La démocratie n’est pas finie, au sens où elle n’est pas achevée et où elle est encore capable de nous surprendre. Elle ne retrouvera sa force qu’en admettant ses faiblesses : des maladies qui ne sont pas passagères, mais constantes et irréductibles. Pour les surmonter, il faut les comprendre : le philosophe Frédéric Worms, professeur à l’École normale supérieure et membre du Comité consultatif national d’éthique, en a débattu à la Fondation Jean-Jaurès, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Les maladies chroniques de la démocratie (Desclée de Brouwer, 2017).