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  • Fondation Jean Jaurès - Expérimentations et innovations locales : la fabrique Solutions solidaires

    À l’occasion de la troisième édition des journées Solutions solidaires auxquelles la Fondation est associée, Nicolas Bouillant, directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation, présente certaines des expérimentations et des innovations portées par les départements acteurs de cette démarche et le premier baromètre des solutions solidaires. C’est l’occasion de mettre en lumière ce qui, sur le terrain, dessine en contrepoint les thèmes d’attention des Français dans la crise sanitaire et les enjeux des politiques publiques de demain dans les territoires.

    En 2018, treize départements, à l’initiative du président du département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze, et dans la poursuite d’une démarche engagée depuis 2016 autour de l’expérimentation du revenu de base, accompagnés par l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (Œil) de la Fondation Jean-Jaurès et par des acteurs des solidarités venus de tous les horizons[1], ont lancé la démarche Solutions solidaires.

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  • La vie des idées - Les mutations du syndicalisme

    À propos de : Chappe, Denis, Guillaume, Pochic, La fin des discriminations syndicales ? Luttes judiciaires et pratiques négociées, Croquant

    De militant, le syndicalisme semble se transformer en expertise. L’étude de l’évolution du traitement des discriminations syndicales révèle les fortes mutations du syndicalisme aujourd’hui, comme le montre une étude collective.

    Passée de la défense du syndicalisme à celle des syndicalistes, la législation française semble s’être par la suite concentrée sur la reconnaissance du contenu de l’activité syndicale afin de diminuer l’impact de la discrimination au sein des organisations publiques ou privées. Les lois de 2008 sur la représentativité syndicale

    et de 2015 sur le dialogue social ont interdit « à l’employeur de prendre en considération l’appartenance à un syndicat ou l’exercice d’une activité syndicale pour arrêter ses décisions en matière notamment de recrutement, de conduite et de répartition du travail, de formation professionnelle, d’avancement, de rémunération et d’octroi d’avantages sociaux, de mesures de discipline et de rupture du contrat de travail ». L’ouvrage de Vincent-Arnaud Chappe, Jean-Michel Denis, Cécile Guillaume et Sophie Pochic met en évidence l’évolution de cette reconnaissance de la discrimination syndicale qui s’est transformée en une reconnaissance individuelle des compétences. Le syndicalisme serait alors passé du militantisme à l’expertise. Celui-ci porte en germe un syndicalisme qui agit comme conseiller juridique et technique, mais qui ne porte plus de projet de société.

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  • France Info - Union de la gauche pour 2022, licenciements au Parti socialiste... Le "8h30 franceinfo" d'Olivier Faure

    Présidentielle 2022 : la gauche doit "arrêter" le "tout à l'ego"
    Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et L'Obs, publié mercredi 3 février, à 15 mois de l’élection présidentielle, une gauche divisée obtiendrait de très faibles scores si le vote avait lieu dimanche prochain. "Il faut arrêter ce tout à l'ego qui crée une situation incroyable, où on est en permanence en train de se taper dessus", affirme Olivier Faure.

    "Nous avons des différences qui existent et c'est ce qui justifie nos différents partis mais, enfin, ce n'est pas suffisamment éloquent pour que ça nous divise à ce point de ne pas pouvoir faire chemin ensemble. Il faut s'unir", insiste le Premier secrétaire du PS. "Nous avons l'occasion de provoquer l'alternance mais au moment venu il faudra choisir la ou le meilleur d'entre nous et faire en sorte qu'on puisse provoquer cette alternance", déclare-t-il.

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  • Écologie : "L'énergie nucléaire est vraisemblablement une énergie de transition, d'avenir provisoire", estime Olivier Faure

    Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, était l'invité de franceinfo jeudi 4 février 2021.

  • PS - #LiveDuProjet​ n°1 | Le travail le 4 février à 18h30

    Dans le cadre du projet "Rdv 2022" lancé par le Parti socialiste, retrouvez tous les premiers jeudis du mois un grand live qui réunit ceux qui oeuvrent pour construire un projet commun à l'horizon de 2022.

    Dans ce live, nous vous présenterons les propositions des socialistes sur le thème du travail : comment protéger davantage les travailleurs indépendants ? Comment assurer la juste rémunération et de meilleures conditions de travail pour tous ? Faut-il redonner plus de pouvoir aux salariés ?

