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Regards - À Bruxelles, le conflit d’intérêts comme mode de gouvernement

Une enquête de l’ONG Corporate Europe Observatory fait le compte des anciens membres de la commission Barroso recasés au sein des multinationales et de leurs officines. Des "Revolving doors" totalement banalisées entre deux mondes qui n’en font qu’un.

Les illustrations de la très antidémocratique proximité entre les institutions européennes et les lobbies industriels ou financiers ne manquent pas. Tout récemment, l’affaire Volkswagen en a fait la démonstration : on apprenait ainsi, en début de semaine, que la Commission avait délibérément ignoré l’alerte, tandis que le Parlement votait, lundi, contre une commission d’enquête.

Pour saisir l’ampleur de la porosité entre les deux milieux – qui n’en font d’ailleurs qu’un à bien des égards –, la notion de revolving doors (portes tambour) est particulièrement efficace. L’association Corporate Europe Observatory (CEO) vient ainsi de publier une édifiante enquête sur le parcours des membres de la Commission Barroso II, dont le mandat s’est achevé en octobre 2014.

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