Ils en ont souvent conscience : leur adhésion ne tombe pas sous le sens. À Blois, de jeunes sympathisants de gauche ont décidé de prendre leur première carte d’adhérent au parti socialiste. « Beaucoup diraient que c’est un choix bizarre. Après le score du PS à la présidentielle, ça peut être surprenant », concède Pierre, 22 ans, nouvelle recrue du parti depuis quelques semaines seulement.
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À l’université d’été du PS à Blois, ces nouveaux adhérents motivés par la NUPES
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Olivier Faure appelle les membres du PS à "dépasser" les "débats" internes au sujet de la Nupes
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Séance de clôture #CamPuS22 | Discours du Premier secrétaire Olivier Faure
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Blois 2022
Le porte-parole du PS, Pierre Jouvet, partisan d’une candidature unique de la gauche pour la présidentielle de 2027, n’écarte pas non plus une alliance avec la Nupes pour les européennes de 2024, après une « discussion de fond ».
Appel à l’unité avant un congrès de clarification. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a estimé samedi 27 août que le moment était venu de « tourner la page » des divisions internes provoquées par l’alliance avec la Nupes, alors que ses opposants s’organisent en vue du prochain congrès.
Concluant les débats des « amphis d’été » de La France insoumise près de Valence, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a prôné « l’émulation » au sein de la Nupes.
L’émulation plutôt que la compétition. Concluant les débats des « amphis d’été » de La France insoumise près de Valence, Jean-Luc Mélenchon a appelé, dimanche 28 août, les partis de gauche alliés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à travailler ensemble, malgré les désaccords qui persistent, et a apporté son soutien à la proposition formulée par le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, de lancer un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la taxation des superprofits.
Les différentes formations politiques de la Nupes organisent chacune leur rentrée politique. Les reporters de «Libération» vous font vivre les rassemblements estivaux des écologistes, des insoumis, des socialistes et des communistes.
Après la déroute de la présidentielle, le PS veut se reconstruire au sein de l’union de la gauche. Pas simple. Ce week-end du 27 et 28 août, lors de l’université d’été du parti à Blois (Loir-et-Cher), les militants ont pris la parole. La casquette rouge, modèle USA, trône au beau milieu des goodies (souvenirs) vendus devant la Halle aux grains, sur les hauteurs de Blois (Loir-et-Cher) accueillant, ce week-end du 27 et 28 août, le Campus du Parti socialiste.
Le Point - Campus du PS à Blois : en attendant le congrès
La direction du Parti socialiste, qui organise ce week-end son université d’été, arrive à Blois avec son bon bilan aux législatives. Mais la contestation continue.
Il y a un an, elle était là en quasi-majesté. Anne Hidalgo avait fait une apparition très remarquée aux universités d'été du PS, déjà organisées à Blois. La préfecture du Loir-et-Cher avait été veinarde : quelques semaines plus tard, la candidate à l'Élysée n'avait pas daigné visiter les militants socialistes réunis à Villeurbanne pour leur congrès. Ce week-end, personne n'est attendu avec impatience. Le campus du PS devrait se dérouler dans le calme, armes rangées, pro et anti-Faure s'épiant du coin de l'œil. « C'est une université de reniflage », s'amuse Philippe Doucet, ex-maire d'Argenteuil et figure des opposants d'Olivier Faure, le patron du PS.
Europe 1 - Aux journées d'été du Parti socialiste, l'épineuse question du rapport à la Nupes
Aux universités d'été du Parti socialiste, la question du rapport à la Nupes est largement revenue dans les différentes prises de parole. Si plusieurs responsables du parti se félicitent de cette alliance, permettant, selon eux, un rassemblement de la gauche, ce n'est pas le cas de tous les militants.
Quelle place pour le PS dans le paysage politique redessiné par les élections législatives de juin dernier, qui a vu l'émergence de la Nupes ? "Le parti socialiste est de retour aujourd'hui", assure Pierre Jouvet, à l'heure où le PS tient son Université d'été à Blois. "Le PS réfléchit à la meilleure réponse à apporter aux Français, aux classes populaires, en évitant aucun sujet, en ayant aucun tabou". Le porte-parole du parti, qui joué un rôle central dans les négociations ayant permis la formation de la Nupes, estime que le parti a "trop longtemps dévié de la ligne historique des socialistes".
