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Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, est l'invité de l'émission "Dimanche en politique", dimanche 24 novembre.
À l'évocation du "gilet jaune" Manuel, blessé par une grenade à Paris le 16 novembre, Olivier Faure est intransigeant avec le gouvernement : "Quel est ce pays dans lequel, semaine après semaine, des manifestantes et des manifestants se retrouvent avec un œil en moins ? Quel est ce gouvernement qui accepte que la liberté publique ne soit plus garantie ? Je ne peux qu'être solidaire avec ces hommes et ces femmes qui, depuis un an, disent leur colère, et le font malheureusement dans des conditions où la puissance publique n'est plus en mesure d'assurer leur sécurité".
CORTEGEOlivier Faure, premier secrétaire du parti, estime que « il n'y a qu'un régime spécial que les manifestants veulent abolir, tout de suite, celui des grandes fortunes »
Le Conseil national du parti socialiste, réuni samedi à Paris, a appelé à l’unanimité ses sympathisants à participer à la manifestation du 5 décembre. « Le Parti socialiste apporte son soutien à la manifestation du 5 décembre (contre le projet de réforme des retraites) et appelle ses sympathisants à se joindre aux cortèges », à Paris et en province, indique la résolution du PS.
A Emmanuel Macron, qui a réduit cette manifestation à la défense des régimes spéciaux, Olivier Faure, premier secrétaire du parti, a répondu : « Il n’y a qu’un régime spécial que les manifestants veulent abolir, tout de suite, celui des grandes fortunes », qui sont « renforcées », selon lui, par la politique du président.
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Selon un sondage Ifop, Gérard Collomb qui a choisi de se présenter à la métropole de Lyon n’est pas assuré que la République en Marche alliée au MoDem conservent la ville. Les écologistes seraient même en tête.
Gérard Collomb ne pourra pas se couper en deux. Le maire de Lyon sortant a fait son choix: il sera candidat à la métropole et désignera un candidat pour diriger la liste dans la capitale des Gaules. Et c’est là que ça se corse pour l’ancien ministre de l’Intérieur. La République en Marche (LREM) alliée au MoDem ne sont pas du tout assurés de l’emporter. Selon un sondage IFOP commandé par le think tank « Lord Nelson » et que Paris Match publie en exclusivité, les élections municipales seraient marquées par un inédit morcellement électoral rendant le résultat très indécis sans la présence de Gérard Collomb à la tête d’une liste. Deux scénarios ont été testés par l’institut Ifop. Il réserve bien des surprises qui devraient alimenter le débat entre Rhône et Saône.
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Pour les sénateurs PS, le gouvernement répond aux crises sociales par des annonces qu’il finance sur d’autres budgets. « On comble en creusant ailleurs » dénonce le sénateur PS Claude Raynal, « c’est les Shadoks ».
Pourquoi les Shadoks pompent ? On ne le saura jamais. Mais ils ont souvent été source d’inspiration pour les politiques. A la veille du début de l’examen du budget 2020 par le Sénat, les sénateurs PS dénoncent les choix du gouvernement. Ils y voient « une politique de Shadoks » raille Claude Raynal, sénateur PS de la Haute-Garonne et chef de file du groupe sur le projet de loi de finances.
Par Éric Piolle, maire Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) de Grenoble et Jean-François Debat, maire PS de Bourg-en-Bresse —
Si les villes, métropoles et agglomérations jouent un rôle essentiel dans cette transformation politique, elles ne pourront dessiner la France de demain sans une réelle volonté nationale, rappellent les maires de Grenoble et Bourg-en-Bresse.
La réforme de l’assurance-chômage du gouvernement est entrée en vigueur le 1er novembre, à travers le durcissement des conditions d’accès : il faudra désormais avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois, au lieu de quatre sur 28 auparavant.
D’autres règles, liées au calcul de l’indemnisation journalière ou aux droits rechargeables, entreront en vigueur le 1er avril. sur les 12 premiers mois d’application à plein de la réforme, les droits au chômage baisseront pour plus de la moitié des 2,6 millions de Français indemnisés (environ 1,4 millions) !
