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Martin Anota - Les économistes sous-estiment les coûts du réchauffement climatique

Il n’est pas étonnant que les économistes s’intéressent au changement climatique. Certes, ils peuvent avoir tendance à se laisser porter par leurs prétentions « impérialistes » et à s’attaquer à certains objets traditionnellement étudiés par le reste de la communauté scientifique, mais il faut avouer que la question touche directement leur objet d’étude originel : la création et la répartition des richesses. Non seulement les émissions polluantes sont générées par les activités de production et de consommation, mais en outre le changement climatique n’est pas sans affecter en retour l’activité économique [Dell et alii, 2012 ; Burke et Tanutama, 2019 ; Kahn et alii, 2019].

Ainsi, pour étudier ces liens et formuler des recommandations, les économistes ont cherché à modéliser le changement climatique ; ce champ de recherche a notamment été récompensé avec l’attribution du « prix Nobel » d’économie à William Nordhaus en 2018. Relevant d’une analyse coûts-bénéfices, ces modélisations ont souvent cherché à déterminer quels étaient les pertes en termes de PIB qu’entraînent respectivement le changement climatique et la politique climatique afin de déterminer quelle est la politique climatique « optimale » à adopter, celle qui minimise les coûts économiques du changement climatique et des mesures adoptées pour lutter contre ce dernier.

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