NUPES L’élu de la Drôme craint que sans gauche unie, la victoire revienne au Rassemblement national en 2027
Un candidat pour les gouverner tous. Un candidat pour les amener tous et dans la campagne les lier. Bon, on a réadapté à notre sauce la citation du Seigneur des anneaux, mais c’est plus ou moins la proposition de Pierre Jouvet, porte-parole du PS, pour l'élection présidentielle de 2027. « Je souhaite qu’en 2027 la gauche soit unie et rassemblée derrière une seule candidature à l’élection présidentielle, parce que ce que je souhaite pour mon pays, pour les Françaises et les Français qui ont besoin de nous, c’est que nous gagnons », a expliqué sur France Inter l’élu de la Drôme.
À l'occasion des universités d'été, des cadres du PS appartenant à la « nouvelle génération » lancent un cercle de réflexion notamment pour pousser pour le renforcement de la logique d'union mais aussi à un travail de fond orienté vers l'action militante, une démarche qu’ils résument dans une tribune.
Le groupe de cadres du PS de la « nouvelle génération » militante, baptisé « Combats socialistes », veut incarner un « espace de réflexion et d’action », pour « accompagner le PS dans le redressement doctrinal et stratégique qu'il a engagé ». Ces signataires, parmi lesquels Emma Rafowicz, présidente des Jeunes Socialistes, Arthur Delaporte, député PS du Calvados, Iñaki Echaniz, député des Pyrénées-Atlantiques ou encore Céline Hervieu, une des porte-parole du PS et Anna Pic, député de la Manche, veulent faire de la gauche une nouvelle force majoritaire dans le pays, et du PS un parti « fort ». Voici leur texte.
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#CamPuS22 | Jour 1
Retour en images sur la première journée de notre #CamPuS22.
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« Je propose d'engager un référendum d'initiative partagée sur la taxation des superprofits » #NUPES
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"Le seul compromis qui a eu lieu, c’est avec la droite" déplore le socialiste Jérôme Guedj
Jérôme Guedj, le député Parti Socialiste de l'Essonne, revient sur les premières semaines agitées de débats à l'Assemblée nationale, et reproche au gouvernement son rapprochement, selon lui, avec la droite pour adopter des textes
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Le Point - « Sans Mélenchon, la gauche française serait au niveau de la gauche italienne »
ENTRETIEN. Le député socialiste de la 4e circonscription de l’Eure Philippe Brun exhorte la gauche à ne pas laisser le RN récupérer ses thèmes.
Deux faits honorent Philippe Brun. Le jeune député socialiste peut se targuer d'avoir empêché le RN de faire carton plein dans l'Eure – toutes les autres circonscriptions ayant basculé dans l'escarcelle du parti de Marine Le Pen. « C'est un honneur mais aussi un avertissement », prévient-il. En s'emparant de la question sociale, le RN est en train d'« absorber » la gauche, estime-t-il. Aussi invite-t-il ses camarades de la Nupes à ne pas avoir de tabou : il faut parler d'insécurité culturelle, d'immigration, d'identité sociale.
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20 minutes - Olivier Faure, la nouvelle star de la Nupes ?
RETOUR DE HYPE Le jusque-là discret premier secrétaire du Parti socialiste semble avoir pris une nouvelle dimension depuis la création de la Nupes
Olivier Faure a un chien, « qui ne me quitte jamais, à Paris ou en circonscription », précise le premier secrétaire du Parti socialiste (PS). Il passe donc beaucoup de temps dans la rue, à le promener. Jusque-là, rien de très intéressant. Sauf que depuis la signature de l’accord formant la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), « il n’y a pas un jour sans qu’on m’arrête pour me dire merci ». Merci d’avoir participé à l’union de la gauche. Il s’excuse presque de le dire, de peur qu’on croit qu’il affabule. « Je vous assure que je l’ai vu ! Dix ans que je travaille avec lui, je n’avais jamais vu ça », jure une proche collaboratrice.
