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Le club de la presse avec Myriam El Khomri (partie 1)
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Indemnités des élus: "on va changer le système" déclare Claude Bartolone
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Myriam El Khomri: «Eviter la concentration des plus pauvres au même endroit»
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Michel Sapin : "Il faut continuer à combattre le chômage"
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Libé - Loi Macron : prison pour les lanceurs d'alerte, syndicalistes et journalistes ?
TRIBUNEEn introduisant la notion de secret des affaires, la France deviendrait le premier pays européen à pénaliser la divulgation d’informations «à valeur économique».
Lors des débats sur le projet de loi Macron, la notion de secret des affaires a été introduite à l’article 64. Cet amendement prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée au titre du secret des affaires d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. En introduisant cette disposition dans le projet de loi Macron, la France anticiperait – ce qui est exceptionnel - la transcription d’un projet de directive européenne, et deviendrait le premier pays européen à pénaliser la divulgation d’informations «à valeur économique».
Sophie Binet et Marie José Kotlicki, Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens CGT (UGICT-CGT)
Stéphanie Gibaud et Hervé Falciani, Plateforme Internationale des Lanceurs d’Alerte (PILA)
Emmanuel Vire, Syndicat National des Journalistes CGT
Pierre Tartakowski, Ligue des Droits de l’Homme
Vincent Brossel, Peuples Solidaires
Laurence Blisson, Syndicat de la Magistrature
Florian Borg, Syndicat des Avocats de France
Laetitia Liebert, Sherpa
John Christensen, directeur exécutif, Trans Justice Network
Nick Mathiason, directeur, Illicit Finance Journalism Programme
Fabrice Arfi, journaliste, Mediapart
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Une loi pour protéger les entreprises des "ingérences" malveillantes par Le Monde.fr
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Valls: "Avec une croissance autour de 0%, il est impossible de créer de l'emploi"
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Pierre-Alain Muet - Europe, austérité, Loi Macron : les idées décapantes de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie
Lors de sa conférence à l'Assemblée nationale le 13 janvier 2015, Joseph Stiglitz, l'un des plus grands économistes contemporains, prix Nobel d'économie, a dressé un panorama affligeant de l'idéologie dominante en Europe et des politiques économiques stupides qu'elle a inspirées, enfonçant l'Europe dans la dépression et la déflation.
Citant le diagnostic allemand selon lequel les déficits budgétaires excessifs et les rigidités structurelles seraient responsables de la crise, il l'a qualifié en s'excusant de s'exprimer clairement, dans un langage « ni diplomatique, ni académique : c'est une aberration totale ! L'Espagne et l'Irlande avaient des excédents et un faible ratio d'endettement avant la crise. La crise a provoqué les déficits, et non l'inverse. La raison pour laquelle les États-Unis s'en tirent mieux que l'Europe, c'est que nous n'avons pas succombé au crédo de l'austérité, tout du moins pas dans la même mesure. »
« ... L'idée que les problèmes structurels au sein des différents pays sont à l'origine des mauvaises performances économiques est une pure absurdité. La croissance de la productivité horaire en France avant la crise était honorable, et même aujourd'hui, dans certains secteurs comme la santé, la productivité française est incomparablement meilleure que celle des États-Unis. Ce ne sont pas les rigidités structurelles qui ont causé les bulles immobilières aux États-Unis et en Espagne. Ce ne sont pas les rigidités structurelles qui ont donné lieu aux excès du secteur financier, qui sont à la racine de la crise dont nous souffrons encore. »
« Bon nombre des soi-disant réformes structurelles qui sont demandées ne sont rien d'autre que des politiques qui réduisent le niveau de vie par le biais de salaires plus bas, d'une insécurité croissante de l'emploi et de prestations sociales inférieures. Comment peut-on prétendre que la meilleure façon d'élever le niveau de vie est d'adopter des politiques visant à les abaisser pour la grande majorité des citoyens? Ou encore des politiques qui augmentent le niveau déjà très élevé des inégalités, avec une distribution de la richesse plus inéquitable encore – en violation de l'un des principes clés de la Révolution française »