    Et de nombreuses autres questions pour lesquelles les socialistes ont réfléchi à des propositions concrètes et qu'ils ont mises en débat. Pensez à participer aux discussions et aux échanges sur les réseaux sociaux pour ce live avec le hashtag #LiveDuProjet ! Aussi en live sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/partisocialiste Et sur twitter ! : https://twitter.com/partisocialiste

  • Plan social au PS : Olivier Faure se dit contraint de "prendre des décisions" qui lui "tordent le ventre"

  • France Info - Au Parti socialiste, le désarroi des salariés "placardisés" à l'approche d'un nouveau plan de licenciements

    Trois ans après un plan social historique, le Parti socialiste, en difficulté financière, envisage de supprimer de nouveaux postes. Parmi les plus menacés : des salariés de longue date qui s'estiment déconsidérés depuis plusieurs années.

    "On incarne un récit, l'histoire du parti, et c'est précisément ce dont ils ne veulent plus entendre parler." Comme plusieurs de ses collègues qui dénoncent les conditions de leur licenciement dans une lettre adressée lundi 1er février à franceinfo, Eric* sait que ses jours au sein du Parti socialiste sont comptés. La semaine dernière, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a officiellement annoncé aux salariés et au bureau national la suppression de 11 postes de permanents pour des raisons budgétaires. Une nouvelle coupe après la suppression de 55 postes lors d'un plan social signé fin 2017, consécutif à la double débâcle des élections présidentielle et législatives.

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  • Alternatives Economiques, Martin Anota - Covid-19 : faut-il fermer les écoles ?

    Au printemps dernier, beaucoup gouvernements à travers le monde se sont résolus à fermer les écoles pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 et éviter de surcharger davantage le système hospitalier. Environ 1,5 milliard d’élèves s'étaient alors retrouvés chez eux, privés de l’accès physique à leur établissement scolaire. Ces derniers mois, notamment en France, les autorités ont pu chercher à endiguer les nouvelles vagues épidémiques en maintenant les écoles ouvertes, en partant du principe que les enfants sont peu contagieux, donc qu’une fermeture des écoles n’a guère d’avantages significatifs sur le plan sanitaire. Aujourd'hui, avec la perspective d’un reconfinement pour contenir la nouvelle accélération des contaminations, il y a de nouveau débat sur le maintien de l’ouverture des établissements scolaires

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  • 20 minutes - Présidentielle 2022 : Le PS lance ses « primaires des idées »

    GAUCHE Le parti veut organiser quelque 500 rencontres sur tout le territoire en 2021

    En vue de la construction de son projet pour 2022, visant « le rassemblement le plus large possible pour porter l’espoir de l’alternance », le PS a lancé ses « primaires des idées », ouvertes à tous, a annoncé le parti, ce lundi lors d’une visioconférence de presse.

    « En 2021, nous serons prêts », a affirmé Olivier Faure, premier secrétaire du PS, qui espère que le projet de son parti sera bouclé pour ses prochaines universités d’été, à Blois fin août. « 2021 doit être l’année d’un big bang pour la gauche et l’écologie. On ne peut pas continuer comme ça et se résigner à revivre un second tour Macron-Le Pen », avait-il assuré à 20 Minutes en novembre.

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  • Le Grand Rendez Vous d'Olivier Faure

    A l’approche de l’élection présidentielle de 2022, alors qu'un duel Macron-Le Pen se dessine, où donc se situe la gauche, grande absente de celle de 2017 ? Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a confié à Europe 1 souhaiter "refonder un grand parti à gauche à l'automne prochain pour créer les conditions d'une alternance". Dans la foulée des élections municipales, une nouvelle génération d'élus socialistes monte et n'hésite pas à se positionner sur des sujets sur lesquels le PS a parfois été frileux.
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    Le patron du PS met en garde contre "la négation du débat démocratique" si "on laisse penser que nous pourrions être tous d’accord".

    Le patron du PS Olivier Faure a pris ses distances ce dimanche 31 janvier avec les convergences évoquées réciproquement par l’ex-LR Xavier Bertrand et l’ex-PS Arnaud Montebourg, deux candidats possibles à la présidentielle, mettant en garde contre une confusion entre droite et gauche.

