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  • Centre d'observation de la société - La France accueille davantage de réfugiés qu’avant, mais moins que ses voisins

    Avec 32 000 réfugiés avant obtenu un titre de séjour au nom du droit d’asile, 2017 est une année record. Ce chiffre est trois fois plus élevé que le nombre de personnes accueillies à ce titre chaque année entre 2008 et 2013. C’est le niveau le plus haut depuis que des statistiques existent sur le sujet. Il faut remonter à une période allant du milieu des années 1970 à celui des années 1980 – avec l’accueil de réfugiés venant du Chili et du Vietnam notamment – pour retrouver des flux de même ampleur en France. En 2016, les trois principaux pays d’origine des demandeurs à qui l’on a accordé un titre de réfugié sont la Syrie (4 000 personnes), l’Afghanistan (3 400) et le Soudan (3 100).

    Cette situation n’est pas le fait d’une plus grande souplesse des conditions d’accueil des réfugiés mais de l’ampleur des crises qui secouent le monde, en particulier autour de la Méditerranée. Par rapport à ses voisins, la France accueille peu. Notre pays est le cinquième en Europe en nombre de réfugiés accueillis au titre du droit d’asile pour l’année 2016, avec 29 000 personnes.

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  • Le vent se lève - « Les élites ont fait sécession et fonctionnent en vase clos » Entretien avec Jérôme Fourquet

    Directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet est l’auteur d’une note remarquée sur la « sécession des élites » françaises. Il est notamment l’auteur de deux ouvrages, l’un sur la droitisation des catholiques français et l’autre sur la situation politique corse. Nous avons voulu l’interroger sur l’état de la situation politique, un an après l’élection d’Emmanuel Macron. 

    LVSL : Vous êtes l’auteur d’une note sur la « sécession des élites » françaises. Vous y expliquez que les cadres et les professions intellectuelles se sont recroquevillés sur les métropoles, et se sont coupés des catégories sociales moyennes et populaires. Comment ce processus de ségrégation sociale s’est-il opéré?

    C’est un processus au long cours qui s’étend sur une trentaine d’années et qui touche différents paramètres. Vous avez mentionné le facteur géographique. Il est tout à fait déterminant. On a une concentration des catégories favorisées (que l’on raisonne en termes de diplômes ou de revenus), dans le cœur des grandes métropoles – et plus spécifiquement dans certains quartiers de ces métropoles. Il y a toujours eu des quartiers bourgeois mais on atteint là un taux d’homogénéité exceptionnel.

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  • Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

  • Le Monde - Mai 68 : des femmes dans les rues, mais privées de parole publique

    En Mai 68, les femmes sont partout, mais la parole publique ne leur est pas donnée. Une enquête issue du hors-série « 68 : les jours qui ébranlèrent le monde ».

    Elle a rapidement fait le tour du monde en 1968 : la « Marianne de Mai 68 », cette photographie emblématique représentant une jeune fille, sur les épaules d’un homme, brandissant le drapeau du Front national de libération du Sud-Vietnam, montre un mouvement où les femmes sont particulièrement actives. En réalité, comme l’a montré l’historienne Michèle Riot-Sarcey (1), en 1968, « l’histoire insurrectionnelle se décline au masculin ». « La parole publique n’appartient pas aux femmes », prévient-elle dans Histoire du féminisme (La Découverte, 2002).

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  • Un peu d'histoire : Le Point - 13 mai 68 au Quartier latin : rendue aux étudiants, la Sorbonne sera occupée durant un mois

    VIDÉO. L'occupation étudiante intervient le jour même d'une manifestation monstre où, pour la première fois, les ouvriers se mêlent aux étudiants.

    Le lundi 13 mai s'avère un tournant. La contestation déclenchée par les étudiants franchit un nouveau palier. Les syndicats ouvriers et le Parti communiste entrent enfin dans la danse. Le Premier ministre Georges Pompidou n'a pas réussi à désamorcer le conflit, cédant trop tard aux exigences des étudiants. Les mouvements ouvriers ont décrété une grève générale pour le jour même et une manifestation monstre. Plus de 500 000 personnes, étudiants, lycéens, ouvriers, employés, y prennent part. Le slogan le plus utilisé s'adresse à de Gaulle : « Dix ans, ça suffit ! » Cette fois-ci, ce n'est plus une bande de jeunes étudiants bourgeois qui manifeste, mais le peuple.

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