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La revue de presse
Les 4 vérités d'Olivier Faure le 8 juillet
Les 4 vérités de Boris Vallaud (France 2 le 30 juin)
Fondation Jean Jaurès - Analyse d’une fin de cycle électoral
Les suites de la dernière élection présidentielle sont caractéristiques d’une scène politique loin d’être stabilisée et la restructuration de la vie politique n’en est qu’à ses débuts. Analysant de manière extrêmement fine le détail des résultats des élections législatives de juin 2022, au plus près des circonscriptions, Émeric Bréhier et Sébastien Roy en tirent les conséquences pour chaque force politique.
Le cycle électoral débuté en 2017 s’achève à l’issue de ces élections législatives des 12 et 19 juin 2022. Cinq ans après une promesse de profonde rénovation démocratique, force est de constater que La République en marche (LREM) n’est pas parvenue à construire un « nouveau monde ».
Il ne faut pas s’interdire de repenser le financement de l’audiovisuel public, au contraire ! Mais pourquoi ne pas tirer les leçons des réussites de pays voisins et réformer, en France, la redevance dans le sens d’une contribution progressive affectée ? L’économiste Julie Cagé explique en quoi celle-ci garantirait des ressources pérennes et indépendantes des cycles politiques, créant un un lien fort entre les citoyens et l’audiovisuel public. D’autant que cette option bénéficie du soutien d’une majorité de Français, ainsi qu’une enquête le démontre.
Dans ce rapport, Julia Cagé défend sa proposition d’une « contribution pour le service public » ou « contribution pour l’audiovisuel public ». À l’heure où les fake news prolifèrent et où l’inflation grignote les budgets, il est essentiel de donner de la visibilité dans les financements et de la justice dans la répartition, comme ont su le faire plusieurs pays nordiques au cours des dix dernières années. Une autre redevance est possible !
Gabrielle Siry-Houari Porte-parole du Parti socialiste et autrice de "La République des hommes" - Violences sexuelles: il n'y a rien de pire pour une société que des représentants sans exemplarité"Il existe une défaillance incroyable du monde politique dans la capacité à traiter les violence sexistes et sexuelles en amont de la médiatisation, qui est trop souvent la principale raison qui pousse à l’action."
TRIBUNE - Dénonciation d’un tribunal médiatique, demande de respect de la présomption d’innocence… À l’occasion des accusations de viol à l’encontre de Damien Abad (désormais sous le coup d’une enquête pour tentative de viol, NDLR) les réfractaires à #MeToo ont de nouveau fait de la condamnation pénale le juge de paix de toute affaire de violence faite aux femmes.
Dans un entretien avec « Marianne », l'essayiste Gaël Brustier, qui a travaillé sur la question de l'hégémonie culturelle, de la droitisation de la société ou bien celle du populisme de gauche, analyse ce que racontent les résultats des élections législatives....
Comme d’autres que lui mais avec la responsabilité propre d’avoir en ce sens coupé les amarres avec le socialisme républicain, le groupe Mélenchon est cent fois coupable de la brutalisation des codes de la société. La pensée critique, la dénonciation du « néolibéralisme » impliquait-elle une forme de rabaissement du libéralisme politique ? Se commettre sur le plateau de Cyril Hanouna, de façon répétée, insistante et gênante visait-il vraiment à toucher un public nouveau ? En soi, le choix du média était un choix stratégique de brutalisation politique et sociale.
HuffPost - Qui est Éric Coquerel, le nouveau président de la commission des Finances?
Le député insoumis de la Seine-Saint-Denis a été élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale après un vote interne à suspense.
Il a même mis une cravate pour l’occasion. Éric Coquerel a été élu, ce jeudi 30 juin, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, un des postes les plus prisés du Palais Bourbon, au terme d’un scrutin interne à suspense marqué par trois suspensions de séance.
Entretiens 23 juin 2022
Dans un entretien extrait du magazine L’Obs, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, revient sur l’évolution des inégalités depuis 50 ans. La perte de sécurité constitue la principale fracture et s’étend progressivement aux classes moyennes.
Selon un récit classique, après la fin des Trente Glorieuses, marquées par une grande cohésion autour d’une large classe moyenne, les inégalités auraient explosé. Ce tableau vous semble-t-il juste ?
