Nous sommes en direct du château de Blois pour la grande soirée militante qui marque la fin de cette première journée du #CamPuS21.
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CamPuS21 | Récap' du samedi 28 août
Récap’ en vidéo de la deuxième journée de notre #CamPuS21. Merci à toutes et tous pour votre participation !
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#CamPuS21 | Discours d'Olivier Faure, Premier secrétaire
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CamPuS21 | Récap' du vendredi 27 août
Récap’ en vidéo de la première journée de notre #CamPuS21 ! On se retrouve aujourd’hui pour la suite de ce week-end à #Blois.
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Observatoire des inégalités - L’égalité et la liberté, des valeurs qui s’opposent ?
Questions clés 17 août 2021
Égalité et liberté sont deux valeurs qui vont ensemble dans notre devise, mais qui peuvent entrer en conflit. Si on y réfléchit bien, elles ne sont pas forcément aussi opposées que cela.
Dans la devise de la République, « égalité » et « liberté » vont ensemble, au côté de la fraternité. En pratique, la chose n’est pas si simple. Lorsqu’un projet politique tend vers plus d’égalité, on lui reproche parfois de vouloir limiter les libertés individuelles. Par exemple, on dit que l’impôt « redistribue » la richesse : il rééquilibre partiellement les niveaux de vie des contribuables, mais en privant les plus favorisés d’une partie de leurs revenus, donc de leur liberté de dépenser. L’interdiction de discrimination à l’embauche vise à l’égalité des droits de tous de pouvoir travailler, mais elle prive les employeurs de la liberté de sélectionner les candidats comme bon leur semble.
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Idées d'été - La Vie des Idées - L’environnement est-il soluble dans l’économie ?
À propos de : Eve Chiapello, Antoine Missemer, Antonin Pottier (coord.) Faire l’économie de l’environnement, Presses des MinesComment l’environnement est-il considéré par les discours et statistiques économiques ? Un ouvrage collectif examine autant les études des économistes que les activités d’acteurs militants ou d’entreprises qui cherchent à mesurer l’environnement ou à en faire abstraction.
Faire l’économie de l’environnement est un ouvrage collectif, composé de contributions d’économistes, de sociologues, d’historiens et de spécialistes des science, technology and society studies. Son objectif est d’interroger la pertinence et les diverses manières de procéder à une analyse économique des questions environnementales. La volonté des coordinateurs est de traiter de la mise en économie de l’environnement dans ses différentes composantes, pour en faire émerger des caractéristiques transverses et montrer « les enjeux, limites et opportunités de la convocation de l’économie dans nos interactions avec la nature. » (p.9) L’introduction générale justifie ainsi assez longuement le choix du titre. Jouant sur les mots, le choix des coordinateurs est précisément de ne pas faire de choix entre l’économie environnementale et l’économie écologique, entre une approche de théorie économique et des études de cas.
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Idées d'été - Charlie Hebdo - Les faux-culs de la laïcité
C’est un vibrant plaidoyer pour la laïcité. Ou plutôt pour l’Observatoire de la laïcité et son ex-président, le bedeau Jean-Louis Bianco. Une tribune furieusement citoyenne, publiée le 7 avril dans Le Monde, dénonçant une « dangereuse récupération idéologique ». Selon ses signataires, 119 éminents universitaires, une grave menace pèse sur la laïcité. Les pressions religieuses ? Non. La menace terroriste ? Pas davantage. Les obsessions identitaires ? Encore moins. Non, ce qui met en péril la laïcité, c’est la décision de dissoudre cet observatoire qui mettait un point d’honneur à ne rien voir, pour le remplacer par une structure gouvernementale dédiée. Ce serait une grave dérive politicienne qui voudrait faire de la laïcité « un outil répressif, de contrôle et d’interdiction, en contradiction totale avec son projet initial et avec la loi de 1905 ». Avec le danger de « restrictions de l’expression des convictions dans l’espace public [qui] provoqueraient, par ricochet, la réduction progressive d’autres droits et libertés ».