710 000 personnes seront négativement impactées par la durcissement des conditions d’accès et 850 000 personnes par les nouvelles règles de calcul. Certains pourront perdre jusqu’à 50% de leur allocation mensuelle comme l’a rappelé Guillaume Garot, député de la Mayenne.
Un an après la crise des gilets jaunes, le Réseau action climat met en ligne un calculateur qui évalue une redistribution des recettes de la taxe carbone vers les ménages les plus modestes. Un dispositif proposé à la Convention citoyenne pour le climat.
Ce jeudi 14 novembre, les ONG Réseau action climat (RAC), Oxfam et Secours catholique Caritas, ont lancé un calculateur permettant d'estimer les effets d'une taxe carbone en France avec une redistribution des recettes vers les ménages les plus vulnérables, pour que cette taxe soit « juste ». Ce calculateur est accessible sur le site Internet du RAC. Il est proposé, un an après le début du mouvement des gilets jaunes, le 17 novembre 2018. La hausse de la taxe carbone, ou composante carbone des taxes sur les énergies fossiles, appliquée aux carburants, est justement à l'origine de leur colère. Sous la pression des manifestants, en décembre 2018, le Premier ministre Édouard Philippe avait annulé l'augmentation de la fiscalité carbone prévue pour 2019. Ce moratoire durera jusqu'en 2020. Le montant de la taxe carbone « est bloqué à 44,60 euros par tonne de CO2 depuis 2018 », rappellent les associations. Soit l'équivalent de 7,5 centimes d'euros par litre d'essence.
Marie-Jo Salat, vice présidente de la métropole de Grenoble, mais opposante farouche à Eric Piolle au sein du conseil municipal de Grenoble, ainsi que Anouch Agobian, rejoindront la majorité RCES aux élections municipales en mars.
Les élus PS du conseil municipal de Grenoble (Marie-Jo Salat et Anouch Agobian) ainsi que le responsable de la section PS de Grenoble (Maxence Alloto) ont donné une conférence de presse, mercredi soir, pour annoncer leur ralliement à la liste d'Eric Piolle " l'arc humaniste " pour les élections municipales de mars 2020.
L'attentat contre la mosquée de Bayonne appelait une riposte de tous ceux qui ne sauraient confondre le combat laïque avec les appels à la haine contre une catégorie de citoyens français constamment renvoyés à leur religion, réelle ou supposée. Aucun homme politique n'était mieux placé que Jean-Luc Mélenchon pour prendre l'initiative d'un rassemblement clairement antiraciste et antifasciste, empêchant la récupération de l'inquiétude de Français et d'immigrés, renvoyés à la définition coloniale de populations musulmanes. Candidat du Front de gauche en 2012, Mélenchon parlait une belle langue laïque et républicaine, qui lui avait valu le soutien de Charb. Le directeur de la publication de Charlie n'était pas un de ces artistes mondains que l'on installe dans le carré VIP des meetings électoraux. Charb était profondément engagé, il rêvait d'un véritable parti des travailleurs, et ne cachait pas ses sympathies pour les communistes. Il donnait des dessins à l'Humanité, comme, avant lui, Wolinski.
Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, estime que les catégories aisées se focalisent sur les 1 % les plus riches pour éviter de participer à la solidarité nationale.
Dans leurs promesses en faveur du pouvoir d’achat, La République en Marche comme Les Républicains affirment viser les classes moyennes. En quoi est-ce révélateur ? C’est un enjeu classique du débat public. Traditionnellement, il y a deux facettes dans le discours politique sur ce sujet. D’une part, s’accaparer les classes moyennes permet de montrer du doigt, à l’inverse, les plus pauvres, les « assistés », les immigrés. C’est une tendance que l’on trouve à droite, mais aussi dans une partie de la gauche, avec l’opposition entre les Blancs pauvres de la France périphérique, « moyenne », qui seraient à l’abandon, et les Noirs ou les Arabes des cités qui profiteraient de la vie dans les métropoles.
La croissance serait la seule clef de sortie de la crise économique qui nous suit depuis le choc pétrolier de 1974… Selon Thomas Porcher, « économiste atterré », il est plus que temps de penser autrement et d’imaginer d’autres clefs.
