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Actualités socialistes - Page 1648

  • Discours de Jean Jaurès « Vers la République sociale » (1906)

    Jaurès 100 ans

    SOCIÉTÉMardi 15 Juillet 2014 à 12:32

    Discours de Jean Jaurès « Vers la République sociale » (1906)

    Retrouvez le discours de Jean Jaurès, prononcé en 1906, sur la République sociale.

    Le contexte

    En 1906Jaurès affronte à nouveau le suffrage des électeurs de la 2e circonscription d’Albi. Sa « profession de foi », son programme politique, appelle la construction d’une république sociale.

    Pour lui, instiller plus de socialisme dans la République française est une nécessité car :

    Sans la République, le socialisme est impuissant et, sans le socialisme, la République est vide.

    Il vante les progrès déjà accomplis par les socialistes au sein de la République, notamment la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, « une loi de liberté et de salut ». Cette République qu’il tient en si haute estime, il en vante les qualités :

    La République est le seul Gouvernement qui convienne à la dignité de l’homme, car elle seule met en jeu la raison et la responsabilité de tous. 

    Réforme de l’impôt, assistance sociale, protection des travailleurs, mais également coopération internationale ouvrière, Jaurès aborde tous les thèmes qu’il souhaite développer durant son prochain mandat.

    C’est cette œuvre féconde de justice sociale et de paix internationale que je veux continuer avec vous et par vous dans la législature prochaine.

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  • Non Fiction : Du passé (révolutionnaire) faisons table rase ?

    Résumé : La chercheuse Mélanie Lamarre confronte les romans d’Olivier Rolin et d’Antoine Volodine pour les inscrire, à partir d’une lecture sociocritique, dans une écriture de la perte et de la nostalgie de l’idéal révolutionnaire des années 1970.

    Le sociologue Henri Mendras nomme les années 1965-1984 la « seconde révolution française ». Il étudie les profondes mutations qui ont lieu en France pendant cette période : la croissance économique d’après-guerre et l’avènement de la société de consommation, la montée des classes moyennes, l’accès aux études supérieures, l’influence des médias : radios, télévisions. Depuis 1962, la fin de la guerre d’Algérie, le pays est en paix. Sous la constitution de la Ve République, instaurée en 1958, alternent avec régularité des présidences de droite et de gauche. La jeunesse a le sentiment de pouvoir décider de sa vie et se révolte, en mai 1968, contre les institutions de l’ancien modèle, dans les domaines des mœurs, du travail, de l’université, de la condition des femmes et des homosexuels. On entend parfois quelques faibles échos, les slogans de cette jeunesse en révolte : « Plus je fais l’amour, plus j’ai envie de faire la révolution, plus je fais la révolution, plus j’ai envie de faire l’amour », « Ne pas perdre sa vie à la gagner », « Les structures ne descendent pas dans la rue ». Ce sont des « années de rêve » qui donnent suite aux « années de poudre », si l’on reprend les deux tomes du livre Générations de Hervé Hamon et Patrick Rotman. La grève a été générale en 1968. Puis la roue a tourné, des réformes sont entérinées, les ouvriers et les étudiants reprennent le chemin des usines et des écoles… pour la plupart.

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  • Bernard Cazeneuve : "Les contrôles seront multiples, il seront partout et aléatoires" Europe1fr


    Bernard Cazeneuve : "Les contrôles seront... par Europe1fr

  • Interview de Sylvie Guillaume sur la nouvelle Commission Juncker par Toute l'Europe


