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  • Regards - À Bruxelles, le conflit d’intérêts comme mode de gouvernement

    Une enquête de l’ONG Corporate Europe Observatory fait le compte des anciens membres de la commission Barroso recasés au sein des multinationales et de leurs officines. Des "Revolving doors" totalement banalisées entre deux mondes qui n’en font qu’un.

    Les illustrations de la très antidémocratique proximité entre les institutions européennes et les lobbies industriels ou financiers ne manquent pas. Tout récemment, l’affaire Volkswagen en a fait la démonstration : on apprenait ainsi, en début de semaine, que la Commission avait délibérément ignoré l’alerte, tandis que le Parlement votait, lundi, contre une commission d’enquête.

    Pour saisir l’ampleur de la porosité entre les deux milieux – qui n’en font d’ailleurs qu’un à bien des égards –, la notion de revolving doors (portes tambour) est particulièrement efficace. L’association Corporate Europe Observatory (CEO) vient ainsi de publier une édifiante enquête sur le parcours des membres de la Commission Barroso II, dont le mandat s’est achevé en octobre 2014.

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  • Observatoire des inégalités - Pourquoi faire payer les riches ne paie pas

    27 octobre 2015 - Pour sortir de la crise, faire payer les riches ne paie pas. Si la démagogie fiscale est inefficace d’un point de vue économique, elle est aussi une erreur politique. Notre pays ne peut moderniser son modèle sans un large effort de solidarité universel. Un point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Alterecoplus.


    Pour sortir de la crise, faire payer les riches est un programme insuffisant, qui à lui seul se révèle même contreproductif pour les plus démunis. La démagogie fiscale est inefficace d’un point de vue économique mais aussi une faute politique. Notre pays ne s’en sortira pas durablement sans un effort de solidarité universel. Les récentes données publiées par l’Insee sur les revenus 2013, permettent de comprendre pourquoi en faisant un bilan de la période 2011-2013. Il se passe ce que nous annoncions au printemps 2012 (lire « Faire payer les riches » : un consensus démagogique) : les hausses d’impôts, trop concentrées sur le haut de la distribution des revenus, ont mis à mal la légitimité du système et annihilé les efforts de redressement. Finalement, les catégories populaires vont le payer encore plus cher.

     

    La construction du « ras-le-bol fiscal »

     

    Entre 2011 et 2013, le niveau de vie moyen (après impôts et prestations sociales) des 10 % les plus aisés est passé de 59 200 à 54 200 euros, une perte de 5 000 euros, qui représente 9 % de leurs revenus. Comme le note l’Insee, une partie de cette baisse est liée à la diminution des revenus du patrimoine et sans doute à des jeux d’optimisation fiscale, mais c’est principalement la fiscalité qui a pesé. Dès lors, la réaction a été rapide et ce qui devait arriver arriva, on a assisté à la construction du « ras-le-bol fiscal » : avec l’aide du ministre de l’Économie de l’époque Pierre Moscovici, de quelques sondages faciles et des lobbys anti-impôts, les plus aisés ont réussi à faire passer le message selon lequel tout le monde paie trop d’impôts.
    Le tour était joué, et la majorité a retourné sa veste et remisé la réforme fiscale au rayon des accessoires, avant de se convertir à un « socialisme de l’offre » qui n’a rien de social « réformiste » ou « démocrate ». Les baisses d’impôts ont repris : le pacte dit de « responsabilité » va faire perdre pas moins de 46 milliards chaque année aux finances publiques, un montant colossal qui met en échec toute possibilité de rénovation de l’offre de services publics (voir notre comparateur pour comprendre ce que l’on aurait pu faire à la place).

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  • « Qu'est ce que le bon gouvernement ? » : les Entretiens de Solférino avec Pierre Rosanvallon


    « Qu'est ce que le bon gouvernement ? » : les... par PartiSocialiste