Trois ans après un plan social historique, le Parti socialiste, en difficulté financière, envisage de supprimer de nouveaux postes. Parmi les plus menacés : des salariés de longue date qui s'estiment déconsidérés depuis plusieurs années.
"On incarne un récit, l'histoire du parti, et c'est précisément ce dont ils ne veulent plus entendre parler." Comme plusieurs de ses collègues qui dénoncent les conditions de leur licenciement dans une lettre adressée lundi 1er février à franceinfo, Eric* sait que ses jours au sein du Parti socialiste sont comptés. La semaine dernière, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a officiellement annoncé aux salariés et au bureau national la suppression de 11 postes de permanents pour des raisons budgétaires. Une nouvelle coupe après la suppression de 55 postes lors d'un plan social signé fin 2017, consécutif à la double débâcle des élections présidentielle et législatives.
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