Il faut le nuancer. On jette sur les Trente Glorieuses (1945-1975) un regard très nostalgique. En réalité cette période a connu, dans les deux premières décennies, un fort creusement des écarts des revenus. À la fin des années 1960, après la montée des revendications qui culminent en 1968, s’ouvre une phase de réduction des inégalités. Ce phénomène tient à l’amélioration des salaires et des retraites, mais également à diverses mesures de protection sociale : allocations logement, aides aux familles monoparentales, etc.
Observatoire des inégalités - La croissance doit bénéficier aux plus pauvres dans le monde
Analyses 28 juin 2022
La misère et l’analphabétisme reculent dans le monde. Mais le chemin qui reste à parcourir est immense et ces tendances n’ont rien d’automatique. La croissance économique est nécessaire, mais non suffisante. Analyse de l’économiste Pierre-Yves Geoffard, extraite du journal Libération.
Entre la guerre en Europe, le retour des pandémies et le bouleversement du climat, on a un peu du mal à se dire que le monde va bien. Le sentiment qui prévaut est celui d’une humanité dont la situation s’est nettement dégradée dans la période récente. C’est une évidence : c’était mieux avant. Et pourtant. Pourtant, les faits montrent que, dans plusieurs domaines, c’est l’inverse qui est vrai. Une grande part de l’humanité va bien mieux, ou en tout cas moins mal, qu’il y a une génération. Entre 1990 et 2018, alors que la population mondiale est passée d’un peu plus de cinq milliards à près de huit milliards, le nombre de personnes extrêmement pauvres s’est très fortement réduit, passant de 1,9 milliard à 650 millions. Vivre dans la pauvreté extrême, selon les définitions internationales, c’est vivre avec moins de 1,9 dollar par jour.
OFCE - Seuil de richesse : une avancée nécessaire mais encore insuffisante
Le 1er juin dernier, l’Observatoire des inégalités publiait son « Rapport sur les riches en France ». Au-delà des discussions instructives sur les composantes de la richesse (patrimoine, conditions de vie, …), les auteurs fixent un « seuil de richesse », se voulant le pendant du seuil de pauvreté, et tentent ainsi de quantifier à la fois le nombre de « riches » en France et l’évolution de ce dernier[1].
Nous ne reviendrons pas ici sur la pertinence du niveau du seuil retenu mais tenterons plutôt d’éclairer (brièvement) le débat d’une part sur la nécessité de fixer un seuil de richesse et d’autre part sur les limites de l’indicateur adopté.
Chaque année, l’Insee publie à la fois le taux de pauvreté monétaire pour l’année N-2 mais aussi une estimation avancée (nowcasting) du taux de pauvreté monétaire pour l’année N-1. Le taux de pauvreté monétaire retenu dans ces études est la part des individus vivant dans un ménage dont le niveau de vie[2] est inférieur au seuil de pauvreté, lequel est fixé à 60% du niveau de vie médian (celui qui partage la population en deux).
Télérama - La philanthropie est-elle soluble dans le capitalisme ?
Au motif de combattre la famine, la fondation de Bill Gates investit massivement dans les OGM en Afrique. Voilà ce que révèle une passionnante enquête à voir sur Arte. Décryptage, avec la chercheuse Auriane Guilbaud, autour de la notion du “philanthrocapitalisme”.
Le philanthrocapitalisme est-il l’avenir de l’homme ? Quelques milliardaires américains en semblent convaincus. À l’image de Bill Gates, dont la fondation investit massivement dans la santé ou la recherche médicale. De « bonnes œuvres » drainant des millions de dollars, incluant toujours plus de pays et d’intermédiaires et s’invitant dans les politiques publiques internationales. Tout cela sans avoir à rendre de comptes, comme le démontre la brillante enquête L’Afrique, les OGM et Bill Gates, diffusée mardi 21 juin sur Arte. On y découvre notamment comment la quatrième fortune mondiale (en 2021) développe un programme de plantation d’OGM en Ouganda avec le concours de Bayer-Monsanto, au prétexte de combattre la famine ou les pénuries. Un philanthrocapitalisme sauvage et assumé que décrypte Auriane Guilbaud, chercheuse et maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris-VIII, autrice notamment de Business Partners. Firmes privées et gouvernance mondiale de la santé (éd. Presses de Sciences Po, 2015).