    “Qu’on laisse penser que nous pourrions être tous d’accord et que nous proposons tous la même chose, mais c’est la négation même du débat démocratique”, a-t-il lancé lors de l’émission politique d’Europe 1-Les Échos- CNews.
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    Les Echos - Covid : « Personne ne comprend la ligne du gouvernement », fustige Olivier Faure

    Le Premier secrétaire du PS a épinglé, lors du Grand rendez-vous Europe 1-Cnews-« Les Echos », la « semaine complètement folle » où l'exécutif a « dit blanc » et « fait noir à la fin ». Il a demandé à Emmanuel Macron de « s'expliquer » devant les Français, prônant des confinements territorialisés.

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  • Revue de presse du 22 au 28 janvier

    COVID

    La vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie Dans le pandémonium capitaliste

    À propos de : Robert Boyer, Les capitalismes à l’épreuve de la pandémie, La Découverte

    Robert Boyer offre une lecture des conséquences économiques et politiques de la pandémie qui va à l’encontre de discours iréniques sur l’avènement d’un nouveau monde. Sa géopolitique des capitalismes jette un regard inquiet sur les conflits entre États et entreprises multinationales.

    Le premier confinement, au printemps 2020, suscita quelques spéculations et espoirs d’émergence d’un nouveau monde. Dans les médias et les revues intellectuelles, ceux dont le travail n’avait pas été considéré comme essentiel et dont l’emploi du temps n’était pas réduit à « faire l’école à la maison » purent prendre le temps de développer leurs arguments sur le choc mortel que l’épidémie – et surtout les réactions sociales et politiques inédites qu’elle a suscitées – aurait infligé au capitalisme. L’hiver venu, très peu se risquent encore à ce type de formules.

    Terra Nova - Alerte rouge à Manaus - L'analyse de Jean Pisani-Ferry

    Manaus est la grande ville située le long de l'Amazonie, dans le Nord-Ouest du Brésil. Le variant qui y est apparu, alors que la ville avait presque atteint le niveau d'immunité de groupe, rappelle que nous courrons contre la montre. Or, la mobilisation internationale pour que le vaccin soit accessible à tous les pays reste très insuffisante. Comment expliquer ce manque de lucidité collective ? La chronique de l'économiste Jean Pisani-Ferry pour Terra Nova, qui analyse chaque mois les grands enjeux de l'actualité européenne et internationale.

    Christophe Bouillaud - Tout va très bien, Madame la Marquise, il faut que je vous dise…

    .... De fait, les annonces en date du 21 janvier du Président de la République sur la réouverture des universités « à 20% de la jauge » et « un jour par semaine pour tous les étudiants » m’ont mis en rogne. Dans une rogne noire. Je n’attends certes bien sûr plus rien, et cela depuis fort longtemps, de cette équipe de gouvernants à l’amateurisme hautement revendiqué, mais leur capacité à se montrer en dessous de tout me parait de plus en plus hors concours – enfin passons… Boris Johnson n’est évidemment pas mal non plus dans le genre. 

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les assistés de la France d’en haut

    Points de vue 22 janvier 2021

    La France est un pays d’assistés, c’est une bonne chose. Les plus riches profitent largement de notre modèle social ainsi que de soutiens privés. La leçon d’assistanat qu’ils donnent aux plus modestes est moralement inacceptable et politiquement dangereuse. Un point de vue de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    La France est un pays dans lequel vivent beaucoup d’ « assistés ». C’est une bonne chose : la solidarité nationale nous permet d’être globalement mieux logés, mieux soignés, réduit le nombre de familles à la rue, etc. Mais le soutien de la collectivité ne se résume pas aux plus pauvres, loin s’en faut. Le haut de la hiérarchie sociale fait la leçon à une France qui peine à boucler ses fins de mois, alors qu’il profite largement de nombreux soutiens, tant de notre modèle social et que des entreprises.

    PRESIDENTIELLE

    Ouest France - La gauche a-t-elle déjà fait un trait sur 2022 ?

    Olivier Faure, Laurent Joffrin, Arnaud Montebourg, Anne Hidalgo… Ils sont plusieurs à gauche à afficher plus ou moins clairement leurs ambitions pour la prochaine présidentielle.