« Le problème auquel sont confrontés la France, l'Europe, et le monde est un déficit de demande globale (dû aux politiques d'austérité). Ce n'est pas un problème d'offre. Ainsi, bon nombre de ces réformes structurelles pourraient aggraver le malaise de l'Europe, en augmentant l'écart entre l'offre et la demande, aggravant ainsi la menace actuelle de déflation en France. »
« Les dévaluations internes (par la baisse du coût du travail) n'ont jamais marché, tout comme l'austérité n'a jamais marché. Si cela avait été le cas, l'étalon or n'aurait présenté aucun problème durant la Grande Dépression... Les améliorations qui se sont produites ces dernières années dans la balance courante ont été en grande partie la conséquence de la baisse des importations – résultant des efforts concertés pour affaiblir les niveaux de vie dans ces pays – et non de la hausse des exportations. »
Il critique les déréglementations aveugles qui peuvent nuire aux performances économiques, comme cela a été le cas dans le secteur financier, ainsi que les accords commerciaux nouvellement proposés qui se développent à l'écart d'un débat démocratique et peuvent avoir des effets néfastes sur l'emploi dans la conjoncture mondiale actuelle. Enfin, il plaide pour de vraies réformes structurelles corrigeant les défaillances les plus criantes de l'union monétaire
Dans la suite de cette note, l'intégralité de son intervention.
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Vive la Gauche - Nos réformes structurelles : Propositions alternatives et priorités législatives pour l’emploi, l’activité et la croissance 2015-2017
Nous n’ignorons pas que la relance de l’économie ne règle pas l’ensemble des problèmes de notre République, ses inégalités et ses fractures. Mais nous savons que le redressement et la transformation, de notre modèle économique et social sont plus urgents chaque jour.
En 2015, pour faire réussir notre pays, nous proposons un ensemble de réformes réellement structurelles, qui respectent et prolongent les engagements pris en 2012.
Elles se distinguent, par leur nature et leur ampleur, des projets d’inspiration libérale, qui se polarisent essentiellement sur la réduction des budgets publics et entraînent l’affaiblissement des droits des salariés. Ces réformes attaquent à la racine les difficultés du pays, les obstacles au financement des entreprises, les retards des investissements de transitions, et portent une ambition de transformation.
En concentrant les projets actuels, dans la précipitation, sur quelques déréglementations sectorielles, on court le risque de dégâts considérables, pour beaucoup d’entreprises et de salariés. Nous faisons d’autres choix : celui des régulations ciblées, de l’intervention stratégique de la puissance publique, de l’investissement durable dans des secteurs clé, vecteurs de relance économique et de cohésion sociale, au service d’une société plus juste, plus écologique.
Soucieux de traquer les rentes abusives (après l’occasion manquée de renégocier les contrats des concessions autoroutières), nous souhaitons nous y atteler effectivement dans le domaine bancaire.
Conscients des responsabilités de chacun devant la situation réelle du pays, nous proposons de concentrer utilement la dépense publique dans les domaines prioritaires, en particulier le numérique et les énergies renouvelables.
En redéployant les ressources du pacte de responsabilité, nous dégageons les financements nécessaires aux politiques fiscales et sociales synonymes d’investissements réels : des dépenses importantes à court terme peuvent rapporter beaucoup demain, par l’augmentation du taux d’emploi, par l’amélioration de la compétitivité, et par l’avènement d’une société où progressent l’égalité et la cohésion.
Face à la récession -aggravée en 2014- en France et en Europe, le plan d’urgence que nous avons demandé en septembre dernier devient toujours plus nécessaire.
Un nouveau départ pour l’économie française, les moyens de la troisième révolution industrielle, des progrès sociaux à la clé : voilà l’enjeu de cette plate-forme.
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Visite chaotique du premier ministre dans le Doubs par Le Monde.fr
Visite chaotique du premier ministre dans le Doubs par lemondefr -
France Inter - L'édito politique : "Syriza et les socialistes français"
L'édito politique : "Syriza et les socialistes... par franceinter