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  • OFCE - Cotisations sociales des salariés et des non-salariés : vers la divergence ? par Henri Sterdyniak

    Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement envisage de réduire l’assiette de la CSG-CRDS payé par les non-salariés, à la fois pour compenser la hausse des cotisations retraites et pour faire converger l’imposition des salariés et des non-salariés. Ces deux objectifs sont-ils compatibles ? Nous montrerons ici que non.

    La comparaison des taux de cotisations sociales entre salariés et non-salariés est particulièrement délicate : les taux affichés diffèrent, mais aussi l’assiette (le salaire brut versus le revenu professionnel). Les barèmes de réduction des cotisations se font à des niveaux différents (tableau 1). Enfin les droits à prestations ne sont pas les mêmes. La comparaison a été rendue encore plus délicate par le remplacement de cotisations salariés, chômage et maladie de remplacement, par la CSG.

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  • Recherche : "Je passe 80% de mon temps à m’occuper de la partie administrative de mon travail"

    Isabelle This Saint-Jean, professeur à l'université Sorbonne Paris Nord et secrétaire national du PS en charge des études, et Raphaël Rodriguez, directeur de recherche au CNRS et chef d'équipe à l'Institut Curie, sont les invités du grand entretien de Nicolas Demorand et Alexandra Bensaid à 8h20

  • Fondation Jean Jaurès - Le monde arabe entre tensions sociales et géopolitiques : débat avec Charles Thépaut

    Les pays arabes sont parcourus par des crises difficiles à démêler. Si les « printemps » de 2011 ont remis en cause des systèmes qui n’étaient plus viables, ils n’ont pu en traiter les causes économiques et sociales et leur répression a généré de nouveaux conflits, les populations continuant de réclamer un traitement plus digne, comme en Algérie, au Liban et en Irak en 2019.

    Mêlées à la géopolitique, ces crises alimentent différents degrés de violence : brutalité extrême de Daech, guerres au Yémen et en Syrie, escalades ponctuelles à Gaza et conflits à répétition en Libye. Dans les zones plus stables, les inégalités s’aggravent entre une élite intégrée dans la mondialisation et le reste de la population.our en débattre, la Fondation organise une rencontre publique avec Charles Thépaut, diplomate français, actuellement chercheur invité au Washington Institute for Near East Policy et spécialiste du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Il a notamment travaillé en Syrie, en Algérie, en Irak et dans le cadre de la Coalition internationale contre Daech et il est l'auteur de Le monde arabe en morceaux. Des printemps arabes au recul américain (Éditions Armand Colin, février 2020).

    Dans cet essai, il propose une analyse précise de chaque pays de cette région fragmentée. Il en explique également la nouvelle géopolitique, au moment où la Russie, l’Iran ou la Turquie profitent du "retrait" américain du Moyen-Orient. Si le tableau est sombre, ce livre rappelle aussi l’énergie des sociétés qui continuent à vivre, à bouillonner d’initiatives locales, pour dessiner leur avenir malgré les obstacles.

  • Martin Anota - Les économistes sous-estiment les coûts du réchauffement climatique

    Il n’est pas étonnant que les économistes s’intéressent au changement climatique. Certes, ils peuvent avoir tendance à se laisser porter par leurs prétentions « impérialistes » et à s’attaquer à certains objets traditionnellement étudiés par le reste de la communauté scientifique, mais il faut avouer que la question touche directement leur objet d’étude originel : la création et la répartition des richesses. Non seulement les émissions polluantes sont générées par les activités de production et de consommation, mais en outre le changement climatique n’est pas sans affecter en retour l’activité économique [Dell et alii, 2012 ; Burke et Tanutama, 2019 ; Kahn et alii, 2019].

    Ainsi, pour étudier ces liens et formuler des recommandations, les économistes ont cherché à modéliser le changement climatique ; ce champ de recherche a notamment été récompensé avec l’attribution du « prix Nobel » d’économie à William Nordhaus en 2018. Relevant d’une analyse coûts-bénéfices, ces modélisations ont souvent cherché à déterminer quels étaient les pertes en termes de PIB qu’entraînent respectivement le changement climatique et la politique climatique afin de déterminer quelle est la politique climatique « optimale » à adopter, celle qui minimise les coûts économiques du changement climatique et des mesures adoptées pour lutter contre ce dernier.

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