    Olivier Faure a présenté la nouvelle  feuille de route  ​de son parti fin novembre. Persuadé qu’une victoire à la présidentielle n’est possible qu’à la condition de ne présenter qu’une seule candidature au nom de la gauche en 2022, le Parti socialiste se dit prêt à  une refondation complète ​. Un  big bang social et écologique  ​que le premier secrétaire du PS veut asseoir sur la rédaction d’un projet dans lequel l’ensemble des partis de gauche pourraient se reconnaître.

    DEMOCRATIE

    L'Humanité - Au parlement, un cri d’alarme pour réanimer la démocratie

    Procédures accélérées, ordonnances, comités citoyens gadgets... Devant la gestion verticale, autoritaire et défaillante de la crise, les parlementaires d’opposition disent leur inquiétude et leur ras-le-bol. Ils exhortent à redonner du pouvoir aux assemblées élues.

    Les élus d’opposition n’en peuvent plus. Depuis le début de la crise du Covid-19, le gouvernement joue à « on s’occupe de tout, tu ne t’occupes de rien » avec le Parlement. « La Macronie avait déjà en elle ce mépris et ce sectarisme, mais avec la pandémie, cela a pris des proportions inouïes », s’alarme André Chassaigne (PCF). Le président du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée) n’est pas le seul. Même la droite n’y tient plus. « La crise n’autorise pas tout. Nous avons dit oui à l’état d’urgence sanitaire, mais non à l’état d’urgence parlementaire », s’inquiète la vice-présidente LR de l’Assemblée nationale, Annie Genevard. « Depuis mars 2020, je n’ai à aucun moment eu l’impression d’être associé à la gestion de crise et d’avoir pu participer aux prises de décision », s’étouffe le député LR Sébastien Huyghe.

    PESTICIDES

    La Vie des idées - Y a-t-il une alternative aux pesticides ?

    La ré-autorisation des néonicotonoïdes fin 2020 a été justifiée par l’échec de solutions alternatives pour les betteraviers. Mais la focalisation du débat autour des questions technologiques masque les tensions opposant pouvoirs publics et scientifiques.

    Le 3 septembre 2020, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, présentent au Conseil des ministres un projet de loi visant à ré-autoriser sur les cultures françaises de betterave l’emploi de néonicotinoïdes. L’usage de cette classe de produits phytopharmaceutiques

    avait pourtant été proscrit via le vote de la loi biodiversité du 8 août 2016. Ce texte prévoyait la possibilité de dérogations à cette interdiction jusqu’au 1er juillet 2020. Le projet présenté par les deux ministres entend étendre cette possibilité de dérogation sur certaines cultures jusqu’au 1er juillet 2023. Cette décision est motivée par la situation préoccupante dans laquelle se trouve la filière betteravière française après deux saisons particulièrement douces, qui favorisent le développement du virus de la jaunisse de la betterave.

    INTERNATIONAL

    Espaces Latinos - Venezuela : rêve brisé pour Juan Guaido, régime consolidé pour Nicolas Maduro

    Alors que Nicolas Maduro veut tripler la production de pétrole et « émerveiller le monde », Juan Guaido est en train de perdre le rôle de leader de l’opposition. L’Union européenne ne le reconnaît plus en tant que président intérimaire, et l’élection de Joe Biden aux Etats-Unis fragilise d’avantage son avenir, en cette période déjà lourde d’incertitudes.

    Avec le plébiscite lancé au lendemain de la perte du Parlement, lors des élections législatives du 6 décembre, Juan Guaido espérait une forte mobilisation capable de provoquer la chute du gouvernement chaviste. Mais, au lieu du raz-de-marée populaire tant attendu, cette crise a révélé plutôt le ras-le-bol qui s’installe chez le peuple vénézuélien, et qui ronge déjà tant de sociétés latino-américaines, envers ses dirigeantes politiques. L’analyste Jésus Castillo-Molleda résume en une seule phrase l’apathie généralisée qui frappe le peuple vénézuélien : l’opposition et le gouvernement n’ont plus le soutien de la rue car, « ils ne sont pas connectés aux problèmes des gens ». Comme le rappelle Luis Vicente Leon, président de Datanalisis, l’abstention de la grande majorité de la population est davantage le fait d’une « méfiance à l’égard des politiques que de l’appel lancé par l’opposition. » Près de deux tiers de Vénézueliens rejettent Nicolas Maduro autant que l’autoproclamé président par intérim, selon une enquête de l’institut des sondages.