    Interview de Sylvie Guillaume sur la nouvelle... par www-touteleurope-eu

  • OFCE : Comment lire le cas Alstom par Jean-Luc Gaffard

    La situation d’Alstom a défrayé la chronique depuis que les dirigeants de l’entreprise ont annoncé leur intention de céder la branche énergie à General Electric et de procéder à une restructuration ressemblant fort à une vente à la découpe. Les pouvoirs publics ont vivement réagi devant ce qu’il jugeaient être un fait accompli, sollicitant un autre repreneur, en l’occurrence Siemens, dans la perspective de créer une ou des entreprises européennes dans des secteurs jugés stratégiques, à l’image d’Airbus. Avant de se rallier à la solution General Electric, entretemps améliorée tant sur la somme déboursée pour le rachat qu’en ce qui concerne les modalités de la future organisation industrielle. Ces péripéties, pour importantes qu’elles soient, ne doivent pas masquer une réalité plus générale, celle d’une désindustrialisation qui, entre autres, prend la forme du démantèlement de certaines grandes entreprises et qui résulte de l’incohérence d’une  gouvernance propre à ce qu’est devenu le capitalisme français.

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  • Jean-Marie Harribey, Alternatives Economiques : Supprimons la coupe du monde de l’équilibre budgétaire public

    Commençons par une petite histoire imaginaire, mais plus vraie que nature. Le pays A (comme Allemagne) a décidé la semaine dernière de bâtir le budget 2015 de son État à l’équilibre, c’est-à-dire de supprimer totalement le déficit budgétaire. Ce pays A a par ailleurs un excédent commercial extérieur. Dans le même temps, un second pays F (comme France, mais c’est un pur hasard) aura l’an prochain un déficit budgétaire et un déficit commercial extérieur. Dans cette petite histoire que nous contons, il n’existe que deux pays au monde : A et F. Et donc qui ne commercent qu’entre eux. Obligatoirement, l’économie A dégage une capacité de financement égale au besoin de financement de l’économie F. Cette obligation résulte de l’équilibre comptable de la somme des flux engendrés par tous les agents économiques, tant privés que publics. Que sont tous ces flux pour comprendre pourquoi le modèle A s’impose comme dominant F et donc le monde ?

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  • Libé - Stéphane Le Foll, Pour une croissance longue : favoriser la production contre la rente,

    Depuis la victoire de 2012, la gauche est confrontée à une situation économique extrêmement dégradée, fruit d’une crise dont les origines ne sont pas seulement conjoncturelles. L’économie française souffre depuis trop longtemps d’un positionnement industriel inadapté aux nouveaux marchés à conquérir. Quant à son modèle social, si précieux aujourd’hui dans son rôle d’amortisseur de crise, il n’offre pas toute la souplesse nécessaire pour soutenir une reprise rapide de l’économie.

    Est-ce un mal ? Je ne le crois pas, si on pense à long terme. Dès 2012, la gauche s’est retrouvée face à un dilemme : faut-il relancer à tout prix la demande intérieure comme nous y incitait une frange radicale de la gauche ou accepter enfin de regarder la réalité en face et tirer toutes les leçons du rapport de Louis Gallois sur l’état de notre appareil industriel ?

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  • Jean Gadrey - Le mondial du bonheur : et à la fin, c’est toujours le Danemark qui gagne !

    La tradition philosophique qui fait du bonheur un sujet majeur de réflexions sur la condition humaine est fort respectable. Mais la façon dont le bonheur est en passe de devenir une nouvelle pensée unique globalisée, réduite à des statistiques commentées (souvent par des économistes, ce qui n’arrange rien), sur la base d’un quasi-monopole de l’Institut Gallup dans la production des données mondiales, m’énerve de plus en plus.

    Cette mode planétaire ne date que de quelques années. La « commission Stiglitz » (2008-2009) m’a fourni un lieu d’observation en direct du lobbying ultra minoritaire mais très efficace de ceux de ses membres qui étaient les « spécialistes incontestés » du bonheur statistique. Ils n’étaient que deux sur les 25 membres (34 avec les rapporteurs) : Daniel Kahnemann (prix « Nobel » 2002) et Alan Krueger, son jeune et dynamique disciple à Princeton. Mais quelle efficacité !

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  • Jean-Marie Le Guen déplore une "position toujours très négative" du Sénat par rtl.fr


    Jean-Marie Le Guen déplore une "position... par rtl-fr