Croissance et écologie sont-elles compatibles ?
Quand on regarde la croissance au niveau mondial ces soixante dernières années, la réponse est non. Pas du tout même. L’évolution du PIB reste fortement corrélée à celle des émissions de CO2, car notre modèle économique est encore trop basé sur des énergies polluantes. Or le défi, c’est que ces émissions de CO2 diminuent à partir de 2020 ! Nous devons soit changer radicalement nos modes de production et de consommation, soit décroître. Or dans le contexte actuel, aucune de ces options n’est réellement envisagée. On nous répète que les émissions doivent décroître sans toucher au modèle économique.
Un jeune homme de 22 ans s'est immolé vendredi devant un bâtiment du Crous. «Entre la vie et la mort», il avait annoncé son geste à l'écrit, dénonçant la paupérisation des étudiants.
«Aujourd’hui, je vais commettre l’irréparable.» Ainsi commence le message sur son mur Facebook de A., étudiant de 22 ans à l’université de Lyon-II. Vendredi, peu avant 15 heures, le jeune homme s’est immolé en pleine rue, devant un bâtiment du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Selonle Progrès, «un témoin de la scène qui travaillait sur un chantier s’est précipité avec un extincteur pour éteindre les flammes et des pompiers de passage ont prodigué les premiers secours». Brûlé à 90%, il se trouve «entre la vie et la mort» au Centre des brûlés de l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon, selon les syndicats étudiants SUD-éducation et Solidaires.
L’origine sociale des étudiants a peu évolué depuis dix ans. Pour autant, les enfants d’ouvriers et d’employés sont aujourd’hui bien plus souvent diplômés que leurs parents.
La part des enfants de cadres et d’ouvriers parmi les étudiants a peu évolué ces dix dernières années (2007-2017). Les enfants d’ouvriers sont un peu plus présents parmi les élèves de BTS (ils passent de 21,3 % à 24,1 %) et ceux de classes préparatoires (de 5,3 % à 7,2 %), mais globalement, la composition sociale de l’enseignement supérieur a très peu été modifiée au cours de la période. Certaines grandes écoles ont mis en place des politiques dites « d’ouverture sociale », qui consistent à réserver quelques places aux élèves venant d’établissements défavorisés. Elles n’ont pas eu d’effet significatif.
Dans cette tribune publiée mardi sur franceinfo, les signataires militent pour que les partis puissent constituer leurs listes, ville par ville, "en écartant les candidats sexistes et responsables de violences".
A quatre mois des élections municipales, 250 personnalités, essentiellement du monde politique ou associatif, signent une tribune publiée mardi 12 novembre sur franceinfo pour dénoncer les "violences sexistes et sexuelles" au sein de certains conseils municipaux. Dans cette tribune baptisée "Pour un #MeToo des territoires", ils proposent aux victimes de témoigner en écrivant directement aux partis politiques, afin qu'ils enquêtent, et le cas échéant, n'accordent pas leur investiture à tel ou tel candidat incriminé. "Nous demandons aux partis de respecter ces lettres, et surtout l’anonymat des personnes qui auront le courage de dénoncer des faits", écrivent-ils.
Après deux années de baisse en 2016 et 2017, le nombre de faits à caractère antisémite a fortement augmenté en 2018 (+74%). S’agissant des faits à caractère raciste et xénophobe, une baisse de 4,2% a été constatée. Les actes antimusulmans atteignent cette année leur plus bas niveau depuis 2010. Chacun de ces actes est une atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français. Le Gouvernement agit donc pour faire cesser les discours de haine et lutter contre toutes les atteintes racistes, xénophobes ou visant un culte.
Après deux années de baisse en 2016 et 2017, le nombre de faits à caractère antisémite a fortement augmenté en 2018. 541 faits ont été constatés l’an dernier contre 311 en 2017, soit une augmentation de 74%........
Les actes antimusulmans atteignent cette année, avec 100 faits, leur plus bas niveau depuis 2010.
Enfin, le nombre d’actes antichrétiens est stable sur l’année avec 1063 actes recensés (1038 en 2017).