    PS

    Huffington Post - Le Parti socialiste, en difficulté financière, se sépare de 11 salariés

    Le PS doit réduire la voilure pour préserver ses capacités à financer une campagne présidentielle. Olivier Faure assume ce choix difficile.

    Quand le sigle PS signifie “plan social”. Ce mercredi 27 janvier, Le Monde rapporte que le parti à la rose s’apprête à se séparer de 11 salariés permanents. Une décision que le patron du parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé lors d’un bureau national qui s’est tenu mardi soir et qui représente un quart des permanents du parti.
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    Le vent se lève - Nicolas Moinet : « Nous sommes en guerre économique. On ne peut pas répondre aux dynamiques de réseaux par une simple logique de bureau »

    Spécialiste de l’intelligence économique, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, Nicolas Moinet a contribué au rapport Martre de 1994. Il a travaillé avec Christian Harbulot dans le groupe parapublic Défense Conseil International, qui a développé l’Intelligence économique de 1993 à 1998. Dans le sillage de cette structure appelée Intelco sont nées deux formations : le master Intelligence économique de l’Université de Poitiers et l’École de Guerre Économique. Nicolas Moinet participe depuis 2005 aux comités régionaux d’intelligence économique auprès des préfectures et a participé au comité en charge du référentiel des formations piloté par Alain Juillet au SDGSN puis au groupe de travail interministériel avec Claude Revel à Matignon, sur la redéfinition de la politique publique d’Intelligence économique. Dans cet entretien fleuve, nous avons souhaité revenir avec Nicolas Moinet sur les concepts d’intelligence économique, de guerre économique ou encore de renseignement. Les politiques françaises en la matière restent peu existantes sinon défaillantes.

    Jean-Marie Harribey - Comment le commun est-il commun ? À propos du livre de Benjamin Coriat, La pandémie, l’Anthropocène et le bien commun

    L’économiste Benjamin Coriat a publié à l’automne dernier La pandémie, l’Anthropocène et le bien commun (Les Liens qui libèrent, 2020). Ouvrage qui vient à point nommé pour replacer la crise sanitaire due au coronavirus Covid-19, événement majeur de l’année 2020, dans le cadre de la détérioration écologique planétaire. Loin d’être accidentelle, cette crise doit être comprise comme une manifestation de l’Anthropocène, face à laquelle il convient urgemment d’apporter une réponse centrée sur le bien commun. Telle est la trame de ce livre qui est structuré en quatre chapitres.

    Autour de la loi « Sécurité globale »
     
    L’article 24 de la loi “Sécurité globale” est non seulement inutile mais aussi gravement préjudiciable et facteur d’insécurité juridique. Il peut néanmoins être sauvé, si l’on y inscrit le droit à ne pas être empêché de prendre des images des opérations policières....
    Dans ce double mouvement, la loi accroît les capacités de contrôle et de répression s’exerçant sur les citoyens, mais surtout, plus fondamentalement, diminue les capacités de contrôle, par les citoyens, des informations circulant sur la toile, et le contrôle, par les citoyens mais également par l’État central, de l’usage de la force.
     
    Données 21 janvier 2021

    16 % des personnes reconnues handicapées étaient au chômage en 2019, deux fois plus que la moyenne nationale. Les deux tiers des handicapés qui travaillent sont employés et ouvriers, contre à peine la moitié de la population en emploi.

    2,7 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans sont reconnues handicapées par l’administration en 2019 en France selon l’Insee [1]. 44 % d’entre elles sont dites « actives » [2] contre près des trois quarts de l’ensemble de la population âgée de 15 à 64 ans. Seul un gros tiers des handicapés, soit un million de personnes, exerce un emploi, presque deux fois moins que dans le reste de la population. Le taux de chômage des handicapés s’élève à 16 % en 2019, contre 8 % pour l’ensemble de la population. Les handicapés sont moins souvent présents dans le monde du travail et, lorsqu’ils le sont, ils sont deux fois plus touchés par le chômage.