Nous nous rendons dans la Somme, sur les pas de François Ruffin et de son équipe. Le candidat y déroule sa campagne effrénée, flanqué du tumulte de ses militants. Porte à porte, poignées de main dans les bars, déambulation, ballons gonflables géants : le député se faufile, parle à tout le monde, attrape les habitants, pour 3 phrases ou 10 minutes. Aux pressés ou aux indifférents, il martèle ses slogans : « n’oubliez pas d’aller voter car les riches, eux, n’oublient jamais ! ». Pendant toute une après-midi, nous le suivons et l’interrogeons, à pied et en voiture, assis sur le bord d’un trottoir. Il nous répond par de longs développements, sans cesse interrompu, sans que jamais la cohérence de son propos en souffre, alternant avec aisance entre le registre du militant et celui de l’analyste. Politique et conflit de classe, désindustrialisation, construction européenne, sociologie électorale, écologie populaire… Nous sommes revenus avec François Ruffin sur les thématiques qu’il n’aura cessé de mettre en avant, dans ses interventions à la tribune de l’Assemblée comme dans ses livres et ses articles.
Reporterre - 2,3 milliards par an : le coût de l’adaptation au changement climatique en France
2,3 milliards d’euros supplémentaires par an : voici ce que coûterait un ensemble de mesures immédiates, « incontournables et sans regret », pour s’adapter au changement climatique. Le chiffre a été calculé par l’Institut de l’économie pour le climat, dans un rapport paru jeudi 23 juin.
L’Institut a examiné onze domaines (sécurité civile, littoral, infrastructures de transport, bâtiment, etc.) dans lesquels il faut selon lui mettre en place immédiatement des mesures d’adaptation au changement climatique. Et il a calculé l’investissement en deniers publics nécessaire. De là découlent dix-huit mesures pouvant être financées facilement, dès la prochaine loi de finances. Il s’agit par exemple de donner plus de moyens à la lutte contre les incendies, à la prévention des inondations, d’embaucher au sein de l’État des personnels en charge de cette politique d’adaptation et de sa coordination, d’augmenter les moyens des Agences de l’eau qui coordonnent la gestion de l’eau en France, de financer les recherches sur la santé liée au risque climatique, aider les communes littorales et de montagne, etc.
Tirée par la hausse rapide du prix du gaz naturel, la crise des prix des énergies entamée dès septembre 2021 et renforcée par la guerre en Ukraine a engendré une inflation sans précédent des prix sur le marché de gros de l’électricité en Europe. Face à cette crise, de nombreuses voix se sont élevées pour exiger une évolution de la régulation et de l’architecture du marché électrique européen, tenues en partie responsable de la situation actuelle.
Le sens d’une telle réforme du marché reste néanmoins à préciser, et résulte nécessairement d’un compromis entre différents objectifs et enjeux affectant la transition du système électrique : la gestion des impacts de la crise pour les consommateurs, le maintien de la sécurité d’approvisionnement à court (hiver 2022-2023) et plus long terme et l’accélération de la transition bas-carbone, seul levier permettant de réduire durablement la dépendance aux énergies fossiles en général, et aux importations depuis la Russie en particulier.Ce samedi matin, Aurore Bergé, la présidente du groupe macroniste, a proposé de graver l’IVG dans le marbre de la Constitution, reprenant une initiative de la Nupes, qui propose à la majorité macroniste le dépôt d’un texte commun....La réplique de la gauche ne s’est pas faite attendre. Dans un communiqué, l’intergroupe de la Nupes rappelle l’antériorité de la démarche. «Après la révocation par la Cour suprême américaine du droit à l’avortement, nous avons annoncé ce vendredi notre volonté de déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution française comme nous l’avions déjà fait en 2019. Ce samedi, la présidente du groupe LREM reprend cette proposition que les parlementaires LREM avaient rejetée à plusieurs reprises dans la mandature précédente. Nous nous félicitons de ce revirement», écrivent Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés, Julien Bayou et Cyrielle Chatelain, coprésidents du groupe écologiste et André Chassaigne, président du groupe GDR. Une fusion. La Nupes au complet. -
Zap' Parlementaire ⎟Semaine du 18 juillet 2022