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  • Chine : la fin de l'hypercroissance [Alexandre Mirlicourtois]

    Une fois n’est pas coutume, je vais partir du chiffre officiel de la croissance pour établir un diagnostic sur l’état de santé de l’économie chinoise. En hausse de 6,2% au second trimestre par rapport à la même période de 2018, la progression du PIB reste spectaculaire mais elle a replacé dans un temps long : 6,2%, c’est tout simplement, la plus faible hausse depuis le début de la publication des données trimestrielles en 1992 par le Bureau National des Statistiques. Bref, la croissance est au plus bas depuis au moins 27 ans. [...]

  • Observatoire des inégalités - Comment parler aux jeunes du déterminisme social ?

    Comment expliquer les déterminismes sociaux sans risquer de décourager ceux qui les subissent ? Une question encore plus délicate lorsqu’on s’adresse aux jeunes. Les réflexions de Marie Duru-Bellat, sociologue, extraites du magazine Alternatives Économiques.

    Que dire à des jeunes qui vous demandent pourquoi il existe dans notre pays de telles inégalités de réussite à l’école ? Pourquoi, par exemple, les enfants de cadres sont-ils 85 % à obtenir le bac, contre seulement 53 % des enfants d’ouvriers ou d’employés ? Que dire qui ne soit ni faux ni totalement démobilisateur ou culpabilisant ? Pour ma part, c’est souvent l’embarras qui domine. En vérité, il n’est pas simple de répondre.

    Le plus simple serait de botter en touche en désignant un seul coupable, le « système ». Le sociologue Pierre Bourdieu l’a bien montré, c’est la fonction du système scolaire tel qu’il est que de reproduire les inégalités, c’est comme ça ! N’est-ce pas là un message un peu court, démobilisateur et surtout assez violent, qui nie toute possibilité d’avoir quelque emprise sur son avenir ?

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  • Fondation Jean Jaurès - Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle

    Mélanie Fabre publie aux Presses universitaires de Rennes l’ouvrage Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle avec le soutien de la Fondation. Fruit d’une recherche universitaire lauréate du prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017, cet ouvrage préfacé par Vincent Duclert fait découvrir une femme méconnue au pseudonyme mystérieux, Dick May, qui occupe une place longtemps sous-estimée au sein des combats intellectuels de la Belle Époque. 

    Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univers hostile aux femmes. Elle a en partie réussi, puisqu’on avait jusqu’alors perdu sa trace.

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