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christophe bonneuil

  • Misère de l’Anthropocène

    L’humanité était-elle vouée à détruire la nature et saccager l’environnement, avant qu’un groupe providentiel de scientifiques ne l’avertisse de l’impact de ses actions la planète ? C’est ce que suggère le concept « d’Anthropocène », en vogue depuis une décennie. Contre ce récit, les historiens Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz estiment que cette approche est naturalisante, dépolitisante et inopérante pour répondre à l’urgence écologique. Ils proposent plusieurs concepts alternatifs (Thermocène, Thanatocène, Phagocène, Phronocène, Capitalocène, Polémocène) qui permettent de rendre compte des causes du désastre environnemental – et de penser les moyens de lutter contre elles.

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  • Non Fiction - Nouveaux regards sur l'après-guerre en France

    Résumé : Deux points de vue iconoclastes d'historiens sur les « Trente Glorieuses » et la IVe République.

    L’après-guerre français reste un chantier historiographique essentiel, en raison de sa complexité et de l’actualité de ses enjeux politiques, économiques et sociaux. Dans des registres très différents – recueil collectif engagé et essai historique -, deux ouvrages récemment parus viennent illustrer ce constat en centrant leurs propos sur le plan à la fois idéologique et générationnel. Dans Une autre histoire des « Trente Glorieuses » , publié sous la direction de Céline Pessis, Sezin Topçu et Christophe Bonneuil, un collectif – au sens quasi militant du terme – de chercheurs s’est focalisé sur la critique historique, politique et sociologique – voire anthropologique – de « l’idéologie des Trente Glorieuses », telle qu’exprimée par Jean Fourastié dans son ouvrage éponyme , resté célèbre (bien que plus forcément très lu de nos jours).

    Centrant notamment leurs propos sur les nuisances écologiques et environnementales (comme l’exprime le sous-titre du livre : « modernisation, contestations et pollutions dans la France d’après-guerre »), ce recueil, assez inégal, remet des en cause avec des arguments convaincants et iconoclastes (l’un ne s’opposant nullement à l’autre) la « geste modernisatrice » des élites françaises d’après 1945, jusqu’à la crise et les chocs pétroliers des années 1970.

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