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Idées d'été - Terra Nova - Développement du gaz renouvelable : pour une perspective agroécologique
La méthanisation agricole offre de nombreux avantages : elle organise une double boucle d’économie circulaire, d’une part avec une boucle carbone synthétisant le carbone de l’atmosphère puis le transformant en énergie, d’autre part, avec une boucle de l’azote qui permet les rendements agricoles et qui est récupéré pour être ré-épandu grâce à la méthanisation agricole. A ces deux boucles agricoles s’ajoute alors la possibilité de boucles territoriales courtes de production à partir des biodéchets alimentaires et agroalimentaires et d’usages locaux pour le déplacement des véhicules au biogaz ou pour le chauffage neutre en carbone de bâtiments à partir de productions locales. Elle dispose aussi d’avantages non agricoles, la réduction des émissions de gaz à effet de serre issus de la substitution de gaz renouvelable au gaz naturel fossile, et de la dépendance à des importations de gaz naturel, la création d’activité et d’emplois dans les territoires ruraux notamment. Mais les politiques publiques peinent à s’organiser pour maximiser ces effets positifs. Le Ministère de l’agriculture cherche à maximiser la valeur captée par les agriculteurs qui diversifient leur production vers cette activité. Celui en charge de l’énergie cherche d’abord à réduire le coût pour son budget comme pour le consommateur du développement du gaz renouvelable, quitte à favoriser l’industrialisation de la production. Cette note plaide pour une troisième voie, l’utilisation du soutien à la méthanisation agricole comme levier pour organiser la transition agroécologique.
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Institut Rousseau - Origine des produits : plongée au cœur de la guerre des étiquettes par Gabriel Arnault, le 22 juillet 2021
Dans une note publiée chez Hémisphère Gauche en décembre 2020, Gabriel Arnault, juriste et président de La Gazette du Made in France, soulignait l’importance d’approfondir les règles existantes en matière d’étiquetage pour permettre – enfin – aux consommateurs de faire un choix éclairé. Depuis, force est de constater que les choses ne se sont pas améliorées. Au contraire, l’actualité démontre – s’il le faut – que le droit européen est toujours le principal frein à une évolution durable.
Dès le Traité de Rome, la mise en place du marché commun entraîne la suppression des droits de douanes[1]. Les pays européens s’engagent à commercialiser les marchandises sans discriminer en raison de leur provenance. Ainsi, toute législation nationale qui impose un marquage d’origine sur les produits ou leur emballage est interdite. Elle constitue une atteinte au principe de la libre circulation des biens, perpétuellement réaffirmé depuis soixante ans[2]. Il existe, néanmoins, des cas dans lesquels l’indication géographique est obligatoire, lorsque la santé du consommateur l’exige ou qu’il existe un risque de confusion préjudiciable à sa sécurité. La subtilité est importante. Elle est à la racine des législations plus protectrices s’agissant de la viande, des produits de la mer, du miel ou des fruits et légumes. Il ne faut pas, pour autant, s’y tromper : le dispositif d’étiquetage systématique est exceptionnel et toute initiative nationale cherchant à l’étendre plus largement est, par nature, prohibée.
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Idées d'été - Institut Rousseau - De la Bulle Internet (1999-2000) à la bulle Internaute (2020-2021) ? Une ouverture vers une autre économie par Jacques Ninet et David Bourghelle
En janvier dernier, l’Institut Rousseau s’associait au réseau SDSN (Sustainable Development Solutions Network) et à l’Alliance PocFin (Post-Crisis Finance Research Network) pour lancer un appel à contributions, sous forme de « policy briefs », intitulé « Quelles réformes économiques et financières pour l’Agenda 2030 ? »
Trois mois plus tard, nous avons reçu de nombreuses contributions très intéressantes incluant des propositions de réformes comptables, budgétaires, financières, monétaires ou relatives à la gouvernance des entreprises qui permettraient d’atteindre nos objectifs environnementaux et sociaux.Nous entreprenons désormais la publication de ces contributions, chaque lundi, en attendant l’organisation d’un grand événement, en juin 2021, qui permettra de mettre en valeur ces travaux et de donner la parole à leurs auteurs.
La série de Policy Briefs Agenda 2030 mobilise économistes et praticiens pour identifier un agenda de réformes économiques et financières permettant d’atteindre l’Agenda 2030, aux échelons territoriaux, nationaux et supranationaux.
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Idées d'été - Public Sénat - Contre le chômage de masse, des emplois verts « garantis » ?
Deux clubs de réflexion proposent un dispositif d’emploi vert, financés par l’Etat, sur le même modèle que les territoires « zéro chômeur de longue durée ». Des parlementaires s’intéressent à la question.
C’est la nouvelle idée qui émerge dans le débat public pour lutter contre le chômage de masse : des emplois dans le secteur de l’écologie. Ils seraient financés par l’Etat, qui aurait de toute manière des dépenses de solidarité à assurer en temps normal pour ces demandeurs d’emploi. Fin 2020, le pays comptait 3,8 millions de personnes sans activité (totale ou partielle). La campagne, « un emploi vert pour tous », est portée par deux cercles de réflexion, Hémisphère gauche et l’Institut Rousseau, et se donne pour objectif de créer un million d’emplois dès 2022 « uniquement dans la reconstruction écologique », si l’idée était mise en place.
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