Alors que les discours de rejet des étrangers prennent toujours plus de place sur la scène médiatique, qu’en est-il du ressenti des Français ? Deviennent-ils de plus en plus racistes et xénophobes, comme on peut le lire souvent ? Extrait du Centre d’observation de la société.
À la question « Pensez-vous qu’une lutte vigoureuse contre le racisme est nécessaire en France ? », les Français répondent « oui » à 78 %, selon un sondage réalisé en 2018 dans le cadre du rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) [1]. Seuls 7 % affirment « pas du tout ». Ces réponses obtenues à un moment donné ont le mérite d’être tranchées, mais en matière de valeurs, ce sont surtout les évolutions qui comptent.
À propos de : Justin Gest, The white working class. What everyone needs to know, Oxford University Press
Xénophobie, repli identitaire, défiance à l’égard des institutions… Les classes populaires blanches sont de plus en plus perçues comme une source d’instabilité pour les démocraties occidentales. Justin Gest les a étudiées, combinant travail quantitatif et approche ethnographique
Élection de Donald Trump, Brexit, montée des droites populistes, voire actes terroristes contre les minorités ethniques et religieuses en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis ou au Canada… les commentaires et les analyses de ces évènements au demeurant disparates pointent souvent le doigt vers les classes populaires blanches, de plus en plus perçues comme un élément de crainte et d’instabilité pour les démocraties occidentales.
Missionnées par Matignon, les inspections générales ne sont pas parvenues à établir l’existence d’un «tourisme médical».
C’est le document sur lequel l’exécutif s’appuie pour justifier sa volonté de réforme des conditions d’accès aux soins des étrangers en situation irrégulière. Un rapport que Matignon a commandité cet été à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et à l’Inspection générale des finances, dans le but explicite de lutter contre les abus et fraudes à l’Aide médicale d’Etat (AME), dispositif garantissant la gratuité des soins dispensés aux sans-papiers résidant en France depuis plus de trois mois. Rendu public mardi, le document peine toutefois à étayer les soupçons de «tourisme médical», distillé en haut lieu ces dernières semaines.
Une présentation de l'action de la BCE depuis la crise de 2007-2008, par une éminente spécialiste des banques centrales.
Invitée sur la chaire européenne du Collège de France pour l’année académique 2018-2019, Lucrezia Reichlin a fait son cours sur la Banque centrale européenne (BCE). Sa leçon inaugurale, qui vient d’être publiée par Fayard et le Collège de France, constitue une introduction remarquable, qui reste relativement accessible, pour comprendre l’action de la BCE depuis la crise financière, mais aussi les critiques que celle-ci a dû essuyer.
En pratique, il est souvent difficile de démêler ce qui relève de la discrimination entre des individus du fait de certaines de leurs caractéristiques et ce qui relève des inégalités.
Une inégalité désigne un accès différent à des ressources (l’éducation, les revenus, le patrimoine, etc.) ou à des pratiques (logement, consommation, santé, etc.) que la société classe et hiérarchise [1]. Une discrimination est, quant à elle, une différence de traitement interdite par la loi selon un certain nombre de critères (l’âge, le sexe, l’origine, l’état de santé, l’orientation sexuelle, les opinions politiques, etc.).
Longtemps hésitant dans la lutte contre le communautarisme, le PS veut désormais afficher une ligne sans ambiguïté en faveur d’une République laïque.
La décision a été prise discrètement et pourtant elle pourrait s'avérer historique. Par son importance et parce qu'elle renoue avec les sources du socialisme dont le PS — ou tout au moins une partie de ses membres — s'était considérablement écarté depuis les années 1990. Dans la nuit du 5 novembre, le bureau national du parti a décidé à l'unanimité (moins une abstention) que « le principe de la défense d'une République laïque » devait entrer dans le corpus idéologique du PS.
Samedi, le numéro un du Parti socialiste, Olivier Faure, a appelé "collectivement à un grand dépassement" pour sauver son parti.
La gauche peut "disparaître si elle part divisée aux élections", qu'elles soient "municipales ou présidentielles". Voici le cri d'alarme lancé auprès de l'AFP samedi par le numéro un du PS, Olivier Faure, qui participait à Haute-Goulaine, près de Nantes, à un forum sur la "social-écologie".
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