Mennucci

Le porte-parole de la campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, Patrick Mennucci, a estimé samedi au micro de Jean-Pierre Elkabbach que cette élection était "le moment de refonder le Parti socialiste" face aux nombreuses divisions. Avec Jean-Luc Mélenchon, "il y a eu un désaccord profond", a-t-il souligné.

LA PRESIDENTIELLE

Fondation Jean Jaurès - La cristallisation ne se fait plus que le jour du vote

Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, tire un bilan de la campagne du premier tour en termes de mobilité électorale, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la neuvième vague vient de sortir.

L’élection présidentielle n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais un premier bilan de cette campagne du premier tour peut déjà être dressé. Grâce au panel électoral, parce qu’il interroge les mêmes électeurs depuis le mois d’avril 2021, nous pouvons en effet mesurer et analyser la mobilité électorale – et sa face symétrique, la stabilité électorale. À l’heure de la déstructuration des clivages, de la montée de la société des individus, de la succession de crises majeures, la mobilité électorale est un phénomène majeur, en France comme dans beaucoup d’autres démocraties européennes. Il pourrait même s’agir d’un phénomène déterminant dans cette étrange campagne qui a cumulé offre électorale éclatée – accroissant encore les potentialités de changement d’intention de vote – et intérêt citoyen limité – suscitant des allers-retours entre volonté d’aller voter et tentation de l’abstention.

Le Télégramme - À Brest, Olivier Faure l’assure : « Le PS est encore bien vivant »

À trois jours du premier tour de la présidentielle, le premier secrétaire national du Parti socialiste, Olivier Faure, est venu tracter sur le marché de Bellevue, à Brest, ce jeudi matin. S’il sait la présidentielle perdue, le PS n’est pas encore mort, assure-t-il.

Fondation Jean Jaurès - Maudits sondages

Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, propose d’interdire les sondages à l’approche des élections, afin de ne pas nuire au fonctionnement de la démocratie. 

Seule la perspective de l’élection devrait faire les résultats des sondages et, pourtant, ce sont les sondages qui peuvent déterminer les résultats de l’élection en perspective.

Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.

Libélysée revient sur les coulisses d’une candidature qui n’a jamais pris, sur l’attitude de celle qui a tenu bon et n’a jamais rien laissé transparaître, comme insensible aux pires sondages, à l’engouement de certains pour le retour de Christiane Taubira, comme aux rumeurs incessantes sur son «débranchage» par le PS. Depuis son 20 heures de TF1 le 8 décembre, la première campagne présidentielle de la maire de Paris est allée de mal en pis. Pourtant, à un moment, elle y a cru, comme vous pouvez l’entendre dans cet épisode spécial.

Fondation Jean Jaurès - La dynamique Mélenchon

À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, et Laura Chazel, docteure en science politique, analysent la dynamique actuelle de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.

Le 21 mars dernier, le journal Libération consacrait sa une au « Printemps Mélenchon » en affichant une large photographie du leader de l’Union populaire lors de son meeting, qui suivait la « marche pour la VIe République » à laquelle plus de 100 000 personnes ont participé. Il est vrai qu’à moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la dynamique de Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote est indéniable. Mesuré à 7,6% des intentions de vote en janvier dans notre enquête électorale menée par l’institut Ipsos, il est désormais donné à 13,6%, soit une augmentation impressionnante de 6 points en l’espace de quelques semaines.

Charlie-Hebdo - Macron veut toujours nous coller une droite

Samedi, lors de son unique grand meeting, Emmanuel Macron a essayé de s’adresser aux électeurs de gauche. Mais il méprise tellement les citoyens ordinaires qu’il n’a pas été capable de proposer une seule mesure en faveur des profs, des jeunes, des retraités, des smicards ou des banlieues.

« Présidentielle : Emmanuel Macron met le cap à gauche » (Europe 1) ; « À une semaine du premier tour, Macron se rappelle au bon souvenir de la gauche » (Public Sénat) ; « À La Défense, Macron a fait du pied à la gauche » (L’Obs)… La presse est unanime : hier, Macron, c’était le Che.

Une vaste plaisanterie due à une seule phrase à propos des Ehpads, selon laquelle « nos vies, leurs vies (celles de nos parents) valent plus que tous les profits ». Un copier-coller presque exact du slogan du NPA, qui a valu à Philippe Poutou de faire remarquer que Macron pourrait au moins respecter le droit d’auteur. C’est vrai que voir LREM verser des royalties au Nouveau Parti Anticapitaliste, ça aurait de la gueule.

France Info - Présidentielle : Anne Hidalgo dénonce "l'impasse" Mélenchon, "le libéralisme inhumain" de Macron et "le chaos de l'extrême droite"

La candidate du Parti socialiste, invitée des matins présidentiels de franceinfo, a plusieurs fois attaqué ses concurrents, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

"Emmanuel Macron n'est plus une option pour les gens de gauche (…) et Jean-Luc Mélenchon, c'est une impasse", a attaqué Anne Hidalgo, ce mardi sur franceinfo. La candidate socialiste à l'élection présidentielle a ainsi réaffirmé sa volonté de "convaincre les Françaises et les Français qu'il y a une gauche républicaine, laïque, écologique, sociale, européenne", qu'elle incarne, et qu'elle appelle à "se relever avec fierté".

Le Monde - A Toulouse, l’espoir fait vivre Anne Hidalgo : c’est peut-être un détail pour vous…

Mais pas pour Marc Beaugé. Le 26 mars, en terre favorable, la candidate socialiste et ses troupes ont jeté leurs dernières forces dans la bataille pour la présidentielle.

En regardant cette photo, les optimistes se diront qu’Anne Hidalgo bénéficie de quelques supporteurs. Les pessimistes objecteront que s’ils sont tous là, sur scène, leur soutien ne pèsera pas lourd dans les urnes… Samedi, la candidate PS à la présidentielle était en meeting à Toulouse. Elle en a profité pour appeler à rebâtir l’école publique, reconstruire les hôpitaux, rétablir l’impôt sur la fortune, avant de demander à ses camarades de venir chanter la Marseillaise avec elle. Autour de la maire de Paris, ils étaient donc dix-sept. C’est déjà ça.

Reporterre - Productivisme, innovation... l’agriculture vue par six candidats à la présidentielle

Six candidats à la présidentielle ont participé le 30 mars au grand oral de l’agriculture, en répondant aux questions du Conseil de l’agriculture française. Tous ont présenté leur vision, sans remettre en cause la logique productiviste du secteur.

Que ferez-vous pour l’agriculture ces cinq prochaines années ? Voici la question à laquelle ont répondu six candidats à l’élection présidentielle mercredi 30 mars au matin. Fabien Roussel (Parti communiste), Marine Le Pen (Rassemblement national), Valérie Pécresse (Les Républicains), Éric Zemmour (Reconquête !), Jean Lassalle (Résistons !) avaient fait le déplacement à Besançon (Doubs) devant les agriculteurs de la FNSEA [1] réunis en congrès. Emmanuel Macron (La République en marche) avait enregistré la veille son intervention. Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) avaient décliné l’invitation. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) n’avaient pas été invités, car annoncés en dessous de 2 % dans les sondages.

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